(Merci de m’avoir signalé un problème pour l’agrandissement des images)
[Définition paradoxale du renoncement]

(Une conception de la révolte qui nous donne
à réexaminer le sens de la carte du mat)
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dans « Liberté sans espoir »
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parcours de lecture

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En clair

Un extrait plus long

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les TAGS
donnent certains mots de la grille.
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Mais parler de résignation n’est pas un sortilège qui fait trouver tout à coup la paix et le bonheur; bien souvent, ce ne sont pas des résignés, mais des faibles, ceux qui croient avoir conquis le calme intérieur. Ils répètent comme des charmes abrutissants les quelques règles de conduite qu’on leur a apprises, et vivent ainsi dans une abjecte tranquillité. Ils acceptent tout, mais ne nient rien, et par ce consentement ne veulent vivre que cette vie, ornée d’espoirs insaisissables qui amusent leur lâcheté. La résignation ne peut être que l’abandon volontaire d’une révolte possible. Le résigné doit à chaque instant être prêt à se révolter; sinon la paix s’établirait dans sa vie, et il dormirait en recommençant à consentir à tout. L’acte de renoncement n’est pas accompli une fois pour toutes, mais il est un sacrifice perpétuel de la révolte.