Relativité généralisée – aunryz

La distance n’a rien d’absolu
comme pourrait le faire croire notre trajet
à l’école des nombres et des lignes droites


 

L OCÉAN TU PEUX TE SENTIR - letcr1-exp

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L OCÉAN TU PEUX TE SENTIR - letcr1-sr

Parcours de lecture

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L’océan, tu peux te sentir parfois très loin de lui,
pense son grand corps, il se rapproche alors de toi.

La chair a ses …

[… réalités]

L ÂGE N EST PEUT ÊTRE BIEN - letcr1-exp

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Parcours de lecture

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l’âge n’est peut-être bien qu’une vue de l’esprit,
mais c’est une réalité du corps

Carnets du Népal – Mahigan Lepage

[fatigue, grêle et froid]

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - letcr1-exp


(Si tu es novice
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JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - letcr1-sr

Extrait de
« Carnets du Népal »

de Mahigan Lepage

aux éditions publie.net

Parcours de lecture

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - sr

L’extrait
JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - txt0r

Extrait plus long

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - txt1r


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J’ai peut-être déployé aujourd’hui l’effort physique de ma vie. Au deuxième jour de la randonnée, M. et moi avons décidé de bifurquer du sentier principal. Nous nous sommes perdus de village en village. Nous nous sommes engagés sans le savoir dans une sente attaquant la montagne de front, par un versant exposé au plein soleil de midi. Nous avons frôlé le coup de chaleur. Nos jambes n’en pouvaient plus de porter le poids de nos sacs et de nos corps. Nous nous sommes finalement hissés, au-delà de nos forces, sur le haut plateau. Puis, après encore deux ou trois heures d’une marche moins harassante, nous avons enfin atteint le village de Siurung.
Mes paupières tombent. Quand je rouvre les yeux, je suis presque surpris par l’éclat de ma lampe torche frontale. Plus de glace maintenant, mais une simple pluie qui tambourine sur le toit. Derrière mon dos, le tonnerre gronde. Mais la glace est revenue ; elle entrecoupe la pluie en se brisant sur la tôle. J’ai les jambes endolories, la nuque qui chauffe. La grêle a repris de plus belle. Des gouttes d’eau filtrent par la tôle percée, me mouillent les jambes et le dos.
Il est cinq ou six heures du soir. Dans les maisons, on doit parler, cuisiner. Je n’entends rien que la grêle sur la tôle. Que le bruit du ciel s’épuisant comme mon corps sur les montagnes de l’Himalaya.

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 17

[Insouciance de la belle]


 ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - letc1-exp


                      


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plus simple)

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - letc1-sr

  —     

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

 —

Parcours de lecture

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - sr

  —–

 Sur babelio
*

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 Un extrait plus long

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Elle s’en allait comme si elle ignorait Jacques parfaitement, peu soucieuse de prendre une allure gracieuse ou non.
Elle fichait le camp sans manières, mais la beauté de son corps se livrait au travers des mouvements de sa robe d’été.
Jacques resta un long moment immobile. Il fut surpris par une voix dans son dos 

 


JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Chant du deuil de Mylène – SERGE MARCEL ROCHE – 2



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique* introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


    


(à cliquer)ON DESCEND LENTEMENT - letcr1

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Chant du deuil de Mylène »

Itinéraire de lecture

ON DESCEND LENTEMENT - s1

En clair

ON DESCEND LENTEMENT - txt0

 un extrait plus long

ON DESCEND LENTEMENT - txt1



Sous l’ampoule
Un lit trop grand pour elle
Froide en sa robe de poupée
Il y a des formes à terre assises
Au milieu de la nuit
Assises au centre de la terre
Qui jouent le jeu
Des plaintes des murmures
Il y a des ombres qui se penchent
Une main qui chasse les mouches
Car c’est le jour
déjà
avec ses oiseaux
ses fleurs de caféiers
On descend lentement
à neuf heures
Portant le bois
le corps
Dans la cour où la terre ouverte
Est vite refermée
Pas de mots
Pas de pleurs
Seulement quelqu’un pose
Une tache sanguine
Le calice solitaire
D’une rose de Chine

CE SERAIT – BRIGITTE CELERIER – 3 (Ce serait … Joseph Vernet de la rue ensoleillée à l’orage)

Ce serait - Brigitte Celerier - couvertureTroisième des
« échappées brèves hors d’une quotidienneté qui grimace parfois »
que propose Brigitte Celerier dans son recueil de texte et photographies.
Un peu comme un contrepoint des « Ricordi » de Christophe Grossi.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq  (de Jan Doets)  ici

  

CE SERAIT L ELOQUENCE - letcr1


Lecture plus lente

CE SERAIT L ELOQUENCE - letr1


       

                         —                            

Extrait de « Ce serait »
de Brigitte Celerier

Ce serait … Joseph Vernet de la rue ensoleillée à l’orage.

Itinéraire de lecture

CE SERAIT L ELOQUENCE - s

En clair  sur babelio

*

CE SERAIT L ELOQUENCE - txt0


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ce serait l’éloquence de la lumière et des ombres qui effacerait la gesticulation des corps esquissés

MARYSE HACHE ET TINA KAZAKHISHVILI – ASILE -1

CE DRAP CA - letcr1


Extrait du recueil « Asile »

Asile - couverture

Textes de Maryse Hache
 et photographies de  Tina Kazakhishvili

parcours de lecture

CE DRAP CA - s

En clair (sur babelio)

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CE DRAP CA - txt0

Le site de Tina Kazakhishvili

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Les TAGS donnent
certains mots de la grille.

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Maryse Hache sur Publie.net

Une présentation du livre papier (existe en version numérique) récemment édité.


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ce drap ça contient mon corps qu’il aille pas s’éparpiller

*

[Dictionnaire subjectif ] Instant – Aunryz

       
     
LE SENS TU - letd1

En lecture plus lente
(cliquer pour agrandir)
LE SENS TU - led01

Lecture plus guidée
LE SENS TU - let1

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Pour y voir un peu plus clair (parcours)

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Pour Christophe (sourire)² et tous ceux qui ne déplient pas les images (et ils ont bien raison)LE SENS TU - txt01r à cliquer pour lire à l’occidental

Le sens-tu cet instant qui te traverse le corps ?
Et qui, bonheur oblige, déjà

te fait regretter sa mort.

COLLINE – JEAN GIONO – 11

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture




JANET EST ETENDU -letc1
(Une lecture plus lente
à cliquer)

JANET EST ETENDU -letc0

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

JANET EST ETENDU -s

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En clair (sur babelio)

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JANET EST ETENDU -txt1

Un extrait plus long

JANET EST ETENDU -txt2

 (Janet est à l’agonie
mais il n’aura jamais été
aussi présent
sur SA colline)

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Janet est étendu sous ses draps, raide et droit. Son corps étroit bossue la couverture grise comme une levée de sillon. Vers la poitrine son halètement d’oiseau palpite. On dirait une graine qui veut percer et plonger ses feuilles dans le soleil. C’est l’image que Gondran imagine en mangeant son oignon.