« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»
…
disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.
C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.
Dix-neuvième page,
A présent
et sans vraiment savoir pourquoi
Gaspard veut aider
l’enfant
à s’échapper
une fois de plus.
« Il murmura » Seigneur « , et comme un automate gagna l’escalier. Peut-être était-il poussé à ce moment par l’idée de profiter du sommeil de la tante pour rejoindre l’enfant.
Il mit la main sur la rampe et murmura encore: » Seigneur! » Mais au lieu de monter, il descendit l’escalier.
Il serrait dans sa main une clef qui ouvrait sa chambre aussi bien que le numéro 25 et, soudain, »…
…il avait compris ce qu’il fallait faire pour que la clef parvienne jusqu’à son ami…»
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Peut-être que
lorsqu’on laisse quelqu’un s’échapper
(ne serait-ce que
comme André Dhôtel lui-même
en regardant par la fenêtre)
on retrouve soi-même
la sensation de liberté ?
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[A dix ans,
je m’échappais par la fenêtre
physiquement
de la pièce
– son bureau –
où le directeur d’école
m’avait enfermé.]
Pas sûr que j’ai trouvé, moi-même …
Belle journée, Aunryz.
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A l’époque où je l’ai lu
je crois que je me suis laissé couler le long du récit
sans me poser la question (sourire)²
Confiant dans la maladresse de Gaspard (sourire)²²
Bonne journée à toi (avec retard)
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