LAQUES – GABRIEL FRANCK – 4

 

Laques - couvertureChez Publie.net
Laques
Gabriel Franck
« …il s’agit d’un récit écrit dans son incomplétude même, la moitié des pages du livre étant volontairement manquantes, plongées dans un silence qui accompagne et rythme la lecture. »

(A lire de préférence sur tablette … pour une lecture aléatoire)

————–


LE VENT LUI FAISAIT COULER - letcr1

…d’un geste droit et dépourvu d’hésitation »

 —

Extrait du roman « fantôme »* « Laques »

de Gabriel Franck

 —-
(* C’est la dénomination qui plait le plus à l’auteur)

Parcours de lecture
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LE VENT LUI FAISAIT COULER - sr

L’extrait

LE VENT LUI FAISAIT COULER - txt0r

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LE VENT LUI FAISAIT COULER - txt1r

 

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Chez Gabriel Franck

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Le vent lui faisait couler des larmes non voulues, dont elle avait honte et qu’elle séchait périodiquement d’un geste droit et dépourvu d’hésitation, un mouchoir toujours froissé entre les doigts longs, le majeur qu’elle avait seul bagué d’un anneau d’or lourd et crénelé ; elle attendait durant la journée des visites plus ou moins régulières, des hommes venaient la voir qu’elle abritait de gestes répétés et précis, habiles ; dans l’intervalle elle était souvent sur le seuil, l’épaule confrontée à la roche, ne pensant à rien, accueillant les larges rations du vide qui venaient lentement la recouvrir, et reconfigurer ses propres saillies et coordonnées ;

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 9

[Ceux de la Saumaie sont
bien au-delà de la peur.]

 CE QUE VOUS IGNOREZ - letcr1-exp

—-

Une lecture plus facile
pour s’initier aux mots liés
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CE QUE VOUS IGNOREZ - letcr1-expSR

  —     

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

CE QUE VOUS IGNOREZ - sr

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En clair  sur babelio

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CE QUE VOUS IGNOREZ - txt0r

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CE QUE VOUS IGNOREZ - txt1r


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Ce que vous ignorez, c’est que cela n’a pas de sens pour nous vraiment d’avoir peur de l’orage et d’échapper à l’orage. A quoi bon ? Quelle sorte de vie la foudre briserait ? Mais nous pensons à quelque chose qu’il y a plus loin toujours plus loin, sans rien comprendre, et nous vivons comme cela de jour en jour.

BALIVERNES HIVERNALES – JY – 1 –

« Balivernes hivernales est …

 L HISTOIRE DE PERCEPTIONS FURTIVES - letcr1-exp

Extrait des « Balivernes hivernales »

de JY

Pour une lecture plus facile
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L HISTOIRE DE PERCEPTIONS FURTIVES - letcr1-expSR

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Balivernes Hivernales est l’histoire de perceptions furtives, au commencement de l’écriture d’un traité d’esthétique du désarroi.

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 8

[Les limites de la raison
la raison des limites ]

MEME LA RELIGION SI TU Y TIENS - letc1-exp1

Un conseil qui (heureusement) ne sera pas suivi
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Une lecture plus facile
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MEME LA RELIGION SI TU Y TIENS - letc1Sr

  —     

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

MEME LA RELIGION SI TU Y TIENS - sr

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MEME LA RELIGION SI TU Y TIENS - txt0r

Un extrait plus long

MEME LA RELIGION SI TU Y TIENS - txt1r


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Maintenant, lui disait un ami, tu sais ce que tu fais et ou tu vas.
A notre époque nous avons la chance de pouvoir vivre librement sans nous monter la tête. Il faut mettre les sentiments à leur place et de pas les laisser déborder.
Même la religion, si tu y tiens, tu la gardes dans ses limites.
Alors L’amour.

