
Marie-Christine Grimard
déjà présente dans le refuge de JAN DOETS (les cosaques des frontières) a rejoint les plumes publiées aux éditions Qazaq avec un recueil de nouvelles, histoires courtes (hormis la première).
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Récit d’errance avant un moment d’ancrage : « Credo »
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (de Jan Doets) ici
[Depuis son Espagne natale…]

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(sans image
à cliquer pour agrandir)

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« Credo »
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Parcours de lecture

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En clair

Proposition de lecture des premières pages de la nouvelle
Pablo ne savait pas comment il avait fini par atterrir dans ce coin perdu.
Il avait quitté son Espagne, et sa famille, parce qu’il n’y avait plus moyen de continuer comme ça. Il avait fait tous les métiers, ramassé des oranges, construit des immeubles dans des coins désertiques pour touristes étrangers en mal d’exotisme pas cher, lavé des voitures quand les gens avaient encore les moyens d’en avoir une, vendu des journaux aux terrasses des cafés.
Un matin, où le petit jour le trouva prostré sur le banc qui lui servait de lit, il regarda les hommes désabusés qui faisaient la queue sur les quais, en attendant qu’on les embauche pour la journée.
Ce fut le déclic. Il fallait qu’il tente sa chance ailleurs.
Ce matin-là, serait le dernier qu’il passerait dans son pays. C’était le matin de trop.
Il grimpa dans le camion de Pedro, son ami d’enfance, qui faisait la route vers le Nord, quatre fois dans le mois. Deux jours plus tard, son ami le laissa dans ce village du midi de la France, cher aux touristes, en lui disant qu’il y avait du travail pour les saisonniers, et qu’il n’aurait qu’à lui faire signe, quand il voudrait repartir au pays.
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Merci beaucoup Luc de cette surprise que vous me faites, et de votre gentillesse !
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Il y a dans l’histoire de quoi … errer (en toute sécurité (sourire)²)
et rêver.
Sur le marché de mon village mercredi je suis tombé sur un livre qui
en son début fait écho à cette nouvelle
—- (ici je n’appuie aucune croyance, je fais seulement ce parallèle) —
« Je plains ce poète révolté qui s’écriait devant moi :
– Dieu ? … Connais pas !
Et qui pour rattraper cette brusquerie reprenait
« s’il existe, il est trop loin ! »
Trop loin !
Au même instant je le voyait dans ses yeux, où frémissait son âme.
—-
J’ai forcément pensé alors à ce texte
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Merci Luc pour cette histoire en retour !
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