« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 17

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»


disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Dix-septième page,

Malgré la surveillance rapprochée
de sa tante
Gaspard parvient à entrer en contact
avec

le fugitif.

 


« La tuyauterie descendait tout droit de la chambre 25 où était installé le réservoir d’eau. Par chance, dans la salle de bains, un écrou joignait deux tuyaux qu’on avait ainsi ajustés pour des raisons techniques difficiles à expliquer. Gaspard ne mit pas plus de cinq minutes à desserrer l’écrou et à libérer le tuyau supérieur, après quoi, il réussit par une pesée à l’éloigner du mur, juste assez pour pouvoir coller tour à tour son oreille et sa bouche à l’orifice. »…
  

P17 - TU M’ ENTENDS-let


 

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…- Tu m’entends?… murmura-t-il dans le tuyau.»

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Parfois
c’est tout ce que l’on a fait
pour éviter qu’un événement se produise
qui le favorise.

Les mots … Lucia Calamero

[Stanley, 5 ans
stanley
veut bien croire encore
pour un temps
que les oiseaux disent tous
de mille manières différentes
« comme la vie est belle ! »

mais
que
et
pourquoi

les humains  disent?]


LES GENS PARLENT POUR-letex

Une réponse dans la pièce radiophonique (superbe)
de Lucia Calamero   « L’Origine du monde, portrait d’un intérieur  »
diffusée par France Culture …

présentation :

durée : 01:18:07 – Théâtre et compagnie – « Femme mélancolique au frigo », Daria, une mère de famille d’une quarantaine d’années, est recluse chez elle en pleine dépression. Elle y soliloque sur le sens de la vie en cherchant en vain des réponses au fond de son réfrigérateur, dans les brefs non-échanges avec sa fille adolescente, et dans un dialogue imaginaire avec sa thérapeute. Puis sa mère arrive. Comme la fille Federica, la mère tente à son tour de ramener Daria à la vie. Elle lui conseille les vertus de la résignation et lui vante la grâce du quotidien, symbolisée par le torchon de cuisine.

[écouter la pièce et en savoir plus sur l’auteure]

 


les gens parlent pour tenir compagnie à leurs oreilles

LANCEUR DE GRAINE (Théâtre) – JEAN GIONO – 1

 

Slow²Reading

TA BOUCHE FAIT - letc1


(Une lecture plus lente
à cliquer)

TA BOUCHE FAIT - le1

————–

Extrait du  « Theatre de jean giono. le bout de la route suivi de lanceurs de graines suivi de la femme du boulanger. »
de Jean Giono

Lanceur de graines Acte III – Scène XII

parcours de lecture

TA BOUCHE FAIT - s

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En clair (sur babelio)

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TA BOUCHE FAIT - txt0

La page entière
est un délice,
naïve pour certains,
dans la chair vive de l’Amour
pour d’autres
dont je suis.

Acte III Scène XII

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la cliquer


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Un livret
dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Pour saluer Giono-couverture

Tu es


Ta bouche fait le bruit d’une terre bien arrosée. Quand je suis loin de toi, j’ai ce bruit-là dans les oreilles.

THÉORIE DES ORAGES – LUCIEN SUEL – 2-


« Aujourd’hui … 

LES VRAIS HEROS - letcr12

Lecture plus lente
LES VRAIS HEROS - letr1
—-

Extrait de  « Théorie des orages »
Poèmes de Lucien Suel 


Parcours de lecture

LES VRAIS HEROS - s

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Sur babelio

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En clair

LES VRAIS HEROS - txt1

Lucien Suel sur Publie.net

en son SILO

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les TAGS
donnent des mots de la grille.

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Aujourd’hui les vrais héros désertent les usines. Ils s’enfoncent du papier dans les oreilles et savent brouillonner dans les marges.

LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 16

« Enfin, en prêtant l’oreille, Meaulnes crut entendre comme un chant, comme des voix d’enfants et de jeunes filles, là-bas, vers les bâtiments confus où le vent secouait des branches devant les ouvertures roses, vertes et bleues des fenêtres.…

 IL ETAIT LA DANS SON GRAND MANTEAU COMME UN CHASSEUR A DEMI PENCHE PRETANT L OREILLE-let                                                                                … lorsqu’un extraordinaire petit
jeune homme sortit du bâtiment voisin, qu’on aurait cru désert. »

Extrait du roman « Le grand Meaulnes »
de Alain Fournier

Parcours de lecture

IL ETAIT LA DANS SON GRAND MANTEAU COMME UN CHASSEUR A DEMI PENCHE PRETANT L OREILLE-s

En clair sur babelio

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IL ETAIT LA DANS SON GRAND MANTEAU COMME UN CHASSEUR A DEMI PENCHE PRETANT L OREILLE-txt

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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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Puis la pesante classe d’hiver commença…
Un coup brusque au carreau nous fit lever la tête. Dressé contre la porte, nous aperçûmes le grand Meaulnes secouant,
avant d’entrer, le givre de sa blouse, la tête haute et comme ébloui !
Les deux élèves, du banc le plus rapproché de la porte se précipitèrent pour l’ouvrir : il y eut à l’entrée comme un vague
conciliabule, que nous n’entendîmes pas, et le fugitif se décida enfin à pénétrer dans l’école.
Cette bouffée d’air frais venue de la cour déserte, les brindilles de paille qu’on voyait accrochées aux habits du grand
Meaulnes, et surtout son air de voyageur fatigué, affamé, mais émerveillé, tout cela fit passer en nous un étrange sentiment de plaisir et de curiosité.