Les mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes
(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)*
« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.
Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »
L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazak (de Jan Doets) ici
* au sens plein du terme

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Extrait du recueil de poèmes
« La maison de Trypano »
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Itinéraire de lecture

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En clair sur babelio
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un extrait plus long

Personne n’empruntait l’escalier
Sur le devant ou seulement de temps en temps
Nous vivions dans l’ombre
Des palmes et du carambolier
La piste était de halage
Les murs de la case tremblaient
Nous avons vu passer
Tout le sang des forêts
C’était un jardin où poussaient
Mandarines et maracudjas
Des fleurs miraculeuses
Sous les grands arbres frais