« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 15

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»


disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Quinzième page,

Suite du dialogue
L’un sait ce qui est
et ce qui devrait être
l’autre

finit par douter
de tout son être.


 

« Il cherche son pays, à ce que disent les gens.
– Son pays? Quel pays?…
– Voilà ce qu’il faudrait savoir, mademoiselle Fernande. S’il cherche son pays, c’est que là où il était, il n’était pas chez lui, et, de toute façon, c’est une histoire bizarre.
– Monsieur Aurélien, répliqua la servante, lorsqu’on cherche un pays on le trouve, et on sait dire au moins de quel pays il s’agit. Moi, je suis native de Saint-Omer…
– Si vous aviez quitté votre pays à l’âge de cinq ans, par exemple, est-ce que vous le connaîtriez, votre pays?…
– Si je ne le connaissais pas, alors ce serait tout comme si je n’en avais pas.
Cela pourra paraître extraordinaire, mais Gaspard entendit le cuisinier »…
  

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…se gratter la tête, tellement le silence fut profond, et tellement l’homme y mit une solennelle vigueur.»

____________

La tête est-elle le lieu où peut jaillir la compréhension
pour cette question
du pays que l’on cherche.

Il faudrait demander à Antée ?

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