beloumbeloum* – contes de l’équateur– JAN DOETS -5

Pour tenter de rattraper l’erreur de la page précédente
(image disparue pendant un temps)
je donne exceptionnellement une seconde citation de la même oeuvre
Et mille excuses à JAN DOETS

Jan Doets de son territoire où il abrite les cosaques des frontières, évoque les terres qu’il connait bien pour y avoir vécu, et leurs habitants dont il a reçu une part de la mémoire en partage.
L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ  ici

*beloumbeloum délicieux pluriel (peut-on être moins numérique ?) de beloum


[pour un temps, oiseau]

SENSATION ÉTRANGE D ÊTRE - letcr1-exp

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les liens entre les mots sont visibles)

SENSATION ÉTRANGE D ÊTRE - letcr1-s    

 

Extrait du recueil
«beloumbeloum – contes de l’équateur »
de Jan Doets

Itinéraire de lecture

SENSATION ÉTRANGE D ÊTRE - sr

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SENSATION ÉTRANGE D ÊTRE - txt1r


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Nous patrouillons donc des kilomètres en hélicoptère à travers la forêt, tout en gardant contact avec les patrouilles de l’armée poursuivant  les saboteurs à terre.
Nous avons démonté les petites portes vitrées et  laissées sur terre. Me penchant dehors, pendu dans les ceinturons, je regarde verticalement au-dessous nous, walkie-talkie à la main, pour transmettre des informations. Sensation étrange d’être accroché dans le ciel comme un rapace.


 

L’ÉVIDENCE ABSURDE – RENÉ DAUMAL – Liberté sans espoir 1

[Vers la tentation « logique »
de l’acte gratuit.]

L OEIL ENFONCÉ ET BRILLANT VOIT - letcr1

L OEIL ENFONCÉ ET BRILLANT VOIT - letcr1-exp

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Extrait du recueil d’essais « L’Evidence absurde 1926-1934 – Essais et notes 1 »
de René Daumal

dans « Liberté sans espoir »

parcours de lecture
L OEIL ENFONCÉ ET BRILLANT VOIT - sr

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L OEIL ENFONCÉ ET BRILLANT VOIT - txt0r

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L OEIL ENFONCÉ ET BRILLANT VOIT - txt1r

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donnent certains mots de la grille.

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L’oeil enfoncé et brillant voit des portes partout, et l’homme s’y jette, le front en avant. Il voit le ciel vide et l’espace libre. Chaque objet est pour lui le signe d’une puissance. Mais que va-t-il choisir ? Des dieux tyranniques viennent le guider et le solliciter désir, intérêt, amour, beauté, raison. Il veut choisir librement et de lui-même. Il ne veut plus accepter aucun motif d’action. Un but est pour lui un maître. Il veut vouloir pour vouloir, agir par purs décrets. L’ « acte gratuit est, dit-il, le seul acte libre; et la seule valeur qui puisse résider dans l’âme humaine, c’est la volonté qui décide librement d’un acte, ni guidée par la raison, ni dirigée vers une fin.

Carnets du Népal – Mahigan Lepage

[fatigue, grêle et froid]

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - letcr1-exp


(Si tu es novice
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JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - letcr1-sr

Extrait de
« Carnets du Népal »

de Mahigan Lepage

aux éditions publie.net

Parcours de lecture

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - sr

L’extrait
JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - txt0r

Extrait plus long

JE N ENTENDS RIEN QUE LA GRÊLE - txt1r


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J’ai peut-être déployé aujourd’hui l’effort physique de ma vie. Au deuxième jour de la randonnée, M. et moi avons décidé de bifurquer du sentier principal. Nous nous sommes perdus de village en village. Nous nous sommes engagés sans le savoir dans une sente attaquant la montagne de front, par un versant exposé au plein soleil de midi. Nous avons frôlé le coup de chaleur. Nos jambes n’en pouvaient plus de porter le poids de nos sacs et de nos corps. Nous nous sommes finalement hissés, au-delà de nos forces, sur le haut plateau. Puis, après encore deux ou trois heures d’une marche moins harassante, nous avons enfin atteint le village de Siurung.
Mes paupières tombent. Quand je rouvre les yeux, je suis presque surpris par l’éclat de ma lampe torche frontale. Plus de glace maintenant, mais une simple pluie qui tambourine sur le toit. Derrière mon dos, le tonnerre gronde. Mais la glace est revenue ; elle entrecoupe la pluie en se brisant sur la tôle. J’ai les jambes endolories, la nuque qui chauffe. La grêle a repris de plus belle. Des gouttes d’eau filtrent par la tôle percée, me mouillent les jambes et le dos.
Il est cinq ou six heures du soir. Dans les maisons, on doit parler, cuisiner. Je n’entends rien que la grêle sur la tôle. Que le bruit du ciel s’épuisant comme mon corps sur les montagnes de l’Himalaya.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 14


[La nuit reprend ses droits]

     LES ETOILES AVAIENT DANS LE CIEL - letcr1-exp

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Si tu est novice,
plus facile avec les liens entre les mots
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LES ETOILES AVAIENT DANS LE CIEL - letc1-sr

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

LES ETOILES AVAIENT DANS LE CIEL - sr

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LES ETOILES AVAIENT DANS LE CIEL - txt1r


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Les étoiles avaient dans le ciel un éclat aigu, tandis que les voix se perdaient au fond des ruelles.
Reine revint chez elle sans avoir surpris une parole qui la renseignât d’une façon précise. Comme une lumière brillait encore chez Mathilde elle frappa au carreau et lui confia à tout hasard qu’un événement extraordinaire s’était passé chez Tanier.

