Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat) – 2 –

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A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.

L’extrait donné ici provient d’un des textes du premier poète cité par l’apatride : Tao Yuan Ming
dont il rapporte que
« il habitait dans une hutte et composait des poèmes, se remettait sans arrière-pensée au destin des fleurs. »

Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets) 


LE DINER ET LA SOIREE DEJA - letc1-exp

(Si tu es perdu dans cette lecture
tente celle-ci
pour laquelle les liens entre les mots sont donnés
– à cliquer – )

LE DINER ET LA SOIREE DEJA - letc1-sr

Extrait du poème de
Tao Yuan Ming
« les prémices d’un poème »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
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Parcours de lecture

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En clair

LE DINER ET LA SOIREE DEJA - txt0r


Les prémices d’un poème

le temps soudain maussade vers là-bas
sur ce sentier à travers buissons et ravins
je rentre poser ma canne après le torrent
où joyeux j’ai trempé mes pieds nus
pour ce vin printanier du cru nouveau
j’ai égorgé un poulet au soleil couchant
invitant un voisin dans ma hutte sauvage
toute éclairée de torches en branchages
ainsi le dîner et la soirée… déjà la fête fut courte
déjà l’aube qui se lève… des prémices d’un poème

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 23

« Les peupliers, ébranchés presque jusqu’au sommet,
entouraient un rectangle de pré. …

LA AU TEMPS DES - letc1

… après avoir tendu des guirlandes d’arbre en arbre.
Mais cela ne servait qu’aux nomades qui s’y arrêtaient parce que c’était un endroit ouvert tout près de la route. »


(Pour une lecture plus ralentie )

LA AU TEMPS DES - let1

Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

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En clair  sur babelio

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Un extrait plus long

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Les peupliers, ébranchés presque jusqu’au sommet, entouraient un rectangle de pré.
Là, au temps des sauterelles, on aurait pu se réunir pour faire des fêtes, pour danser par exemple, après avoir tendu des guirlandes d’arbre en arbre.
Mais cela ne servait qu’aux nomades qui s’y arrêtaient parce que c’était un endroit ouvert tout près de la route.

LA SAGA DE MÔ – MICHEL TORRES – T 1 : la meneuse – (1)




ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - let                                                 

Extrait du roman « La Saga de Mô »

de Michel Torres

parcours de lecture

ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - s

Citation complète (sur babelio)

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L’extrait cité ici
ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - txt

La saga de Mô chez Publie.net

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Les TAGS
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Terminées les vendanges.
Au-devant d’une horde, le Paillasse s’avance : Aristide, colosse microcéphale à cervelle de moineau brandit très haut par-dessus les têtes l’épouvantail des vendanges 1960 cloué sur un mât, un mannequin bourré de foin, au frac fripé de millionnaire, au masque flasque d’homme politique en vogue, sans yeux, chapeauté gibus, inquiétant notable ventru, faussement débonnaire, forcément coupable.
Comme un forcené, Manolo tape sur son tam-tam de bois, son cajon, une batucada endiablée et la tribu danse. Pieds nus, cinquante à soixante grotesques grimés de noir et enjupés de raphia gesticulent et se démènent en rythme dans la cour du domaine. Ils se sont approprié la fête des fous de l’an mille. Leurs racines païennes ressurgissent en une mescladissa de battements, de chants hurlés, de cris et de couleurs. Travestis homme-femme : la transe fait vibrer la poussière cuivrée.
Déchaînés.
À cet instant, la folie peut basculer dans le n’importe quoi, les limites sont atteintes.