JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Nocturne 1 – SERGE MARCEL ROCHE – 4



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes :

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique* introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-exp

                                                … au bord des forêts sombres »

  


(Si tu es novice
ici les liens entre les mots sont donnés
–  à cliquer – )

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-sr

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Nocturne 1 »

Itinéraire de lecture

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - sr

En clair
(chez babelio)

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - txt1r

 

Proposition de lecture :

 

 

Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant



Le silence noir de l’insomnie
Aux tempes secrètes de la nuit
Un grillon dans la chambre
Et puis des voix lointaines sur la route
Rapportées par le vent
Reversées dans les mots
On a peine à les lire sous la lampe trop dure 
De la lune
Ils flottent entre les feuilles du mandarinier
Entre les clameurs de grenouilles
Semblables à certains cris d’oiseaux
Quand ils s’attroupent dans les arbres
Près des foulées

Surgit un désir de savane
De sable sous les pieds
D’horizon monotone
D’attente de la pluie
D’un giclement d’orage au bord des forêts sombres
Dont la fraîcheur lui parviendrait
Odorée de mangues et de lourdes goyaves
Mais il est seul sur le lit

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 9

[Ceux de la Saumaie sont
bien au-delà de la peur.]

 CE QUE VOUS IGNOREZ - letcr1-exp

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Une lecture plus facile
pour s’initier aux mots liés
(à retourner en cliquant)

CE QUE VOUS IGNOREZ - letcr1-expSR

  —     

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

CE QUE VOUS IGNOREZ - sr

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En clair  sur babelio

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CE QUE VOUS IGNOREZ - txt0r

Un extrait plus long

CE QUE VOUS IGNOREZ - txt1r


Merci de signaler une erreur 


Ce que vous ignorez, c’est que cela n’a pas de sens pour nous vraiment d’avoir peur de l’orage et d’échapper à l’orage. A quoi bon ? Quelle sorte de vie la foudre briserait ? Mais nous pensons à quelque chose qu’il y a plus loin toujours plus loin, sans rien comprendre, et nous vivons comme cela de jour en jour.

L’ENFANT QUI DISAIT N’IMPORTE QUOI – ANDRÉ DHÔTEL – 0 –

  

L ORAGE AVAIT BALAYE - letc1

(Pour une lecture plus lente)

L ORAGE AVAIT BALAYE - let1

 (de longues minutes (des heures ?) de lecture)
L ORAGE AVAIT BALAYE - le0
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Extrait du roman « L’enfant qui disait n’importe quoi»
de André Dhotel

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Parcours de lecture

L ORAGE AVAIT BALAYE - s

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En clair  sur babelio

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L ORAGE AVAIT BALAYE - txt0


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


L’orage avait balayé le plateau pendant des heures.
Alexis regardait les énormes nuées que le soleil bas illuminait.

COLLINE – JEAN GIONO – 10




LES BOIS DANSENT-letc1

Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LES BOIS DANSENT-s

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En clair (sur babelio)

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LES BOIS DANSENT-txt1

Un extrait plus long

LES BOIS DANSENT-txt2

 (Les éléments vont se faire complice
de tout ce que le vieux Janet
retient en lui de détestation et regrets mêlés.)

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 N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


C’est un soir malade. Le vent s’est élevé du Rhône. Un orage doit boucher le défilé de Mondragon.
Tout le jour, le fleuve du vent s’est rué dans les cuvettes de la Drôme. Monté jusqu’aux châtaigneraies, il a fait les cent coups du diable dans les grandes branches ; il s’est enflé peu à peu, jusqu’a déborder les montagnes et, sitôt le bord sauté, pomponné de pelotes de feuilles, il a dévalé sur nous.
Maintenant il siffle autour des Bastides dans les flûtes de pierre que les torrents ont creusées.
Les bois dansent. Des lambeaux d’orage passent ; une courte foudre gronde et luit. L’air sent le soufre, le gravier et la glace. Une lumière d’eau teint la vitre où le lierre désemparé cogne de son lourd bras de feuille.