« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.«
…
disait André Dhôtel à propos de
cette forme ultime de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.
C’est ce que le Livre permet
et « Le pays où l’on arrive jamais »
est une de ces fenêtres ouvertes sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.
Croire qu’elle ne s’adresse qu’aux enfants
parce que deux enfants en sont les personnages (humains) principaux
serait (un bien grand) dommage
(ce serait un peu comme : croire que les pâtes ne s’adressent qu’aux italiens …
on y perdrait la connaissance d’un continent entier du goût)
Troisième page,
Alors qu’il vient de recevoir
« la protection divine » du baptême,
un premier signe du destin
… semble être le présage
de dissonances à venir
dont il sera le responsable innocent.
« Sur ces entrefaites, Gabrielle Berlicault remarqua qu’il manquait deux épingles dans l’ajustement du bébé. Pour éviter de laisser l’enfant à la mère, tandis qu’elle se mettait en quête d’épingles au fond d’un tiroir, elle posa Gaspard sur le plateau d’une vaste balance qui ornait le buffet. Sur l’autre plateau il y avait un chat…
… Gaspard était d’un poids raisonnable. La balance pencha en sa faveur avec brusquerie, de telle façon que .…