PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 06

PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 01
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 02
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 03
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 04
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 05


Planète polluée - couverture[Il y a près de 50 ans, Paul Bera écrivait dans la collection fleuve noir (troisième version de la couverture N°623) un roman d’anticipation qui évoquait déjà les problèmes dans lesquels (une partie de) l’humanité se débat, en rapport avec la pollution croissante de l’environnement de la vie actuelle (plantes, animaux, dont l’homme) ]

Embarqué avec les autres masques sur la plateforme arrière d’un véhicule, notre héro se demande comment et quand  il va pouvoir fausser compagnie aux Masques.
Le doute commence à l’envahir. Il sent venir le moment où il sera trahi, l’instant où son appartenance à l’espèce chassée par les Masques sera découverte.


 

Je lui donnai donc mon arc, mes flèches et mon couteau et, comme les autres, je m’assis sur la plate-forme. Du coin de l’œil, je surveillais le Masque. Il ouvrit un coffre à l’arrière, y entassa les armes, referma le couvercle. Puis il prit une petite clé et fit jouer une serrure.

Une fois de plus, je précise que je connais ces choses et ces mots par les légendes. Au Clan nous n’avons ni clé ni serrure. Et pratiquement pas de métal.

C’est moi qui fis la grimace cette fois. J’étais sans armes, contre… combien au fait ? Sept, huit Masques. Désarmés aussi, mais tout de même… Un contre huit ! J’oubliais celui qui s’était assis au volant !

Il se rappela à mon bon souvenir en démarrant. Sans un bruit, mais avec des cahots qu’expliquait l’état du sol, le véhicule se mit à rouler. Je …
10 - N’ AVAIS PAS-le

(Ou … P G)

*

Sous mon masque, muni de deux fenêtres transparentes au niveau des yeux, je regardais de droite, de gauche… Nous avons au Clan une très longue habitude pour repérer la route que nous suivons. Un rocher de telle forme… Un entassement de rocailles dû au hasard…

Pourtant, à une telle vitesse, je n’avais guère le temps de classer ces repères dans ma mémoire si bien que, lorsque …
11 - NOUS ARRIVÂMES-le

(Ou … P G)

*

 

« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 16

P16-IL REGAGNA LA SALLE DE BAINS-image

 

« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»


disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Seizième page,
La prison improvisée est bien surveillée
et
Gaspard n’y peut
pas grand chose
Sa tante
s’étant improvisée gardienne

veille.

 


« A peine sa tête fut-elle arrivée au niveau du palier supérieur, qu’une voix cria:  » Qui va là?… » C’était la voix de Gabrielle Berlicaut. Elle avait dû pousser son lit en travers du couloir. Ainsi, elle défendait l’accès du petit escalier qui menait au dernier étage occupé par le grenier et les deux mansardes. Gaspard s’avança. Il reçut en pleine figure la lumière d’une lampe électrique:
… – Qu’est-ce que tu viens faire ici, Gaspard?…
… – J’allais chercher ma savonnette dans ma chambre pour demain matin.
… – Redescends d’où tu viens, souffla la tante. Tu vas mettre toute la maison sur pied.
… – J’en ai pour deux minutes, insista Gaspard.
… – Descends imbécile.
… Gaspard ne pouvait enjamber le lit de la tante sans causer un scandale. »…
  

P16-IL REGAGNA LA SALLE DE BAINS-let


 

P16-IL REGAGNA LA SALLE DE BAINS-image


…Il regagna la salle de bains avec la certitude qu’il n’y avait rien à tenter pour communiquer avec le jeune prisonnier..»

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Ce monde est comme un jardin
rien ne pourra y empêcher d’apparaître
des herbes sauvages
même dans les terres les plus contraintes
les plus surveillées
par des jardiniers raisonnables, consciencieux
et tenaces.

LE TORT DU SOLDAT – ERRI DE LUCA – 1



LA VOIX DES GARDIENS - letcr1

Extrait du récit « Le tort du soldat »
de Erri De Luca

Parcours de lecture

LA VOIX DES GARDIENS - s

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La voix des gardiens de prison se grave en haute-fidélité dans l’insomnie des prisonniers.

TRANSOXIANE, épisode #1: Barbe Bleue – GUILLAUME VISSAC (1)

Slow²Reading

L UN D ENTRE EUX A REGARDE - letcr1

Extrait de « Transoxiane, épisode #1 : Barbe-Bleue »
de Guillaume Vissac

Lecture plus lente

L UN D ENTRE EUX A REGARDE - let1(à cliquer)

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Parcours de lecture

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Un extrait plus long
L UN D ENTRE EUX A REGARDE - txt1


Le site de Guillaume Vissac « Fuir est une pulsion »

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Des adolescents en survêtement étaient assis sur les marches d’escalier autour de la cabine d’ascenseur et ils crachaient par terre. Ça sentait la drogue mal coupée, la sueur synthétique et la pornographie. Ils se prêtaient leurs téléphones en les faisant circuler de mains en mains et ils se sont écartés des marches pour me laisser passer. L’un d’entre eux a regardé mes seins lourds comme on regarde un insecte prisonnier dans sa main avant qu’il ne s’envole et, seize étages plus haut, à bout de souffle, le cœur dans la mâchoire, je me suis retrouvée à frapper à la porte 8-C d’une certaine femme aux yeux désespérés.

CAMPEMENT – ANDRÉ DHOTEL – 02

« La plaine, faiblement remuée par le mouvement des collines, s’éteignit dans les fenêtres.…  

GABRIEL PENSAIT QUE L INFINITE DES HORIZONS GARDAIT LES COEURS PRISONNIERS-let                                                  … – Pense aux pays nouveaux d’ailleurs !
Plus loin que la plaine, il y a des villes extraordinaires. »

Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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GABRIEL PENSAIT QUE L INFINITE DES HORIZONS GARDAIT LES COEURS PRISONNIERS-s

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Les plaines, faiblement remuée par le mouvement des collines, s’éteignit dans les fenêtres.
Gabriel pensait que l’infinité des horizons gardait les cœurs prisonniers.
Pense aux pays nouveaux d’ailleurs. Plus loin que la plaine, il y a des villes extraordinaires.