
Sur son blog des MOTS SOUS L’AUBE (Journal poétique) Anna Jouy à déposé
dans sa rubrique « poèmes«
« Je viens d’une enfance de blé, de chevaux, une…«
Extrait … (propice à une lecture lente qui ne brûle pas les mots avant qu’ils aient donné leur pulpe)

(cliquer sur le texte pour le parcours de lecture)
Le texte entier chez Anna Jouy
[Texte qui par sa (dé)construction recrée chez le lecteur (que j’ai été à plusieurs reprises) un climat, une eau, un inconfort paisible, proche de celui dans lequel vit l’enfant (? … a vécu l’enfant qui m’a fait le grand prêt)]
Lire ses textes déposés chez les cosaques des frontières de JAN DOETS
Anna Jouy aux éditions Qazaq
Je viens d’une enfance de blé, de chevaux, une enfance silencieuse à peine perforée de sabots. Quand je veux te parler, je fouille dans mon tiroir, le manuscrit des murmures.
J’aimerais que tu savoures mes images, un croquet ancien.
Mais tu ne saisis plus cette minceur de la voix, tu ignores ces jours d’abeilles et de larves, tu ne sais pas de quand je parle.
Alors mon poème assis dans le pré, ses chaussettes blanches tricotées de nuages faisant craquer les brindilles. Alors mon poème de résine, d’épines broyées.
Alors mon poème libre et silencieux,
Tu ne le comprends pas, des pas dissipés, un mirage, une langue étrangère.
Je suis un poète mort de sens.
WordPress:
J’aime chargement…
Articles similaires