Avignon 2016, clap de fin pour Brigetoun

[Du bleu dans son ciel
tacheté de blanc

dont elle s’est parée]


Brigetoun nous évoque sur
paumée
son dernier spectacle de l’année
en ce Festival d’Avignon 2016
en commençant par nous faire lever la tête.
PENDANT QUE J AVAIS LE DOS TOURNÉ-letcr2-exp(cliquer pour le parcours de lecture)

*

L’article entier avec hésitations, remords …
et partages    


 

 

Le terrier – Frantz Kafka (Laurent Margantin)

[Il y aurait toute une branche des mathématiques
à consacrer à la topologie de la ruse]


(En ces lieux où il met à disposition librement son travail
et celui d’autres auteurs,)
depuis le 25 avril 2015
Laurent Margantin donne une nouvelle traduction
de l’oeuvre de Frantz Kafka
« Le terrier 
ou la construction »
et ce, à raison d’une phrase par jour.

Un extrait de la troisième.

C EST VRAI QU IL Y A DES RUSES-letcr1-exp

(à cliquer pour avoir le parcours de lecture)

Le texte complet de cette phrase


http://www.oeuvresouvertes.net/
le site de Laurent Margantin

La page des liens vers les traductions journalières


C’est vrai qu’il y a des ruses qui sont si subtiles qu’elles se tuent elles-mêmes, je le sais mieux que personne et il est certainement bien téméraire d’attirer l’attention sur ce trou et ainsi de signaler la possibilité qu’il y ait ici quelque chose qui vaille la peine qu’on fasse des recherches.

[pour] Serge-Marcel

Dédié à Serge-Marcel Roche, et à sa série « Notes à propos d’un paysage »*
lui qui sait précisément doser
le regard et ce qui l’anime.


SI SUR LE PAYSAGE TU APPUIES-letcr1-exp

(cliquer l’image pour le parcours de lecture)

Le premier de sa série
   Le huitième  (en espère beaucoup d’autres)


De Serge-Marcel Roche, aux éditions Qazaq, lire (en numérique et gratuit)
lire « Journal de la brousse endormie« 

[Almanach] naissance des éditions Qazaq – … Zakane

[Nouveau recueil de poésie
aux éditions Qazaq]

Zakane
donne
« L’heure heureuse« 

Samedi 18 Juillet 2015

[L’oeil peut tout.]
J AI BESOIN DE VOS CHAIRS-letcr1-exp

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le texte


La présentation du recueil par Jan Doets sur le site « des cosaques des frontières »
L’heure heureuse : l’auteur Zakane a rejoint Éditions QazaQ – et des autres bonnes nouvelles


Les mots de Zakane


Proposition de lecture


je fume
mon café fume
et je vous regarde

il y a de la beauté en vous
sous la couche des peurs

je connais vos désirs
je suis passé
moi aussi
par cette transe
cette envie folle
de vous voir nu(e)s

vous voir
même sous votre peau
voir vos ruisseaux et vos torrents
votre fleuve de sang

j’ai décelé parfois
l’émoi et le sourire
le partage fugace
de cet écrin ouvert

l’espace d’un coup d’ailes

mais votre ombre
toujours

ce fantôme
qui porte un nom
un avatar
et qui jette des mots
des orthographes qui semblent réunir
mais qui n’y parviennent pas

ce fantôme
qui colle des photos
des images troublantes
oubliées
aussitôt qu’elles sont vues

j’ai connu cette vitesse lente
attente fébrile
de l’acquiescement

le compte n’y est pas
j’ai besoin de vos chairs
j’ai besoin
dans ma main
de soupeser la terre
détresser les cheveux
et puis manger les fleurs

je retourne au soleil
au silence du vent
et aux chants des oiseaux

[Almanach] … Philippe Aigrain

[Le jour où
il parvint au K]

Mercredi 16 Juillet 2014
en son
ATELIER DE BRICOLAGE LITTÉRAIRE 
Philippe Aigrain
donnait une lettre de plus à son
ABÉCÉDAiRE

KYRIELLE DE NOTES À LA KORA-letcr1-exp

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Le poème K en son entier

[Avec un air joué à la Kora par Toumani Diabaté]


kyrielle
de notes
à la kora
c’est elle
qui rit
nous roulons
nos karmas
dans la boue
peau à peau
KO
OK
lovés
volés
salis
lavés

[Almanach] … Robert Louis Stevenson

[Comment descendre de la scène]

Dimanche 15 Juillet 2012
les éditions Publie.net
donnaient
Le Club du Suicide
de
Robert Louis Stevenson

 

 NOUS SAVONS BIEN QUE CETTE VIE-letcr1-exp*

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L’extrait complet


Quarante livres, c’est le prix d’entrée dans le Club du suicide.
– Le Club du suicide, répéta Florizel, que diable est-ce que cela ?
– Écoutez, dit l’inconnu, ce siècle est celui du progrès, et j’ai à vous révéler le progrès suprême ! Des intérêts d’argent et autres appelant les hommes à la hâte dans différents endroits, on inventa les chemins de fer ; puis, les chemins de fer nous séparant de nos amis, il fallut créer les télégraphes, qui permettent de communiquer promptement à travers de grands espaces. Dans les hôtels même, nous avons aujourd’hui des ascenseurs qui nous épargnent une escalade de quelques centaines de marches. Maintenant nous savons bien que cette vie n’est qu’une estrade faite pour y jouer le rôle de fou tant que la partie nous amuse. Une commodité de plus manquait au confort moderne, une voie décente et facile pour quitter cette estrade, l’escalier de derrière menant à la liberté, ou bien, comme je viens de le dire, la porte dérobée de la Mort. Le Club du suicide y supplée. N’allez pas supposer que, vous et moi, nous soyons seuls à professer un désir essentiellement légitime. Bon nombre de nos semblables ne sont arrêtés dans leur fuite que par certaines considérations. Les uns ont une famille qui serait cruellement frappée ou même accusée, d’autres manquent de courage, les préparatifs de la mort leur font horreur. C’est mon cas. Je ne peux ni approcher un pistolet de ma tête ni presser la détente ; quelque chose m’en empêche ; quoique j’aie le dégoût de la vie, je n’ai pas assez de force pour en finir. C’est à l’intention de gens tels que moi et de tous ceux qui souhaitent d’être fauchés sans scandale posthume que le Club du suicide a été inauguré.