Mois: mars 2017
Qui pense ? … Pierre Lévy – Les technologies de l’intelligence
*
[Un français
a pensé
– en philosophe
et en praticien de ces domaines –
depuis plus de 30 ans
les technologies de l’intelligence,
les a imaginées au service de
l’intelligence collective.
Il enseigne actuellement au Canada.
…
En France
dans toutes les conférences auxquelles j’ai assisté
la quasi totalité des intervenants* n’avait pas lu
les ouvrages de ce chercheur
et réinventait
au fil des ans
au mieux
de pauvres réductions
des développements de Pierre Lévy]

» …
Sont-ce encore les structures
les langues
les épistémè
ou les inconscients sociaux
qui pensent en nous ?
En développant le concept d’écologie cognitive
je défendrai l’idée d’un collectif pensant homme-choses
collectif dynamique
peuplé de singularités agissantes et de subjectivités mutantes
aussi loin du sujet exsangue de l’épistémologie
que des structures formelles
qui ont fait les beaux jours de la « pensée 68 » » (1990)
*
*…L’un des moindres n’est pas Gilles Dowek
primé pour « Les métamorphoses du calcul » par un collège de philosophe (!!!**)
qui à l’issu d’une de ses conférences
(Le thème en était « Matière et Pensée »
Gilles Dowek n’y a parlé que de la matière et du calcul,
jugeant, en fin de conférence, le « concept de pensée peu pertinent » )
alors que je l’interrogeais à ce propos : m’a dit
songer à se pencher un jour sur cet auteur qu’on lui avait conseillé de lire.
(Il aurait du commencer par cela ! La première étape du traitement d’un sujet
étant, d’ordinaire, l’exploration de l’existant.)
** On peut songer, pour la philosophie, au film
« MON DIEU, COMMENT-SUIS-JE TOMBÉ SI BAS ? »
de Luigi Comencini
Parole vive …
*
[ce que
peut-être
seul
l’oiseau
sait vraiment
donner
?]
*
(l’image est empruntée ici )

j’aime la parole qui comme une fleur redonne au centuple ce qu’elle a reçu de lumière en beauté en joie de vivre et en parfum.
Au Nom de Qui … Yan Kouton
*
[vouloir
…
fuir
…
appuyés
…
sur nos corps
?]
*
Extrait d’un poème de
Yan Kouton
et emprunt de l’image
Texte entier
en son espace d’écriture en ligne
Yan Kouton chez JAN DOETS
(les cosaques des frontières)
Ce mauvais vouloir
Qui embarrasse
Qui erre parfois
Jusqu’à l’aube
Vestige d’un sacrifice
On l’anéantit
On attend la
Matinée favorable
Qui fera fuir
La nuit et
Reculer l’épreuve
On attend ce qui
Se passe entre nous
Quand appuyés
Contre le jour limpide
On échappe
A la méprise
Sa douleur tenace
Alors on use
De ce vent coulis
Sur nos corps
Le péché … Georges Bataille
*[comme un écho
par anticipation
à
d’autres fragilités
et d’autres
lieu
…]
Extrait de « Discussion sur le péché » Georges Bataille
« Devant ceux qui possèdent un motif, une raison, je ne regrette rien, je n’envie personne. Je les presse au contraire de partager mon sort. Je sens ma haine des motifs et ma fragilité comme heureuses. L’extrême difficulté de ma situation est ma chance. Je m’enivre d’elle.
Mais je porte en moi, malgré moi, comme une charge explosive, une question :
QUE PEUT FAIRE EN CE MONDE UN HOMME LUCIDE ? PORTANT EN LUI UNE EXIGENCE SANS ÉGARDS. »
Dérives – Jean-Yves Fick – [revue « La piscine » N°1
[ici
a une âme
qui paraît morte
et pourtant
dort
et crie
encore]
*
Extrait du poème « dérives » de Jean-Yves Fick
publié dans le numéro 1 de la revue « La piscine »
(Thème de ce volume « L’âme des Lieux sans Âmes« )
Celui du prochain numéro est « Incidences, coïncidences«
La photographie est empruntée à l’auteur
et provient de son site
—-
Le lieu d’écriture virtuelle de Jean-Yves Fick : Gammalphabet
Ses recueils aux éditions Publie.net
Une nature morte tâche d’huile l’aube assasine le soir et transfigure ici
Le dodécalogue de Lucien Suel – 12
[comment s’extraire
du bruit de fond
aux odeurs
et acidités
métalliques.]
*
« … ceci adressé aux mangeurs de cervelle. »
Le poème de Lucien Suel : Les dérivées (121-124)

























