Il est bien plus facile à la science de définir pour l’art (qui n’en demandait pas tant*), les divines pro-portions ou les canons de la beauté
que de donner la moindre indication à propos de ce qui, dans le déséquilibre et le défit à ces normes produit un frémissement aux caractéristiques tout à fait aléatoires, du coeur à la peau.
L’image de synthèse, la musique qualité cd, ont longtemps fasciné du fait de la disparition, du grain, de la poussière.
Mais c’est une amplitude excessive (dosée) des hanches (d’un tissus) …, une note un peu en avance, en retard par rapport à la norme de la partition …, qui créent la grâce.
[ceci n’est bien sur
– tout comme un poison –
utile/vrai qu’en quantité infime]
La beauté est souvent le résultat d’un effacement.
La grâce est toujours celui d’un ajout.
Dans une époque frileuse, craintive
et dont
toutes les expressions vitales sont scientifiquement normées
on préférera bien entendu
la beauté à la grâce.
* Je ne parle pas ici des artistes. Chez eux, les avis sont … très partagés.
il est pourtant certain désormais que l’art n’est lié ni à la grâce ni à la beauté et que depuis longtemps maintenant la laideur, le déséquilibre, les dysfonctionnements et dysharmonies font partie de l’expression artistique
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Tu parles ici de
l’art content pour rien ?
—
[il n’est pas le seul art
je connais des lieux silencieux
que la grâce habite
encore.]
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