Giono exhorte à se poser les questions – dont il est d’usage de court-circuiter la réponse – en soi même … pourvu qu’il y reste encore un lieu qui n’ait pas été colonisé par le prêt à penser et la paresse naturelle de l’être.
« Mon sacrifice ne sert à rien; qu’à faire vivre l’état capitaliste. Cet état capitaliste mérite-t-il mon sacrifice ?
Est-il doux, patient, aimable, humain, honnête ?
Est-il à la recherche du bonheur pour tous ?
Est-il emporté par son mouvement sidéral vers la bonté et la beauté: et ne porte-t-il la guerre en lui que comme la terre emporte son foyer central ?
F S