Tout ce qui est sans chair et sans émotion vraie, en prend pour son grade dans cette oeuvre truculente.
Dialogue laborieux – 15 –
L’homme
le seul animal qui marche
debout, certes
…
mais surtout
souvent
à reculons ?
Refusant de
(parce qu’il pense être)
devenir …
« C’est la soif…
(Le chœur : qui peut qui peut qui pourrait)
… de l’estomac
(Le chœur : qui pue qui pue qui pourrit)
C’est la soif…
(Le chœur : qui peut qui peut qui pourrait)
… de la poitrine
(Le chœur : qui pue qui pue qui pourrit)
C’est la soif…
(Le chœur : qui peut qui peut qui pourrait)
… de la cervelle
(Le chœur : qui pue qui pue qui pourrit)
Vous voyez, ce n’était pas malin. Après venait « c’est la faim de la bouche », puis « du nez » et « de l’œil », toujours selon le même système, de plus en plus vite, et quelques-uns se mirent à danser là-dessus une danse infernale »…
« comme seuls peuvent en danser dans une mare des têtards révoltés qui soudain ne veulent plus devenir grenouilles. »
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… ou une chenille qui ne voudrait pas passer
par la tombe
de la chrysalide ?
Dialogue laborieux 15, complet (au format pdf) Dialogue Laborieux 15