CLIMATS- LAURENT GRISEL – 2

« le monde est sans intention
le monde est sensible  »
Laurent Grisel


Slow²Reading

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - letcr1-exp

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

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Parcours de lecture

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - sr

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Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

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oui, même tués, même déchirés
nous reviendrons vous hanter
 
peuple Munduruku
en lutte contre la construction des barrages sur les rios Tapajós et Teles Pires
qui alimenteront en électricité
la colonie qui s’implantera sur leur territoire
qui viendra déranger les jaguars
 
barrage qui noiera ce village et ces rives et ces arbres
le cacique Lamberto Painha dit :
« singes, oiseaux, Indiens, tous, nous tous nous allons perdre nos foyers »
 
peuple en lutte contre la construction d’une voie navigable sur le fleuve
qui leur volera leur fleuve
qui est leur eau à boire, leur bain et leur baignade
leur pêche

AIRS INDIENS – ATAHUALPA YUPANQUI – 2

MERE DES COLLINES AIDE MES AMIS - letcr1 -exposure

Extrait du recueil « Airs indiens »

de Atahualpa Yupanqui

(précédés de poème d’Atahualpa Yupanqui traduits par Françoise Thanas, dont est tiré cet extrait.)

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parcours de lecture

MERE DES COLLINES AIDE MES AMIS - sr
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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Mère des collines
aide mes amis
et toutes leurs peines
donne-les moi…

CLIMATS- LAURENT GRISEL – 1

« le monde est sans intention
le monde est sensible « 


Slow²Reading

PEUPLE QUI REGARDE LES ARBRES - letcr10

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

 

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Parcours de lecture

PEUPLE QUI REGARDE LES ARBRES - s

L’extrait
sur babelio

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Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

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Merci à Laurent Grisel de m’avoir rappelé le pluriel des climats

« Climats, n’oubliez pas le  « s«  : il y en a plusieurs de toutes couleurs dans les histoires ailleurs avenirs imaginations »


les Mundurukus
désignés par eux-mêmes, dans leur langue : « Wuujuyû », « nous, notre peuple »
 
peuple en lutte autrefois contre l’exploitation du caoutchouc
les arbres saignés de leur sève
les hommes transformés en travailleurs
 
employés dans l’exploitation du kumaru, l’arbre de la fève tonka
un grand arbre très grand, il peut faire 35 mètres de haut —
ayez de grands bras, il peut faire 1 mètre de diamètre —
 
peuple qui regarde les arbres, là-haut, vers leur sommet
et loin, plus haut, plus loin encore
les astres frissonnants, murmurants
 
peuple en lutte contre l’orpaillage
le mercure tueur qui les empoisonne
et contre les pilleurs tueurs
empoisonneurs des cours d’eau et des sols
contre l’armée et les autorités complaisantes aux pilleurs

MOSA – MARTINE CROS

MES ENFANTS MES AMOURS MES HEURES DILUVIENNES IL PLEUVRA LONGTEMPS- letrc11


                                              

Extrait de l’essai « MOSA»
de Martine Cros

Ecrit à la suite des événements récents qui ont ensanglanté Paris
et fait frémir d’effroi, de colère et suscité la compassion de toute la France
ainsi que de tous ceux qui aiment les valeurs qu’elle défend,
bien au-delà de ses frontières.

parcours de lecture

MES ENFANTS MES AMOURS MES HEURES DILUVIENNES IL PLEUVRA LONGTEMPS- s

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MES ENFANTS MES AMOURS MES HEURES DILUVIENNES IL PLEUVRA LONGTEMPS- txt0

Le poème en son entier
à lire sur
http://allerauxessentiels.over-blog.com/

MES ENFANTS MES AMOURS MES HEURES DILUVIENNES IL PLEUVRA LONGTEMPS- txt1

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MOSA

mosaïque émotive en saillie sur ma peau
hérissée sans héros que vous-mêmes
partis parties dans la gueule kalachnikovéenne
mes enfants mes amours mes heures diluviennes
il pleuvra longtemps à la crue de cette chienne
soirée les bêtes se prenaient pour dieu et vous-mêmes
mes brebis comme biche sans vagues tapies
dans la fosse profonde arachnéenne

JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – La maison de Trypano – SERGE MARCEL ROCHE – 1



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)*

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


    

