Un livret gratuit
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Cliquer sur le titre pour télécharger le cahier N°1
Livret « Pour saluer Giono »
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(Présentation … intention … rappel)
Albin
nous fait la relation de
cette rencontre ,
– ce premier toucher à distance –
qui a changé sa vie
l’a traversé d’une lumière qui désormais
l’habite à jamais
malgré les ténèbres et le néant qui lui creuse à présent
tout son être.
Au passage,
Giono évoque la dureté de l’existence
des femmes
de ces temps et de ces pays là.
Dureté dans laquelle
l’homme a sa part de responsabilité.
–

L’attelage s’arrête devant l’épicerie, d’un coup de rêne en première : le patatro, puis, d’un seul coup, les quatre sabots plantés dans la poussière, et, plus de bruit. Une bonne main qui menait, solide et juste. C’était une fille.
Je dis bien : une fille, et pas une femme, parce que, ici, une femme de la campagne, tu les connais comme moi, …

… Ça, c’était une fille : deux sauts de pigeon, et la voilà dans la boutique.
Je la voyais de côté : son nez et sa bouche, c’était juste devant la lumière, et c’était net, et c’était beau, j’en ai encore plein la tête.
L’attelage s’arrête devant l’épicerie, d’un coup de rêne en premi-re : le patatro, puis, d’un seul coup, les quatre sabots plantés dans la poussière, et, plus de bruit. Une bonne main qui menait, solide et juste. C’était une fille.
Je dis bien : une fille, et pas une femme, parce que, ici, une femme de la campagne, tu les connais comme moi, c’est du bois et de la pierre ; ça marche comme saint qu’on porte, tout d’une pièce usé que c’est par la terre et par l’homme. , Ça, c’était une fille : deux sauts de pigeon, et la voilà dans la boutique.
Je la voyais de côté : son nez et sa bouche, c’était juste devant la lumière, et c’était net, et c’était beau, j’en ai encore plein la tête.
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