
humain
La panthère des neiges – Sylvain Tesson
A la poursuite pacifique de la panthère des neiges, en compagnon de Vincent Munier, lors des nombreux moments de guet immobile dans un froid (-20°C) qui ralentit suffisamment la pensée pour y geler ce qui la parasite, Sylvain Tesson se donne le temps de questionner l’humain et en particulier celui qu’il est lui-même.
« Hier, l’homme apparut, champignon à foyer multiple. Son cortex lui donna une disposition inédite :
À la douleur, s’ajoutait la lucidité. L’horreur parfaite. »
(La photographie est de Vincent Munier)
Communiquer avec l’immensité – Serge Marcel Roche
L’ART et la PENSÉE fait écho à ce que dit de façon bien plus large Serge Marcel Roche dans l’opus 86 de Ma vie au village
(qu’il rattache également à son glossaire incertain)
Photo de Serge Marcel Roche empruntée à Graffitis dans la brousse
[Pour une lecture plus rapide cliquer sur l’image)
Lire le texte en son entier ici
De Serge-Marcel Roche, aux éditions Qazaq, lire (en numérique et gratuit)
lire « Journal de la brousse endormie«
Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant
Foison d’oiselles d’oiseaux, qui sont de l’aube plutôt, si leur vol se dessinait dans l’air, s’incarnait en une couleur selon leur espèce, quel tableau à mourir de joie.
Ne suis-je plus qu’une ombre sur la véranda à qui l’on porte un peu de pitance, du gésier de poulet, une silhouette qui s’efface, ou comme une forme humaine en peinture chinoise assise au bord de l’eau. J’incruste encore le papier, une main me grattera la face au couteau.
Sommeilleux dans l’immobile à guetter l’occasion, le voyage, et demeurant souvent sans rien attendre, je pars du récepteur organique, de sa fixité mouvante. L’œil reçoit ce qu’il regarde, puis la vision se forme à l’intérieur de lui. Que dit le devant moi, à portée, je l’ignore. Peut-être est-il en nous un autre que le langage humain, un secret parler comme celui des choses, des plantes et des bêtes, communiquant avec l’immensité ou le plus petit rien, la luciole d’hier au coin de la fenêtre, la blancheur minuscule d’une fleur de gramine. Lâcher les mots pour cet idiome, sa fluidité. L’image de la vision, alors en l’œil, est une voix. Je l’écoute qui ne parle pas, je la regarde aussi, je m’étonne.
LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 30
« Et tandis qu’il secouait la vitre, le visage collé au carreau, il aperçut, grâce à un coude du chemin, une forme blanche qui courait. C’était, hagard et affolé, le grand pierrot de la fête,…
… Puis tout disparut. »
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Extrait du roman « Le grand Meaulnes » de Alain Fournier
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Et tandis qu’il secouait la vitre, le visage collé au carreau, il aperçut, grâce à un coude du chemin, une forme blanche qui courait. C’était, hagard et affolé, le grand pierrot de la fête, le bohémien en tenue de mascarade, qui portait dans ses bras un corps humain serré contre sa poitrine. Puis tout disparut.
ALFRED CHAPUIS – LES AUTOMATES DANS LES ŒUVRES D’IMAGINATION
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Extrait de l’essai
« Les automates dans les oeuvres d’imagination »
de Alfred Chapuis
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