« La grande beuverie » – René Daumal – Dialogue laborieux – 1 –

La grand beuverie - en Calabre

Tout ce qui est sans chair et sans émotion vraie, en prend pour son grade dans cette oeuvre truculente.

Plus que jamais, dans notre société qui court-circuite l’être, le monde réel, (et nous avec) est mis au placard.
René Daumal décrit l’intérieur de ce placard avec sa population de 
– découpeur de poil de lapin en quatre : les Scients
– aplatisseurs de mots en galette fine … mais étendue : les Sophes
– extracteurs de bout de pensée à projeter sur une toile, du bronze ou même du néant : les fabricateurs d’objets inutiles.
– …

Mais il ne se contente pas de cela (ce n’est pas un re-bêle)
il nous donne aussi des pistes pour en sortir…de ce placard et retrouver l’espace libre où étendre nos bras, nos émotions, nos pensées.


Dialogue laborieux – 1 –
Il est encore question ici
de la clarté du langage
notamment en ce qui concerne
la capacité de se souvenir
et
en bon traducteur

 


« Quand on a soif, on guette les occasions de boire et, pour le reste, on fait seulement semblant d’y faire attention. C’est pourquoi c’est si difficile, après, de raconter exactement ce que l’on a vécu. Il est très tentant,  »…

  

A01- LORSQU’ ON RAPPORTE-let


 

A01- LORSQU’ ON RAPPORTE-image


lorsqu’on rapporte des événements passés, de mettre de la clarté et de l’ordre là où il n’y avait ni l’un ni l’autre.   »

C’est très tentant et très dangereux. C’est ainsi que l’on devient prématurément philosophe.

____________

C’est là toute la faiblesse
et la supériorité
de la conscience humaine
sur la « mémoire » (de stockage de la machine)
laquelle ne sait que
restituer ce que l’on a pu y déposer
alors que
notre esprit
(même si Gilles Dowek considère ce concept peu pertinent)
est capable de tordre nos souvenir en tous sens
et d’en extraire
un jus
qui n’y était pas.


Dialogue laborieux 1,  complet (au format pdf) Dialogue Laborieux 01

Babel – genèse – ordinem tedium – 1


 

[D’après Frid’rick]

L’ordre, c’est un peu triste,
tout n’y a plus
qu’une seule place

01 - AU TOUT DÉBUT ÉTAIT L ENNUI - letcr1-exp1

(sans l’image
cliquer)


Assurément il va falloir produire !
Produire du meilleur produire du pire
mais produire quelque chose.

C’est à cela qu’il va s’atteler
pour le meilleur et pour le pire.


Parcours de lecture

01 - AU TOUT DÉBUT ÉTAIT L ENNUI - sr
(à retourner en cliquant)


En clair

01 - AU TOUT DÉBUT ÉTAIT L ENNUI - txt0r
(à retourner en cliquant)


Au tout début était l’ennui, l’ordre régnait en tout et partout et celui qui l’occupait n’en finissait pas de se lamenter.

L’ÉVIDENCE ABSURDE – RENÉ DAUMAL – DE L’ATTITUDE CRITIQUE DEVANT LA POÉSIE – 1

[En fin du préambule à cet article, qui n’a rien perdu de son actualité, René Daumal, donne un avertissement propre à fâcher davantage celui qui ne le comprendra pas, et à se gagner la sympathie de ceux qui ne se sentiront pas concernés.
Aucun doute, nous sommes bien là au cœur du GRAND JEU]


 

« Si ma pensée sous son apparence abstraite…

ÉTAIT COMPRISE PAR LES DÉFENSEURS - letcr2-exp

 

Sans l’image
(à cliquer)

ÉTAIT COMPRISE PAR LES DÉFENSEURS - letcr1-exp


Extrait du recueil d’essais
« L’Evidence absurde 1926-1934 – Essais et notes 1 »
de René Daumal

dans
« DE L’ATTITUDE CRITIQUE
DEVANT LA POÉSIE »

(Dernière phrase d’une préface
saignante.
La franchise sauvage et fine
de ces couteaux là
manquent terriblement à notre siècle.)

