La planète des Normes – Jan De Fast – 06

La planète des normes est un roman de Jan De Fast écrit dans les années 70, belles années de la collection fleuve noir.

L’auteur y évoque un monde où l’esprit des humains est, tout comme le corps, entouré de soins qui lui « évitent », ainsi qu’à la société, tout dérèglement, tout dépassement de la « Norme »

La planète des Normes – Jan De Fast – 01
La planète des Normes – Jan De Fast – 02
La planète des Normes – Jan De Fast – 03
La planète des Normes – Jan De Fast – 04
La planète des Normes – Jan De Fast – 05


Couv-cut - la planète des Normes

L’auteur revient sur l’arrivée de l’envoyé de la planète Alpha et les circonstances de son « infiltrations ». (Il s’est substitué à une des victimes d’un accident d’aéronef.)
On apprend également en quoi consiste l’originalité de ce monde – repéré du fait de son absence totale d’évolution – révélée par un objet technique qu’Alan prend dans un premier temps pour une montre.


Couverture - la planète des Normes


La transformation ultérieure ne posait aucun problème, le Hodien était de la même taille que lui et, à l’aide d’un peu de dermoplastie et d’implants pigmentaires, l’Envoyé eut tôt fait de rendre son visage suffisamment analogue à celui du passeport. En détachant le bracelet fixé au poignet gauche du mort pour le mettre au sien, il haussa les sourcils d’étonnement, il ne s’agissait pas d’une montre, comme il s’y attendait, mais d’un disque assez épais dépourvu de cadran et complètement lisse. Un mot enregistré pendant son imprégnation lui revint en mémoire : psycho-traceur, et il se mit à examiner soigneusement l’objet à l’aide de l’équipement très complet du laboratoire occupant toute la section centrale du Blastula. C’était bien cela, un microsenseur enregistrant et réémettant l’activité bioélectrique de son porteur, les ondes cérébrales en particulier. Ainsi, chaque individu de la planète se trouvait donc …

11 - RELIÉ EN PERMANENCE-le

(Ou … plus facile)
*


Bien des choses encore obscures, dans tout ce qu’Alan avait appris, s’éclairaient d’un jour nouveau et si la civilisation hodienne était en retard dans beaucoup de domaines, elle ne l’était pas en matière de téléinformatique et d’ordination électronique, pareille réalisation miniaturisée en était la preuve. Avec un sourire pensif, l’Envoyé assujettit le traceur à son bras  (…) personne ne devait jamais oser se séparer de cet appareil sous peine de devenir immédiatement suspect de mauvaises intentions.

Il n’y avait plus qu’à faire disparaître définitivement le cadavre du vrai Kleeth au fond d’une crevasse du glacier, puis à se transporter au-dessous du lieu de l’accident et attendre. La réapparition quelque part des fréquences du psycho-traceur avertirait de la présence d’un survivant de la catastrophe, on viendrait à son secours. Cela dura longtemps  (…) Quand on le découvrit, à demi paralysé par le froid, il était vraiment temps, il sentait qu’il allait céder à l’engourdissement fatal et se préparait à rappeler le module pour éviter de partager le sort du véritable Kleeth, il commençait même à se demander s’il aurait la force de se traîner jusque dans la cabine. En tout cas, aux yeux des sauveteurs, son état de semi-cadavre était parfaitement convaincant.

*

* *

C’est donc ainsi que, après avoir reçu les premiers soins que nécessitait son état, il fut transporté jusqu’à sa destination officielle conformément aux documents contenus dans son portefeuille et se retrouva sans autre difficulté dans le centre neurologique d’Ejy-hod, d’abord en tant que convalescent puis en qualité d’assistant du professeur Féhir. Son intégration avait réussi en tout point et, en outre, cette quinzaine de séjour dans les vastes bâtiments de la clinique dont il faisait désormais partie avait apporté à son étude de multiples précisions que cette première intervention réalisée sous la conduite …

12 - DE SON PATRON-le(Ou … plus facile)
*


 

 

 

 

 

 

La science fiction des années 70 semble parfois bien loin de nous parce qu’elle utilise souvent de supposés progrès techniques qui, aujourd’hui encore paraissent hors de portée. Mais les trames qu’elle explore sont très souvent, pour peu qu’on les transpose judicieusement, très proches de certaines réalité quotidienne de nos civilisations. 

 

IL EST FORT POSSIBLE QUE-leNB

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s