LAQUES – GABRIEL FRANCK – 3

Laques - couvertureChez Publie.net
Laques
Gabriel Franck
« …il s’agit d’un récit écrit dans son incomplétude même, la moitié des pages du livre étant volontairement manquantes, plongées dans un silence qui accompagne et rythme la lecture. »

(A lire de préférence sur tablette … pour une lecture aléatoire)

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ILS ETAIENT D ACCORD SANS - letcr1-exp —

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Extrait du roman « fantôme »* « Laques »

de Gabriel Franck

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(* C’est la dénomination qui plait le plus à l’auteur)

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elle privilégiait une approche frontale, ce qui les différenciait ; car lui tournait autour, usait de circonvolutions et approches multi-plissées, une façon comme une autre, comme s’il regardait une idole en buste ; le cercle concentrique était son principal moyen de transport, alors qu’elle abordait toute chose comme une propriété nouvelle à fouler ; mais ils étaient d’accord sans le savoir encore sur la multiplicité des modes d’assauts qu’on doit pouvoir porter vers l’autre ; et ils étaient toujours tous deux comme chacun à un coin aigu d’une rue, prêts à se rentrer dedans à une vitesse accrue, deux phénomènes météorologiques synchroniques et opposés, ils glissaient l’un vers l’autre à la rencontre d’un choc inévitable,

ET … BASTA ! – LEO FERRE – 2

Il y deux ans, un HORS-SÉRIE du « Monde » était consacré à Léo Ferré
(Le système décimal influence notre souvenir des disparus)

ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - letcr1-exp

Cette citation pourrait être dans la chanson  « ET … BASTA »
mais ne s’y trouve pas.

—-

Parcours de lecture si tu veux lire cela un peu plus vite
(pourtant … découvrir les mots de Léo peu à peu, en les sirotant …)

ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - sr

 

 

En clair
ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - txt1r

Je ne peux m’empêcher de penser à un poète
lui aussi « debout » et la gueule bien ouverte.
Lucien Suel


On ne fait pas de la poésie avec des tracts
On la fait avec la gueule bien ouverte
Sur des verbes habituels
Et de préférence actifs.

BLANCS – LOUISE IMAGINE ET JEAN-YVES FICK – III- Parole les fonds noirs II.

SOIS LE SILENCE DANS L ATELIER - letcr1-exp


 Extrait de  « BLANCS » (III- Parole les fonds noirs II..)
Photographies de Louise Imagine et Textes de Jean-Yves Fick


Parcours de lecture

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Chez Publie.net : Jean-Yves Fick

Louise Imagine

D’autres mots de Jean-Yves Fick gammalphabet
D’autres passages de Louise Imagine PASSAGES ALEATOIRES – LA VILLE


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clapot de voix
sois le silence 
dans l’atelier 
tu fais pénombre 
où tu écoutes
l’heure s’enroule

LES LOIS DE L’IMITATION – GABRIEL TARDE – 1

Illustration de la manière dont on peut faire dire à un auteur
le contraire de ce qu’il a écrit.

L’art de la citation peut être approché de celui de la photographie.
Le matériaux existe, il est « cadré » par celui qui en saisit une partie
Tout est dans ce cadrage (pour la citation) et en grande partie dans
l’art du photographe.

On verra ici à quel point ce cadrage est important.


 

« On pourrait se demander …

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - letc1

 

 

Parcours de lecture de cette citation

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - sr

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ou lire dans un miroir )

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - txt00r

 


Pour ceux qui connaissent l’extraordinaire penseur qu’est Gabriel Tarde (dont on redécouvre  peu à peu la valeur des travaux) on pourrait effectivement se demander comment il a pu douter à ce point de l’utilité de la société humaine.

On sera rassuré à la lecture de la citation complète qui restaure l’homme dans toute sa dimension d’humaniste … (qu’on pourrait juger un tantinet utopiste, vu de là où nous trouvons actuellement.)

Ici, un exemple de cette citation « mal cadrée » (et même un peu maquillée du fait du point final ajouté)

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - citation falsifiée-r
(à retourner en cliquant)
Il est à remarquer que le point à la fin de la phrase n’existe pas, il a été ajouté par l’auteur de ce cadrage particulier de la phrase de Tarde.

