COLLINE – JEAN GIONO – 15

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture

[D’un jour à l’autre en ces collines
le temps change
et la rumeur aussi.]

L EAU ELLE MEME NE CHANTE PAS - letcr1-exp


(Nouvelle ou nouveau venu(e) ?
pour toi, lecture plus facile avec
le lien entre les mots

A cliquer pour retourner )

L EAU ELLE MEME NE CHANTE PAS - letc1-sr

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

L EAU ELLE MEME NE CHANTE PAS - sr

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En clair

L EAU ELLE MEME NE CHANTE PAS - txt0r

Un extrait plus long

L EAU ELLE MEME NE CHANTE PAS - txt1r

  (Janet est à l’agonie
autour de lui
pour conjurer le sort
des histoires étranges
naissent sur les lèvres.
Ici il est question d’un crapaud)

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Hier encore, le ciel était l’arène du bruit ; des chars, des cavales aux sabots de fer y passaient dans un grondement de galop et des hennissements de colère.
Aujourd’hui, le silence. Le vent a dépassé la borne et court de l’autre côté de la terre.
Pas d’oiseaux.
Silence.
L’eau, elle-même, ne chante pas ; en écoutant bien, on entend quand même son pas furtif : elle glisse doucement, du pré à la venelle sur la pointe de ses petits pieds blancs.

POUR RIRE -11- (Lélio Lacaille)

Une nouvelle grille
pour rire
chaque heure aujourd’hui


Grille de 17h00


Pour distraire la veillée de Noël
à jouer entre deux plats
notamment ceux qui ont internet sur la télé.
La première lettre de chaque mot est
mise en couleur et en italique.
Chaque mot est entouré d’une limite.
La phrase à déchiffrer est composée de mots qui se suivent.

LES SOURCES DES JOURNALISTES - letc1

Lélio Lacaille s’interroge
à propos de la qualité de ce que nous ingérons.


 LES SOURCES DES JOURNALISTES - sr

Pour le parcours de lecture
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LES SOURCES DES JOURNALISTES - txt0r


Les sources des journalistes ont parfois une eau bien trouble.

LANCEUR DE GRAINE (Théâtre) – JEAN GIONO – 2

Slow²Reading
EH BIEN REGARDEZ MOI - letc1


(Une lecture plus lente
à cliquer)

EH BIEN REGARDEZ MOI - le1

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Extrait du  « Theatre de jean giono. le bout de la route suivi de lanceurs de graines suivi de la femme du boulanger. »
de Jean Giono

La femme du boulanger Acte I – Scène VII

parcours de lecture

EH BIEN REGARDEZ MOI - s

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En clair

EH BIEN REGARDEZ MOI - txt0

En réaction à la pièce de Pagnol
l’homme du bord de mer
(et pas n’importe laquelle : la méditerranée)
qui s’appuie sur une partie d’une de ses oeuvres (Jean le Bleu)
Giono a écrit sa propre version de « La femme du boulanger »
celle de l’homme des montagnes
plus âpre, moins … marseillaise.

Acte I, Scène VII
la page de l’extrait

la femme du boulanger ACTE I SCENE VII

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Un livret
dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture


Eh ! Bien,regardez-moi.
Vous croyez que c’est votre eau chaude qui va me faire repartir le sang ?

Histoires du delta – LAN LAN HUÊ – 1

Histoires du delta - couverture« Le balcon », « La fente »,
« Potamomancie », « Dans un pli de l’âme » et « Ramayana » relatent des historioles de ce delta du Sud  du Viêtnam où
elles ne sont pas seulement particularités régionales. Mais aussi et surtout mémoires. Plurielles, effacées, transformées. En transit.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 L’illustration est de la main de Lan Lan Huê


   LES GENS SE REGROUPENT - letcr12 

  

 « Histoires du delta »
de Lan Lan Huê

Extrait de   « Dans un  pli de l’âme »

