« Le chant du monde » – Jean Giono – page 12

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Giono peut être aussi très sensuel.


P06-JE CROYAIS CONNAÎTRE-ima

Douzième page …

La présence d’Antonio trouble de façon évidente la jeune veuve qui n’a pas vu d’homme, en dehors de son beau-père, depuis longtemps.

 


« Antonio, dit la jeune femme.
[…]
Elle le regardait. Elle avait encore la bouche ouverte, mais elle ne disait pas ce qu’elle avait envie de dire.
Donne-moi ta petite fille, dit Antonio.
La jeune femme ouvrit ses bras. L’enfant, debout sur ses jambes solides, était en train de téter.
Va voir Tonio, dit la femme.
Elle tira son sein. L’enfant avait les yeux tout éblouis de feu. Il essaya de sourire avec ses lèvres luisantes.  …»

 

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…  Une grosse goutte de lait continuait à germer du sein de la femme; elle l’essuya du plat de sa main. »


La présence de la fillette, qui n’est plus un bébé et tète encore sa mère, cette goutte de lait qui perle au sein, ces mots qui ne parviennent pas à sortir de la bouche entrouverte de Charlotte, tout concourt à la force érotique du passage.

 


 

 




 

 

Cliquer sur le titre pour télécharger le cahier « Pour saluer Giono N°2

L’iris de Suze (format pdf)

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Le cahier comporte comporte
– Des évocations courtes des 24 premières pages du roman
avec extrait en clair et en jeu (et illustrations)
– Ainsi qu’une page de la fin (qui ne dévoile rien)
– Les solution en fin de cahier (parcours et citation en clair).

 

 


 

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Recherches N° 22,.Mai 1976 – Co-Ire

*

La question du 1 était un des thèmes les plus profonds abordés tant du côté des mathématiques que de la philosophie par l’école de Platon.*

Quel est le niveau où l’on trouve l’individualité et donc celui où commence le deux et la présence de l’Autre ?

Un élément de réponse concernant la mère et l’enfant (?)

L ENFANT SE NOURRIT À - letcr1-exp

(Les contestations sont les bien-venues)


« Il peut apparaître à l’observateur, écrit Winnicott, que l’enfant perçoit ce que la mère
offre réellement, mais ceci n’est pas l’entière vérité. L’enfant perçoit le sein seulement dans la mesure où un sein peut être créé là où il est à ce moment. Il n’y a pas d’échange entre la mère et l’enfant. Psychologiquement l’enfant se nourrit à un sein qui est une partie de lui-même et la mère allaite un enfant qui fait partie d’elle-même. En psychologie, l’idée d’un échange réciproque est basée sur l’illusion » (2). Ce texte remarquable fait apparaître deux choses : d’abord qu’entre la mère et l’enfant surgit un troisième terme, un intermédiaire ni objectif ni subjectif, ni vrai ni faux, mais signifiant (ayant .donc les caractères d’une valeur de langage) ; ensuite que le sujet n’intervient dans le signifiant que sous l’effet des images érotiques qui captent son désir, ces images captatrices étant ce que l’on nomme << objet partiel ». La participation essentielle à
l’existence de valeurs signifiantes, ne doit-elle pas nous faire souvenir que « le psychisme » selon Freud est discontinu comme le langage et peut être figuré spatialement comme l’indique l’expression « d’appareil psychique »

TRANSOXIANE, épisode #1: Barbe Bleue – GUILLAUME VISSAC (1)

Slow²Reading

L UN D ENTRE EUX A REGARDE - letcr1

Extrait de « Transoxiane, épisode #1 : Barbe-Bleue »
de Guillaume Vissac

Lecture plus lente

L UN D ENTRE EUX A REGARDE - let1(à cliquer)

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Parcours de lecture

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En clair

L UN D ENTRE EUX A REGARDE - txt0

Un extrait plus long
L UN D ENTRE EUX A REGARDE - txt1


Le site de Guillaume Vissac « Fuir est une pulsion »

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Des adolescents en survêtement étaient assis sur les marches d’escalier autour de la cabine d’ascenseur et ils crachaient par terre. Ça sentait la drogue mal coupée, la sueur synthétique et la pornographie. Ils se prêtaient leurs téléphones en les faisant circuler de mains en mains et ils se sont écartés des marches pour me laisser passer. L’un d’entre eux a regardé mes seins lourds comme on regarde un insecte prisonnier dans sa main avant qu’il ne s’envole et, seize étages plus haut, à bout de souffle, le cœur dans la mâchoire, je me suis retrouvée à frapper à la porte 8-C d’une certaine femme aux yeux désespérés.