A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.
L’extrait donné ici provient d’un des textes du premier poète cité par l’apatride : Tao Yuan Ming
dont il rapporte que
« il habitait dans une hutte et composait des poèmes, se remettait sans arrière-pensée au destin des fleurs. »
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Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets)
(Si tu es perdu dans cette lecture
tente celle-ci
pour laquelle les liens entre les mots sont donnés
– à cliquer – )
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Extrait du poème de
Tao Yuan Ming
« les prémices d’un poème »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)
On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
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Parcours de lecture
En clair
Les prémices d’un poème
le temps soudain maussade vers là-bas
sur ce sentier à travers buissons et ravins
je rentre poser ma canne après le torrent
où joyeux j’ai trempé mes pieds nus
pour ce vin printanier du cru nouveau
j’ai égorgé un poulet au soleil couchant
invitant un voisin dans ma hutte sauvage
toute éclairée de torches en branchages
ainsi le dîner et la soirée… déjà la fête fut courte
déjà l’aube qui se lève… des prémices d’un poème