[Une autre définition paradoxale de la tête pensante du Grand Jeu]

(Le rapprochement des deux mots
les éclaire mutuellement
ici
on meurt à petit feu
mais comme le sphinx …)
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dans « Liberté sans espoir »
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parcours de lecture

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En clair

Un extrait plus long

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donnent certains mots de la grille.
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L’essence du renoncement est d’accepter tout en niant tout. Rien de ce qui a forme n’est moi ; mais les déterminations de mon individu sont rejetées au monde. Après la révolte qui cherche la liberté dans le choix possible entre plusieurs actions, l’homme doit renoncer à vouloir réaliser quelque chose au monde.
La liberté n’est pas libre arbitre, mais libération; elle est la négation de l’autonomie individuelle. L’âme refuse de se modeler à l’image du corps, des désirs, des raisonnements; les actions deviennent des phénomènes naturels, et l’homme agit comme la foudre tombe. Dans quelque forme que je me saisisse, je dois dire je ne suis pas cela. Par cette abnégation, je rejette toute forme à la nature créée, et la fais apparaître objet. Tout ce qui tend à me limiter, corps, tempérament, désirs, croyances, souvenirs, je veux le laisser au monde étendu, et en même temps au passé, car cet acte de négation est créateur de la conscience et du présent, acte unique et éternel de l’instant. La conscience, c’est le suicide perpétuel. Si elle se connaît dans la durée, pourtant elle n’est qu’actuelle, c’est-à-dire acte simple, immédiat, hors de la durée.