« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»
…
disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.
C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.
Quinzième page,
Suite du dialogue
L’un sait ce qui est
et ce qui devrait être
l’autre
finit par douter
de tout son être.
« Il cherche son pays, à ce que disent les gens.
– Son pays? Quel pays?…
– Voilà ce qu’il faudrait savoir, mademoiselle Fernande. S’il cherche son pays, c’est que là où il était, il n’était pas chez lui, et, de toute façon, c’est une histoire bizarre.
– Monsieur Aurélien, répliqua la servante, lorsqu’on cherche un pays on le trouve, et on sait dire au moins de quel pays il s’agit. Moi, je suis native de Saint-Omer…
– Si vous aviez quitté votre pays à l’âge de cinq ans, par exemple, est-ce que vous le connaîtriez, votre pays?…
– Si je ne le connaissais pas, alors ce serait tout comme si je n’en avais pas.
Cela pourra paraître extraordinaire, mais Gaspard entendit le cuisinier »…
…se gratter la tête, tellement le silence fut profond, et tellement l’homme y mit une solennelle vigueur.»
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La tête est-elle le lieu où peut jaillir la compréhension
pour cette question
du pays que l’on cherche.
…
Il faudrait demander à Antée ?