
(Présentation … intention … rappel)
Le narrateur (l’auteur ?) entre en contact
avec Albin,
l’homme,
sa présence toute particulière,
et avec
ce qui crée en lui – le silencieux – ce flot de paroles
qui n’attendaient qu’une oreille attentive
et qui lui dévore le cœur.
–
L’occasion pour Giono
d’un presque poème en prose
évoquant une autre présence
celle de la nuit d’été
… pour celui dont le corps est fatigué
–

C’est pas de ça, qu’il me fait ; les mauvaises raisons c’est rien pour moi. Ce que j’ai, c’est du sérieux et ça compte ; ça m’est rentré dedans …

…Tant vaut mieux que je parte.
Après ça, y avait plus besoin de rien dire, vous pensez bien. Il était lancé. Ça allait tout seul.
Le patron, ce soir-là, pansait son accordéon avec de la colle de pâte et des morceaux de vieux corsages; on avait la paix.
Il faisait une belle nuit d’été, étendue toute nue sur les beaux ormes. Le boulevard était vide ; un vent léger y jouait avec la poussière, comme un gosse..
C’est pas de ça, qu’il me fait ; les mauvaises raisons c’est rien pour moi. Ce que j’ai, c’est du sérieux et ça compte ; ça m’est rentré dedans petit à petit comme un fil d’eau, et, maintenant, c’est gros et lourd sur mes jambes et ça m’empêche d’être heureux au soleil. Tant vaut mieux que je parte.
Après ça, y avait plus besoin de rien dire, vous pensez bien. Il était lancé. Ça allait tout seul.
Le patron, ce soir-là, pansait son accordéon avec de la colle de pâte et des morceaux de vieux corsages; on avait la paix.
Il faisait une belle nuit d’été, étendue toute nue sur les beaux ormes. Le boulevard était vide ; un vent léger y jouait avec la poussière, comme un gosse.
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