—–

parcours de lecture
ÉTAIT COMPRISE PAR LES DÉFENSEURS - s

En clair

ÉTAIT COMPRISE PAR LES DÉFENSEURS - txt1

Le préambule en son entier


Merci de signaler une erreur 


Cette rapide esquisse ne prétend à rien de moins qu’à établir les fondement d’une critique appliquée à la poésie.
La tâche était indispensable. Elle ne suffit pas. La condamnation qu’elle porte sur la plupart des soi-disant critiques et sur les modes de vie et de pensée les plus respectés de nos contemporains doit être complétée par des attaques concrêtes. Mais ceux qui m’entourent, ceux avec qui je mène ce combat n’auront pas, j’en suis sûr, oublié les flêches empoisonnées.
Aujourd’hui je leur apporte l’art de viser. J’ajoute que si ma pensée, sous son apparence abstraite, était comprise par les défenseurs de l’ordre, j’encourrais une bien moins dangereuse fureur de leur part en leur crachant à la figure.

SIXIÈME – NOMBRES – ORDRE CROISSANT – DÉFINITION




LORSQUE DES NOMBRES-letc1
 Définition de ce qu’est un  ordre croissant.

Lecture plus lente – à cliquer

LORSQUE DES NOMBRES-letc0

Parcours de lecture

LORSQUE DES NOMBRES-s

En clair

LORSQUE DES NOMBRES-txt

cliquer dessus


les TAGS
donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image, la cliquer


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


Lorsque des nombres sont rangés par ordre croissant, c’est qu’ils vont  du plus petit au plus grand.

FAUST – GOETHE – 1

 

DANS L ORDRE UNIVERSEL - let1 

L’Oeuvre
« Faust»

de Johann Wolfgang von Goethe

Parcours de lecture
DANS L ORDRE UNIVERSEL - s

En clair (sur babelio)

*

——-
DANS L ORDRE UNIVERSEL - txtà cliquer

__________________

Cliquer sur les images
pour les agrandir
__________________________
Les Tags donnent certains mots


Quand les êtres divers, en tumulte pressés,
Poursuivent tristement les siècles commencés ;
Qui sait assujettir la matière au génie ?
Soumettre l’action aux lois de l’harmonie ?
Dans l’ordre universel, qui sait faire rentrer
L’être qui se révolte ou qui peut s’égarer ?
Qui sait, par des accents plus ardents ou plus sages,
Des passions du monde émouvoir les orages,
Ou dans des cœurs flétris par les coups du destin,
D’un jour moins agité ramener le matin ?
Qui, le long du sentier foulé par une amante,
Vient semer du printemps la parure éclatante ?

LA PENSÉE MOLLE – DANIEL ACCURSI – 02

« Aujourd’hui chacun cultive le mou comme son potager. Le mou de la pensée, le mou de la parole, le mou des sentiments.
Culture qui refuse le danger, la polémique, la révolte, le chiendent, qui recherche éperdument l’acquiescement. Celui qui protège, préserve, sécurise…

LE DESACCORD FAIT PEUR L ACCORD LUI RENVOIE A L ORDRE DES PANTOUFLES A LA TRANQUILLITE DE L AME-let                                                               …, au sam-suffit des retraités de la bien-pensance. »

 —

Extrait du roman « La Pensée molle»

de Daniel Accursi

Parcours de lecture

LE DESACCORD FAIT PEUR L ACCORD LUI RENVOIE A L ORDRE DES PANTOUFLES A LA TRANQUILLITE DE L AME-s

En clair

*

LE DESACCORD FAIT PEUR L ACCORD LUI RENVOIE A L ORDRE DES PANTOUFLES A LA TRANQUILLITE DE L AME-txt

—-

Un extrait plus complet
autour de cette citation
LE DESACCORD FAIT PEUR L ACCORD LUI RENVOIE A L ORDRE DES PANTOUFLES A LA TRANQUILLITE DE L AME-text3

____________________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Aujourd’hui chacun cultive le mou comme son potager. Le mou de la pensée, le mou de la parole, le mou des sentiments. Culture qui refuse le danger, la polémique, la révolte, le chiendent, qui recherche éperdument l’acquiescement. Celui qui protège, préserve, sécurise.
Le désaccord fait peur. Grand vent des tempêtes, désert, chute.
L’accord lui, renvoie à l’ordre des pantoufles, à l’ataraxie, à la tranquillité de l’âme, au sam-suffit des retraités de la bien-pensance.

L’ordre – aunryz

L ORDRE N EXISTE PAS IL N EST QUE MEMORISATION D UN ETAT PARTICULIER QUE LA PARESSE ET L'HABITUDE NOUS FORCENT A CONSERVER-désordre

Parcours de lecture

*

Si vous contestez cette affirmation, écrivez votre affirmation en moins de 100 lettres, je la verserai au dossier ici même en la mettant à son tour en cage.