« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 6

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Sixième page,
Encore un concours de circonstances
un désastre
duquel
Gaspard sort

une fois de plus … .


 

« Gaspard, qui se promenait seul autour du village, un soir après l’école, fut surpris par un orage que personne n’avait vu venir, comme il arrive souvent. Il se réfugia sous un gros poirier dont deux maîtresses branches étaient mortes. La foudre tomba sur le poirier, et l’une des branches, qui à elle seule avait l’importance d’un arbre de taille moyenne, prit feu, et une rafale énorme l’emporta à cinquante pas de là, juste sur le hangar qui abritait la pompe incendie…
  

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…On retrouva Gaspard inanimé au pied de l’arbre. Ses cheveux blonds avaient roussi. Ce fut la seule trace qu’il garda. 

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 5

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Cinquième page,
Une fois de plus
Gaspard n’y est pour rien.
Pas plus que
l’automne
les champignons
ou
son sac.


 

« Lorsque Gaspard eut dix ans, il fut le héros d’un nouveau drame manqué. C’était un jeudi d’automne, et il s’était sauvé pour aller cueillir des champignons dans le bois voisin. Il avait jeté sur son épaule un sac en poil de chevreuil. La feuille n’était pas tombée et il arriva qu’un chasseur le prît véritablement pour un chevreuil dans la confusion du taillis. Le chasseur était M. Steille, un avocat, hôte du notaire. Il chassait en compagnie du notaire et de deux amis autour d’une vaste enceinte. On avait lancé les chiens, sans savoir que Gaspard avait pénétré dans l’enceinte, …  

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…et, lorsque l’avocat aperçut soudain le sac de Gaspard, il épaula et tira

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 4

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet

et « Le pays où l’on arrive jamais »
est une de ces fenêtres ouvertes sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.

Croire qu’elle ne s’adresse qu’aux enfants
parce que deux enfants en sont les personnages (humains) principaux
serait (un bien grand) dommage
(ce serait un peu comme : croire que les pâtes ne s’adressent qu’aux italiens …
on y perdrait la connaissance d’un continent entier du goût)


Quatrième page,
Quelques années
– bien surveillées par la tante –
passent
sans une autre alerte

… et puis
à nouveau
sans que ce soit de sa faute


 

« Il n’y avait pas deux semaines qu’il recevait l’enseignement de M. Dumeron, qu’un soir, en revenant de l’école, il s’avisa de monter dans la camionnette de l’hôtel qui stationnait devant la porte. Le commis devait aller faire une course à la ville et il avait laissé la voiture sur le terre-plein. Dès que Gaspard y fut monté par derrière, la camionnette démarra. Il y a une pente très légère devant l’hôtel du Grand Cerf, on s’en aperçut bien en cette occasion. Le commis avait négligé de serrer le frein et insensiblement le véhicule s’était mis en mouvement pour gagner la rue où une brusque déclivité dévale sur la place de l’église. On vit donc bientôt la camionnette …  

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… traverser la place, tandis que Gaspard tout étonné, demeurait assis, les jambes pendantes, à l’arrière. »

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 3

« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet

et « Le pays où l’on arrive jamais »
est une de ces fenêtres ouvertes sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.

Croire qu’elle ne s’adresse qu’aux enfants
parce que deux enfants en sont les personnages (humains) principaux
serait (un bien grand) dommage
(ce serait un peu comme : croire que les pâtes ne s’adressent qu’aux italiens …
on y perdrait la connaissance d’un continent entier du goût)


Troisième page,
Alors qu’il vient de recevoir
« la protection divine » du baptême,
un premier signe du destin

… semble être le présage
de dissonances à venir
dont il sera le responsable innocent.


 

« Sur ces entrefaites, Gabrielle Berlicault remarqua qu’il manquait deux épingles dans l’ajustement du bébé. Pour éviter de laisser l’enfant à la mère, tandis qu’elle se mettait en quête d’épingles au fond d’un tiroir, elle posa Gaspard sur le plateau d’une vaste balance qui ornait le buffet. Sur l’autre plateau il y avait un chat…
… Gaspard était d’un poids raisonnable. La balance pencha en sa faveur avec brusquerie, de telle façon que .…  

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… le chat surpris sembla projeté hors du plateau qu’il occupait et s’élança vers le haut du vaisselier. »

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – deuxième page

« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet

et « Le pays où l’on arrive jamais »
est une de ces fenêtres ouvertes sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.

Croire qu’elle ne s’adresse qu’aux enfants
parce que deux enfants en sont les personnages (humains) principaux
serait (un bien grand) dommage
(ce serait un peu comme : croire que les pâtes ne s’adressent qu’aux italiens …
on y perdrait la connaissance d’un continent entier du goût)


Deuxième page,
Gaspard apparaît
enjeu d’une lutte d’influence
entre
la vie rangée de sa marraine

…et celle qui l’est bien moins
de ses parents.


 

« Gaspard naquit donc au Grand cerf. Il fut entendu qu’il resterait à Lominval et que sa tante s’occuperait de son éducation.
On se souvenait qu’un aïeul de Gaspard avait été le maire de Lominval et un autre, plus lointain, lieutenant de louveterie.
De l’avis de tous, il était déplaisant que les Fontarelle eussent dégénéré dans le vagabondage, et l’on fut heureux de prédire .…  

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… que Gaspard, grâce aux Conseils de Mademoiselle Berlicaut, réhabiliterait une des plus vieilles familles du pays »

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – première page

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
« 

disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.

C’est ce que le Livre permet

et « Le pays où l’on arrive jamais » 
est une de ces fenêtres ouvertes sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.

Croire qu’elle ne s’adresse qu’aux enfants
parce que deux enfants en sont les personnages (humains) principaux

serait (un bien grand) dommage
(ce serait un peu comme : croire que les pâtes ne s’adressent qu’aux italiens … 
on y perdrait la connaissance d’un continent entier du goût)
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LE PAYS OU L’ON N’ARRIVE JAMAIS – – ANDRÉ DHÔTEL – 1

(Après Jean Giono
Pour saluer Giono-couverture Bientôt un livret dédié à André Dhôtel)

 

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(Pour une lecture plus lente)

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  —     

Extrait du roman « Le Pays où l’on n’arrive jamais » de André Dhotel

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Parcours de lecture

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Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement.
Si l’on explore les Ardennes, ce n’est pas une forêt que l’on découvre, mais mille forêts.