Un livret gratuit
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Cliquer sur le titre pour télécharger le cahier N°1
Livret « Pour saluer Giono »
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(Présentation … intention … rappel)
Albin s’épanche
et présente celui qui est
cause principale de son malheur.
On se mettrait à le détester … par avance
pourtant Albin ne semble pas lui vouloir du mal
alors même que la description qu’il en fait
nous donne
un voyou de la ville.
–

Cet an là, y avait avec nous un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis, la peau sur l’os et un tatouage à la paume où il y avait écrit » merde « . Il tripotait le blé avec ça !
Il s’appelait Louis. Crevé, fin crevé. La gerbe tremblait au bout de sa fourche, et toujours à s’en prendre au bon Dieu. Comme si c’était lui le responsable !
Au fond, c’était peut-être la première fois qu’il travaillait.
Maintenant
…
… Ça va.
C’était pas un mauvais compagnon, non, mais hors du travail.
Il chantait en tournant sa tête comme une poule ; il blaguait. Ah, pour l’avoir à la langue, c’était toujours trop tard !
Cet an là, y avait avec nous un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis, la peau sur l’os et un tatouage à la paume où il y avait écrit » merde « . Il tripotait le blé avec ça !
Il s’appelait Louis. Crevé, fin crevé. La gerbe tremblait au bout de sa fourche, et tojours à s’en prendre au bon Dieu. Comme si c’était lui le responsable ! Au fond, c’était peut-être la première fois qu’il travaillait. Maintenant que je sais un peu la vie, je crois qu’il avait dû faire une chose sale et qu’il avait changé d’air pour quelque temps. Ça va.
C’était pas un mauvais compagnon, non, mais hors du travail. Il chantait en tournant sa tête comme une poule ; il blaguait. Ah, pour l’avoir à la langue, c’était toujours trop tard !
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