OBLIQUE – CHRISTINE JEANNEY -3-

[La musique comme espace de vie]

LE DOS BOSSU FACE AU PIANO - letcr1-exp

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Extrait de Oblique

de Christine Jeanney

Parcours de lecture

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Un extrait plus long

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Entretien Christine Jeanney et Guillaume Vissac

« C’est moi augmentée » – Oblique – 1-

« Faire face à l’impossibilité » – Oblique -2-

Annonces vidéo

 

Les deux autres annonces (2) (3)

Christine Jeanney
aux éditions publie.net
aux éditions qazaq

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


Le dos bossu face au piano, son visage à
hauteur du clavier, ses yeux guettent
les sons, le sourire lorsqu’il dit ce qu’il
sent dans cette phrase de Mozart, ce
geste, ce souffle, ces
mesures, diminuendo, les traits serrés
et les yeux implorants, l’apparence du
profond désespoir dans la
concentration ultime, ce qui bouge
dans la lumière, l’écran est noir puis
fulgurant de ces sourires, l’orage, la
nuit.

L’ÉVIDENCE ABSURDE – RENÉ DAUMAL – Liberté sans espoir 6

[Une autre définition paradoxale de la tête pensante du Grand Jeu]

LA CONSCIENCE C EST LE SUICIDE - letcr1-exp

(Le rapprochement des deux mots
les éclaire mutuellement
ici
on meurt à petit feu
mais comme le sphinx …)


Extrait du recueil d’essais
« L’Evidence absurde 1926-1934 – Essais et notes 1 »
de René Daumal

dans « Liberté sans espoir »

parcours de lecture
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L’essence du renoncement est d’accepter tout en niant tout. Rien de ce qui a forme n’est moi ; mais les déterminations de mon individu sont rejetées au monde. Après la révolte qui cherche la liberté dans le choix possible entre plusieurs actions, l’homme doit renoncer à vouloir réaliser quelque chose au monde.
La liberté n’est pas libre arbitre, mais libération; elle est la négation de l’autonomie individuelle. L’âme refuse de se modeler à l’image du corps, des désirs, des raisonnements; les actions deviennent des phénomènes naturels, et l’homme agit comme la foudre tombe. Dans quelque forme que je me saisisse, je dois dire je ne suis pas cela. Par cette abnégation, je rejette toute forme à la nature créée, et la fais apparaître objet. Tout ce qui tend à me limiter, corps, tempérament, désirs, croyances, souvenirs, je veux le laisser au monde étendu, et en même temps au passé, car cet acte de négation est créateur de la conscience et du présent, acte unique et éternel de l’instant. La conscience, c’est le suicide perpétuel. Si elle se connaît dans la durée, pourtant elle n’est qu’actuelle, c’est-à-dire acte simple, immédiat, hors de la durée.

contre-voies – Alain Nouvel (1)

Conte/récit poétique et musical qui côtoie dieux, anges plus ou moins déchus et des personnages de l’antiquité qui retrouvent une nouvelle jeunesse sous la plume d’Alain Nouvel.

MUSIQUE ATROCE INCURVÉE - letcr1-exp

 

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Ce texte a donné naissance à un spectacle
« Contre-Voie ou les aventures nébuleuses d’un organiste perdu dans les bonasses »


 

Les saxos se sont mis à beugler un vieux standard des années trente, mais de façon si ampoulée qu’on basculait déjà dans un autre temps.
C’était une plainte animale, un grand rut rauque et mon piano accompagnait la raucité des dissonances à contretemps : harmonies creuses, et grimaçant comme des gueules grandes ouvertes.
Musique atroce, incurvée de silence et qui n’empêchait pas les voyageurs de chuchoter. Nous allions à la vitesse du temps : le jour ne semblait pas s’être avancé.