EN TAXI DANS JÉRUSALEM – SABINE HUYNH – ANNE COLLONGUES – 8

[L’oeil de sioux
du tout jeune
chauffeur
de taxi]

VOUS PARLEZ FRANÇAIS VOUS - letcr1-exp


(Sans image,
à cliquer)

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Extrait de « En taxi dans Jérusalem »

de Sabine Huynh

(« La demande en mariage »)

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parcours de lecture

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L’extrait

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 (à cliquer)

Un extrait plus long

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Une présentation du livre de
Sabine Huynh & Anne Collongues sur publie.net

Un entretien avec Sabine Huynh sur Radio Kol Israel
L’auteure y évoque la réactivité de l’édition numérique en général et de Publie.net en particulier. Elle y donne également des touches de couleur d’ « en taxi dans Jérusalem » … toutes les surprises, plus ou moins agréables, qu’une femme peut avoir en empruntant ce mode de transport dans la cité Israélienne.

Presque dire : son site


Les TAGS
donnent des mots de la grille.

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Ses dents sont très blanches. Ses cheveux à la brosse sentent le gel. Sa peau est bronzée. Son visage est rayonnant, même s’il paraît un peu émacié. Il a l’air très jeune. Il porte un jeans marron délavé et un tee-shirt moulant bleu électrique sur lequel je peux lire les mots FOLLOW ME en lettres noires pailletées. Il s’agite sur son siège. Il monte le son, le baisse, change de station de radio. Il me regarde à la dérobée.
« Vous travaillez à la mairie ?
— Non, pas à la mairie, mais à côté.
— Vous ne seriez pas agent du Mossad ou un truc comme ça, par hasard ?
— Non, pourquoi me demandez-vous ça ?
— Je sais pas moi, parce que vous êtes bien habillée, vous paraissez asiatique mais vous parlez français, vous bossez à la mairie, vous avez l’air cool, comme une James Bond girl…
— Je ne travaille pas à la mairie !
— Bon. Vous voulez vous marier avec moi ?

Générateur de … décourcis*

SI TU CROISES L ABSURDE - LETCR1-EXP

                                                                                  …Prends lui la main. »

(en bas de page sans l’image)

 

En clair, chez Lélio Lacaille

 


 

*Le décourci, antonyme du raccourci
n’est pas économe
mais à coup sur
généreux en découverte
celui qui ne craint pas l’usure s’y adonne sans réserve.

Bien sur
chacun a le choix de sa combustion
certains accepterons le sacrifice que suppose la flamme claire
d’autres
préférerons durer à la manière du charbon de bois


 

 

SI TU CROISES L ABSURDE - LETCR1

 


Si tu croises l’absurde au détour d’un chemin et que tu n’épargnes pas aujourd’hui au profit de demain, fais lui confiance prends lui la main.

Le naufrageur – Stevenson – 01

[Merci à la « Bibliothèque Numérique Romande » pour l’édition gratuite de ce livre au format numérique]


 

ELLE AVAIT ABRITÉ SES YEUX - letcr1-exp

(Sans l’image
à cliquer pour agrandir)

ELLE AVAIT ABRITÉ SES YEUX - letcr1


Extrait du roman  Le Naufrageur,
(roman traduit de l’anglais… par L.-M. Zeys)
de Robert Louis Stevenson

Parcours de lecture

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En clair

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Un extrait plus long

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Lecture

 


On n’aurait pu découvrir, dans toute la longueur de la rue bordant la plage, une seule créature animée, mais au bout de la jetée, assis sur une pile de vieux effets, se trouvait la curiosité vivante de Taiohaé : le fameux blanc tatoué.
Bien que les grands yeux ouverts de notre personnage semblassent se fixer sur le paysage pittoresque qui se déroulait à l’horizon, il était insensible aux beautés du site et laissait follement vagabonder sa pensée à travers l’espace.
Cependant il fut soudain tiré de son assoupissement par une apparition inattendue. L’accès de la baie n’est pas difficile aux bâtiments ; ils peuvent aisément approcher de l’un ou l’autre des deux îlots qui en gardent l’entrée. Le foc d’un vaisseau émergea brusquement ; bientôt après parurent deux voiles d’avant, et notre rêveur n’avait pas eu le temps de sauter sur ses pieds, qu’un brick contournait l’îlot et se trouvait à l’entrée de la passe.
La ville endormie se réveilla comme par enchantement. De tous côtés accoururent les indigènes, se renvoyant les uns aux autres ce cri magique : « Un vaisseau ! un vaisseau ! » La reine, sous sa véranda, scrutait l’horizon ; pour mieux voir, elle avait abrité ses yeux sous une main, véritable chef-d’œuvre de l’art du tatouage. Le commandant rentra précipitamment pour chercher sa longue-vue ; le gouverneur de la prison courut en hâte vers le port. Enfin, les dix-sept Canaques et le capitaine qui composaient une partie de l’équipage du vaisseau de guerre français se précipitèrent sur le pont. Les marchands et les commis de nationalités diverses s’étaient rassemblés, selon leur coutume, dans la rue, devant le cercle. Tout cela s’était fait en un clin d’œil, avant que le bâtiment eût eu le temps de jeter l’ancre. Quelques minutes plus tard, les couleurs anglaises furent arborées.