Itinéraire de lecture

LES GENS SE REGROUPENT - s

En clair  sur babelio

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LES GENS SE REGROUPENT - txt0

 un extrait plus long

LES GENS SE REGROUPENT - txt1




Les gens se regroupent pour manger autour d’une table. Du riz blanc, des plats sautés. Liserons d’eau, canard, crevettes. Tout simplement.
Puis chacun chante un air. Parfois c’est le même, repris tour à tour. Avec ces histoires éternelles, famille, père, mère, beau–père, belle–mère aux présences dérangeantes, urticaires contrariants de la vie. Piété filiale, devoirs déclinés aux multiples. Liens. Contraints. Regrets. Passé. Tout le monde connaît.

plus marcher.

LES POUVOIRS DE LA PAROLE – RENÉ DAUMAL – 4

                        « L’Homme vint et dit :  …« 
C EST UNE FEMME - letc1

 … L’Assoiffé lui cria d’aller raconter ses balivernes ailleurs ? L’Amoureux voulut lui sauter à la gorge, mais l’Opticien le retint en ricanant et en disant : « Tu vois bien c’est un pauvre fou« 

Lecture plus lente

C EST UNE FEMME - le-n&b

Extrait du recueil d’essais
« Les Pouvoirs de la parole – Essais et notes 2 »
de René Daumal

Parcours de lecture

C EST UNE FEMME - s

En clair sur babelio

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C EST UNE FEMME - txt00

L’extrait complet

C EST UNE FEMME - txt1


Les TAGS
donnent certains mots de la grille.

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L’Homme vint et dit : « c’est une femme qui revient de la fontaine avec une carafe d’eau limpide. »
L’Assoiffé lui cria d’aller raconter ses balivernes ailleurs ? L’Amoureux voulut lui sauter à la gorge, mais l’Opticien le retint en ricanant et en disant : « Tu vois bien c’est un pauvre fou »

COLLINE – JEAN GIONO – 12

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture








LE CIEL EST COMME - letc1

(Une lecture plus lente
à cliquer)

LE CIEL EST COMME - let1

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LE CIEL EST COMME - s

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LE CIEL EST COMME - txt0

Un extrait plus long

LE CIEL EST COMME - txt1

  (Janet est à l’agonie
mais jamais il n’aura été
aussi présent
sur SA colline)

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Deux jours et deux nuits le vent a soufflé. Il était chargé de nuages ; maintenant il pleut. L’orage qui bouchait les défilés du fleuve s’est levé. Comme un taureau fouetté d’herbes, il s’est arraché à la boue des plaines ; son dos musculeux s’est gonflé ; puis il a sauté les collines, et il s’est mis en marche dans le ciel.
Il pleut. Une petite pluie rageuse, irritée puis apaisée sans motif, lardée des flèches du soleil, battue par la rude main du vent, mais têtue. Et ses pieds chauds ont écrasé l’avoine. Le peuple des hirondelles et des merles bruit dans les arbres.
Le ciel est comme un marais où l’eau claire luit par places entre les flaques de vase.

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 21

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
(28 extraits provenant de quatorze romans et nouvelles
à redécouvrir en mots liés)
Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

(cliquer sur l’image pour lire le livret)




ILS PARLERENT - letc1

 (Pour une lecture plus ralentie encore)

ILS PARLERENT - let1


Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

ILS PARLERENT - s

En clair  sur babelio

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ILS PARLERENT - txt0


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Ils parlèrent peu, à cause de l’étonnement qu’ils avaient de se revoir. Leurs pieds brisaient la glace des flaques d’eau.

beloumbeloum* – contes de l’équateur – JAN DOETS -1

beloum beloum - contes de l'équateur - couvertureJan Doets de son territoire où il abrite les cosaques des frontières, évoque les terres qu’il connait bien pour y avoir vécu, et leurs habitants dont il a reçu une part de la mémoire en partage.
L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ  ici

*beloumbeloum délicieux pluriel (peut-on être moins numérique) de beloum

« Les gens qui vivaient sur les dunes traversaient les marécages par canoë, pour la pêche et la chasse aux oiseaux…  ILS Y RENCONTRAIENT-letc1