LA PISTE ETAIT DE HALAGE - letcr12
  

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« La maison de Trypano »

Itinéraire de lecture

LA PISTE ETAIT DE HALAGE - s

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*

LA PISTE ETAIT DE HALAGE - txt0

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LA PISTE ETAIT DE HALAGE - txt1



Personne n’empruntait l’escalier
Sur le devant ou seulement de temps en temps

Nous vivions dans l’ombre
Des palmes et du carambolier

La piste était de halage
Les murs de la case tremblaient

Nous avons vu passer
Tout le sang des forêts

C’était un jardin où poussaient
Mandarines et maracudjas

Des fleurs miraculeuses
Sous les grands arbres frais

JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Chant du deuil de Mylène – SERGE MARCEL ROCHE – 2



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique* introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


    


(à cliquer)ON DESCEND LENTEMENT - letcr1

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Chant du deuil de Mylène »

Itinéraire de lecture

ON DESCEND LENTEMENT - s1

En clair

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 un extrait plus long

ON DESCEND LENTEMENT - txt1



Sous l’ampoule
Un lit trop grand pour elle
Froide en sa robe de poupée
Il y a des formes à terre assises
Au milieu de la nuit
Assises au centre de la terre
Qui jouent le jeu
Des plaintes des murmures
Il y a des ombres qui se penchent
Une main qui chasse les mouches
Car c’est le jour
déjà
avec ses oiseaux
ses fleurs de caféiers
On descend lentement
à neuf heures
Portant le bois
le corps
Dans la cour où la terre ouverte
Est vite refermée
Pas de mots
Pas de pleurs
Seulement quelqu’un pose
Une tache sanguine
Le calice solitaire
D’une rose de Chine

ARS MAGNA – O. V. de L. MILOSZ – 06

L’Alchimique fusion échappe aux sens




« Très certainement …
VOUS SORTIREZ DE CE MONDE - letc1





Pour une lecture plus lente

VOUS SORTIREZ DE CE MONDE - let1

Extrait de l’oeuvre ARS MAGNA
(du recueil « Oeuvres complètes, tome 7 : Ars magna,
suivi de « Les Origines ibériques du peuple juif,
L’Apocalypse de Saint-Jean déchiffrée,
La Clef de l’apocalypse »)

de Oskar Wladislaw de Lubicz Milosz

Parcours de lecture

VOUS SORTIREZ DE CE MONDE - s

L’extrait sur babelio

*

En clair

VOUS SORTIREZ DE CE MONDE - txt1

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MARTINE CROS – Autoportrait à l’aimée – 1

Autoportrait à l'aimée - couverturePublié en numérique
aux éditions Qazaq 
(Isba des cosaques des frontières)
dans ce qui devient peu à peu une « collection » poésie
« Autoportrait à l’aimée de Martine Cros »

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (Jan Doets)  ici

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J ECHOUE SUR UNE - letcr11


 
Extrait du recueil de poésie
« Autoportrait de l’aimée»
de Martine Cros

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parcours de lecture

J ECHOUE SUR UNE - s

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J ECHOUE SUR UNE - txt0

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j’échoue sur une terre
où je ne suis
aucun mot
l’amour a inondé ma voix

TRÉSORS DE LA POÉSIE CHINOISE – CLAUDE ROY – 1


Slow²Reading**
QUE PEUT ME FAIRE - letr1
Lecture moins lente
QUE PEUT ME FAIRE - letcr1

L’Oeuvre :
« Trésors de la poésie chinoise »

Présentation et traduction de Claude Roy 

Ce poème daté approximativement
de 2300 ans avant J.-C.

est d’un auteur anonyme.

Parcours de lecture
QUE PEUT ME FAIRE - s

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QUE PEUT ME FAIRE - txt0

Une citation plus longue
QUE PEUT ME FAIRE - txt1

SlowReading

* SlowReading : lecture aux lèvres, qui ralentit une pensée toujours pressée et galopante
** Slow²Reading : lecture lettre à lettre conformément à la « prière des mots »

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Du petit jour
jusqu’au couchant
je sue, laboure
mon maigre champ

Je creuse un puit
sème mon grain
mange mon riz
et bois mon vin.

Que peut me faire
le gouvernant ?
Si pas de guerre
je suis vivant.