On peut l’assimiler au maquillage d’une photo : suppression d’une partie et ajout d’une autre.

Lorsqu’on lit la citation complète on voit que Gabriel Tarde considère la société humaine comme l’outil propre à forger à la fois l’homme dans sa dimension individuelle et dans sa dimension sociétale.
Tout le contraire de ce que laisse penser la citation tronquée.

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - txt1r
(à retourner en cliquant)

Ajout du 28-12-2015 : J’ai voulu prévenir le site dicocitation de cette « erreur »
mon premier commentaire à disparu
et lorsque je tente de poster à nouveau, j’ai le message mis ci-dessous

réaction dico citation

J’espère que ma demande via leur compte twitter aura davantage d’effet…

 


 

On pourrait se demander jusqu’à quel point la société, ce long rêve collectif, ce cauchemar collectif, vaut ce qu’elle coûte de sang et de larmes si, cette discipline douloureuse, ce prestige illusoire et despotique, ne servait précisément à affranchir l’individu en suscitant peu à peu, du plus profond de son coeur, son élan le plus libre, son regard le plus hardi jeté sur la nature extérieure et sur lui-même, et en faisant éclore partout, non plus les couleurs d’âmes voyantes et brutales d’autrefois, les individualités sauvages, mais des nuances d’âmes profondes et fondues, aussi caractérisées que civilisées, floraison à la fois de l’individualisme le plus pur, le plus puissant, et de la sociabilité consommée.

CLIMATS- LAURENT GRISEL – 2

« le monde est sans intention
le monde est sensible  »
Laurent Grisel


Slow²Reading

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - letcr1-exp

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

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Parcours de lecture

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - sr

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OUI MEME TUES MEME DECHIRES - txt0r

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OUI MEME TUES MEME DECHIRES - txt1r

Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

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oui, même tués, même déchirés
nous reviendrons vous hanter
 
peuple Munduruku
en lutte contre la construction des barrages sur les rios Tapajós et Teles Pires
qui alimenteront en électricité
la colonie qui s’implantera sur leur territoire
qui viendra déranger les jaguars
 
barrage qui noiera ce village et ces rives et ces arbres
le cacique Lamberto Painha dit :
« singes, oiseaux, Indiens, tous, nous tous nous allons perdre nos foyers »
 
peuple en lutte contre la construction d’une voie navigable sur le fleuve
qui leur volera leur fleuve
qui est leur eau à boire, leur bain et leur baignade
leur pêche

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 23

Un livret dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
(28 extraits provenant de quatorze romans et nouvelles
à redécouvrir en mots liés)
Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

(cliquer sur l’image pour lire le livret)


 LES BOURDONS TRAVAILLAIENT - letcr1-exp


Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Le champ s’arrêtait de frémir, quand un orage venait, accueillant les bruits humains, la cloche et l’enclume, les pas sur la route.
Est-il possible que la vie soit ainsi ? Jacques et Jeanne travaillaient au jardin et leur tristesse était grande.
Autour de la rivière des marais s’étendent, dans lesquels ont voit une barque noyée dont la proue est au-dessus de l’eau. Les mouches à tête rouge viennent s’y poser. Un oiseau de proie a traversé, volant bas, près de son image reflétée dans l’eau, et vers les troncs échoués, des rats se sont élancés à la nage.
Entre la rivière et le village, des peupliers sont dressés. Lorsque l’orage approche, arrêtant le vent, l’essaim de leurs feuilles qui est le plus élevé résonne, car il perçoit encore une brise.
Les nuages se croisent. Le ciel de l’été devient plus grand.
Quelle détresse ou quelle joie familière ce peut être de regarder cette vieille femme chargée de sa hotte et qui rentre au village par un chemin.
Puis nous nous souviendrons aussi de ce chien abandonné que nous avons vu boire dans l’ornière, après la pluie, et dont un rayon de soleil oblique éclairait les yeux.