*
[Un français
a pensé
– en philosophe
et en praticien de ces domaines –
depuis plus de 30 ans
les technologies de l’intelligence,
les a imaginées au service de
l’intelligence collective.
Il enseigne actuellement au Canada.
…
En France
dans toutes les conférences auxquelles j’ai assisté
la quasi totalité des intervenants* n’avait pas lu
les ouvrages de ce chercheur
et réinventait
au fil des ans
au mieux
de pauvres réductions
des développements de Pierre Lévy]
» …
Sont-ce encore les structures
les langues
les épistémè
ou les inconscients sociaux
qui pensent en nous ?
En développant le concept d’écologie cognitive
je défendrai l’idée d’un collectif pensant homme-choses
collectif dynamique
peuplé de singularités agissantes et de subjectivités mutantes
aussi loin du sujet exsangue de l’épistémologie
que des structures formelles
qui ont fait les beaux jours de la « pensée 68 » » (1990)
*
*…L’un des moindres n’est pas Gilles Dowek
primé pour « Les métamorphoses du calcul » par un collège de philosophe (!!!**)
qui à l’issu d’une de ses conférences
(Le thème en était « Matière et Pensée »
Gilles Dowek n’y a parlé que de la matière et du calcul,
jugeant, en fin de conférence, le « concept de pensée peu pertinent » )
alors que je l’interrogeais à ce propos : m’a dit
songer à se pencher un jour sur cet auteur qu’on lui avait conseillé de lire.
(Il aurait du commencer par cela ! La première étape du traitement d’un sujet
étant, d’ordinaire, l’exploration de l’existant.)
** On peut songer, pour la philosophie, au film
« MON DIEU, COMMENT-SUIS-JE TOMBÉ SI BAS ? »
de Luigi Comencini