                                                                                  …, qu’ils appelaient
femmes blanches, les dames blanches. »

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Extrait du recueil
«beloumbeloum – contes de l’équateur »
de Jan Doets

Itinéraire de lecture

ILS Y RENCONTRAIENT-s

En clair  sur babelio

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ILS Y RENCONTRAIENT-txt2


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


Au Moyen Âge et avant, les régions derrière les dunes le long de la mer du Nord, des Pays-Bas et Flandre jusqu’au nord de la France étaient couvertes par de grands marécages. Les gens qui vivaient sur les dunes traversaient les marécages par canoë, pour la pêche et la chasse aux oiseaux. Ils y rencontraient souvent des esprits aquatiques, des fantômes brumeux frôlant les eaux, qu’ils appelaient femmes blanches, les dames blanches.
Esprits aquatiques. Ils règnent dans le monde entier. Les dragons chinois et japonais sont des esprits de l’eau. Pendant deux séjours au nord-ouest de Bornéo pour une période totale de onze ans, je rencontrais les Melanau et étudiais leur culture. Ils croient en l’existence de tels esprits, quelle que soit leur religion.

COLLINE – JEAN GIONO – 08

                          « J’ai crié : Janet. Oh Janet. Rien. Il ne répondait pas. Sur le coup je ne me suis guère inquiété …

JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-let

                                                                              … C’est sa manière à lui. Je lui ai dit cent fois : Un beau jour vous vous noierez. Ça lui fait autant. »

Extrait du roman « Colline»
de Jean Giono

parcours de lecture

JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-s

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En clair (sur babelio)

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JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-txt

Un extrait plus complet

JE LE CONNAIS IL SE COUCHE DANS L HERBE ET TANT QUE L EAU NE LUI CHATOUILLE PAS LA TETE IL NE SE REVEILLE PAS-txt2

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 N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


— Alors, qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ?
Gondran pousse son verre et tousse. Un temps. Il tousse encore. Il tire son verre, s’accoude et, enfin :
« C’est le beau-père. Ça lui a pris l’autre nuit en arrosant le pré. Je l’avais mis au bout pour m’avertir quand l’eau arriverait ; moi, je surveillais la martelière. Je sais qu’il est venu deux ou trois fois à la maison pour boire, je l’ai vu passer sous la lune, puis, d’un long moment il n’a plus bougé.
« J’ai crié : Janet. Oh Janet. Rien. Il ne répondait pas. Sur le coup je ne me suis guère inquiété ; je le connais : il se couche dans l’herbe et tant que l’eau ne lui chatouille pas la tête il ne se réveille pas. C’est sa manière à lui. Je lui ai dit cent fois : Un beau jour vous vous noierez. Ça lui fait autant…
« Donc, il ne répond pas. Je me pensais : “Quand même : c’est étonnant que l’eau ne soit pas encore là-bas.” Seulement avec ces putains de trous de taupes, on ne sait jamais. Et je débouche le gros canal à coups de bêche.
« L’eau coulait à plein. L’herbe chantait, comme du vent. Au bout d’un moment, je crie encore. Rien. Ça, c’était plutôt drôlet. Je descends en faisant le tour. Je n’avais pas de fanal. À vous dire vrai, j’avais peur : Ça, si tu le trouvais mort. À son âge.
« Il était tout de son long étendu et raide. L’eau arrivait à un doigt de sa bouche. Pour le sortir de là, ça n’est pas allé tout seul. Je me suis enfoncé dans la terre mouillée jusqu’aux genoux.
« Nous l’avons couché. Depuis, il mange, il boit, il chique, il parle, il remue les doigts et la moitié des bras ; le reste, c’est de la souche morte.
« Allez un peu le voir.
— Je suis venu pour ça. »
Il déguste son verre à petits coups, lisse la corne de son sourcil, puis il entre dans la cuisine où s’affaire, aussitôt, la voix blanche de Marguerite.