Suscité par le texte d’Anna Jouy « :
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Parcours à retourner

Les anciens qui avaient choisi l’eau pour mesurer le temps l’ont-il fait (consciemment ou non) par défaut, parce qu’ils ne maîtrisaient pas la technologie de la roue dentée, ou de la pulsation du quartz ?
N’étaient-ils pas plus près de l’essence du temps même s’ils sacrifiaient ainsi à la précision de la mesure.
Ne manquons nous pas de fluide ? dans une perception si numérisée du monde qu’en a disparu presque toutes les formes que peut prendre ce qu’on nomme silence.


Le temps, est-ce qu’on s’en approche mieux avec une coulée d’eau, de vent ou de sable, où bien avec de petites dents métalliques qui rongent sans appétit et sans fin ?
d’un couté la coulée, de l’autre le grignotis.
La précision a un prix, et c’est l’imagination qui le paie.
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Oui, que choisit-on
La précision ne peut pas être un but en soi (?)
à cinq minutes près cela nous suffit
alors
pourquoi des montres qui affichent en chiffre les centièmes de seconde
sur des poignets d’enfants qui ne savent plus les cycles du temps
A quand la division du temps en dixièmes ou centièmes
comme les révolutionnaires l’avaient tenté
et qui s’est avérée … peu pratique.
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