L’OBJEU – Ly-Thanh-Huê, textes Bona Mangangu, photos

« Échapper au ronron de leur danse. Staccato fibrille dans leur coulure fluide.OBJEU - couverture
Ils étaient des objets au sein de la forêt qui ont devisé matière, féline fourrure, chrysalide lumière, naissance au monde et mots nouveaux.

J’ai écouté.

Me suis-je faite scribe de leurs mots ?

Aimerais. »

Ly-Thanh-Huê (extrait de la présentation)

Couverture Bona Mangangu

 

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 



  
PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - letcr1-exp

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PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - letc1-sr

 « L’objeu »
de LY-THANH-HUÊ
(Lan Lan Huê)

Extrait de   « L’origine du monde »

Itinéraire de lecture

PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - sr

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PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - txt0r

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PALETTE INFIME DE CIEL DE TERRE - txt1r



Mais soudain, un rideau gris, plombé d’ombres. On le dit pourtant multicolore. Palette infime. De ciel, de terre et d’eau. Quel prisme voile ainsi. La gorge trouble de ton regard.
C’est l’origine du monde.
En abîme. Evidente. Soudaine. Vois ce que tu n’as jamais vu. Là d’où tu es venu. Petit homme.
L’hiver est là. Tu croyais parler l’alphabet des choses. Et dans chaque flaque de lumière. Se sont égrenées les alvéoles. Devenues fables folles. Se sont creusées. Céruse sépia. Les lèvres du vent. Elles ont susurré l’onde. Des perceptions nocturnes. Leurs bouquets sauvages. Bourgeons corail. C’était en amont du langage.
Elle a pour nom forêt.
Elle a fêté ses sous-bois, ses jardins et ses clairières. Il y maraude des renards apprivoisés. Non loin des sourires lune. Et nul ne s’efface ni ne s’estompe.

COLLINE – JEAN GIONO – 12

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture








LE CIEL EST COMME - letc1

(Une lecture plus lente
à cliquer)

LE CIEL EST COMME - let1

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LE CIEL EST COMME - s

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En clair (sur babelio)

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LE CIEL EST COMME - txt0

Un extrait plus long

LE CIEL EST COMME - txt1

  (Janet est à l’agonie
mais jamais il n’aura été
aussi présent
sur SA colline)

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Deux jours et deux nuits le vent a soufflé. Il était chargé de nuages ; maintenant il pleut. L’orage qui bouchait les défilés du fleuve s’est levé. Comme un taureau fouetté d’herbes, il s’est arraché à la boue des plaines ; son dos musculeux s’est gonflé ; puis il a sauté les collines, et il s’est mis en marche dans le ciel.
Il pleut. Une petite pluie rageuse, irritée puis apaisée sans motif, lardée des flèches du soleil, battue par la rude main du vent, mais têtue. Et ses pieds chauds ont écrasé l’avoine. Le peuple des hirondelles et des merles bruit dans les arbres.
Le ciel est comme un marais où l’eau claire luit par places entre les flaques de vase.

CE SERAIT – BRIGITTE CELERIER – 2 (Ce serait … Chute dorée)

Ce serait - Brigitte Celerier - couvertureSeconde des
« échappées brèves hors d’une quotidienneté qui grimace parfois »
que propose Brigitte Celerier dans son recueil de texte et photographies.
Un peu comme un contrepoint des « Ricordi » de Christophe Grossi.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq  (de Jan Doets)  ici

  

CE SERAIT LA CONTAMINATION-letcg11
       

                         —                            

Extrait de « Ce serait »
de Brigitte Celerier

Ce serait … chute dorée.

Itinéraire de lecture

CE SERAIT LA CONTAMINATION-s

En clair  sur babelio

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CE SERAIT LA CONTAMINATION-txt


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


ce serait la contamination qui se répandrait, qui mettrait des reflets d’or dans les nuages du ciel.

JE SUIS DEBOUT – LUCIEN SUEL – 10


« Je lève l’œil au plafond au ciel de lit au ciel de l’art. Je m’allonge dans l’herbe des allées. … 

JE ME COUCHE -letc1                                                             …Larme à l’œil, je récite les noms de ceux qui me précédèrent, me parlèrent au berceau ou dans les livres d’images. »

Extrait de  « JE SUIS DEBOUT »
POÉSIES de Lucien Suel 


Parcours de lecture

JE ME COUCHE -s

Sur babelio

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En clair

JE ME COUCHE -txt

Lucien Suel sur Publie.net

en son SILO

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les TAGS
donnent certains mots de la grille.

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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


Je lève l’oeil au plafond au ciel de lit au ciel de l’art. Je m’allonge dans l’herbe des allées.

Je me couche dans la luzerne entre les draps blancs et bleus du ciel au milieu des âges. Des visages souriants me regardent.

Larme à l’oeil, je récite les noms de ceux qui me précédèrent, me parlèrent au berceau ou dans les livres d’images.

PLANÈTES ET DESTINS – DON NEROMAN – 1



   CE N EST PAS REGARDER LE CIEL-letc1 
 

De l’essai
« Planètes et destins»

de Don Néroman

Plus facile (cliquer)
CE N EST PAS REGARDER LE CIEL-letc

Parcours de lecture
CE N EST PAS REGARDER LE CIEL-s

En clair (sur babelio)

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CE N EST PAS REGARDER LE CIEL-txt

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Un extrait plus complet
CE N EST PAS REGARDER LE CIEL-txt2

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L’homme ne regarde plus le ciel …
Ce n’est pas regarder le ciel que d’y chercher des conquêtes et des proies nouvelles, comme si la Terre épuisée ne pouvait plus suffire à nos insatiables besoins.