« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 11

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Onzième page,

Ici le narrateur fait un clin d’oeil
à tous ceux qui s’étonnent de voir
au cinéma
un personnage
dans un moment où l’urgence est de mise
annoncer de façon grandiloquente
les circonstances, les causes … et

l’action déterminante qui sera la sienne
dans les prochaines secondes.


 

« Pantalon gris, chemisette de laine. Dans le visage de l’enfant, amaigri et déchiré par les ronces, et qu’encadraient des cheveux en désordre; poussiéreux et d’un éclat magnifique, brillaient des yeux où filtrait une lumière d’une dureté angélique. Gaspard demeura stupéfait. L’enfant l’examinait avec attention et sembla même, en ces brefs instants, s’intéresser à Gaspard. Il allait parler lorsqu’une voix se fit entendre à dix pas de là. C’était la voix du garde champêtre:…
… – Voilà bien un quart d’heure que je te vois tourner autour de l’église. Tu n’échapperas pas, cette fois.
… Les gardes champêtres et maints agents de la fonction publique éprouvent la nécessité de faire un discours pour expliquer ce qu’ils vont faire, et ainsi il n’est pas impossible de leur échapper. » .…
  

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… Dès les premiers mots, l’enfant blond s’était élancé, bousculant Gaspard.« 

Passage en 2 D et cordon coupé – Pierre Levy – La machine univers

Quand un philosophe vous parle … à travers ce qu’il a pu faire graver dans l’immobile

il faut en peser tous les mots et s’imprégner également de la forme du discours.

 

MIS À PLAT DÉTACHÉ DU FLUX ÉPHÉMÈRE-letex

(La machine univers – Pierre Levy 1987)

(cliquer l’image en cas d’intolérance au ralentissement de la lecture (sourire)²)


Il reste à savoir ce qu’en pensent les créatures vivantes, imaginaires ou non.

Que perd-on dans le plat et l’absence de temporalité ?

Et qu’il faudra impérativement réintroduire lors du retour dans l’agir en relief en un  monde continu et palpitant ou le mot est souffle provisoire résonnant avec un réel incertain fruit de la pluralité des subjectifs.

[Dans l’ouvrage cité, Pierre Levy, même s’il consacre (en 1987) la majeure partie de celui-ci à l’impact des nouvelles technologies sur le monde à venir, évoque aussi ce qui dans le monde vivant n’y est pas réductible et l’énorme enjeu qu’est pour l’homme la conduite et maîtrise de ces … outils*
Le sous-titre est « Création, cognition et culture informatique« .]

 

__

* Formulation qui mériterait mieux, en attente d’une éventuelle correction/précision de l’auteur.

 

Un passage plus complet ici



L’ethnologue Jack Goody a mis en évidence* la naissance d’un certain type de rationalité avec l’écriture. La disposition de signes sous forme de tableaux, la vision synoptique, engendre une nouvelle exigence de logique et de symétrie. Mis à plat, détaché du flux éphémère de la parole, le discours est objectivé

theese flatlands

[bien évidemment une surface stable est toujours utile
pour poser le pied
et plus confortable
pour y progresser … mais]


DU POINT DE VUE DE L ÉPAISSEUR - letcr1-exp

(Texte plus contrasté, cliquer ici)

Parcours de lecture

DU POINT DE VUE DE L ÉPAISSEUR - s
(à cliquer)

En clair

DU POINT DE VUE DE L ÉPAISSEUR - txt0
(à cliquer)

Du relief  ici :  Tokaïdo     Yoshida (Toyogawa – bashi -34e relais)


Du point de vue de l’épaisseur, le ragot est au discours scientifique ce que le poème est au discours politique.

 

SOMBRE DUCASSE – LUCIEN SUEL – 2

Lucien Suel considère Sombre ducasse comme son texte quasi-fondateur
Les éditions QazaQ le publient à nouveau en ces jours, augmentée d’une préface et d’une biographie et bibliographie détaillées et inédites.

LE CONFERENCIER DEVIDE SON DISCOURS - letcr1- s
( les points verts indiquent le passage d’un mot à l’autre)


(à cliquer)

LE CONFERENCIER DEVIDE SON DISCOURS - letcr1- exp



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Extrait de  « Sombre ducasse »
Poèmes de Lucien Suel 


Parcours de lecture

LE CONFERENCIER DEVIDE SON DISCOURS - sr
(à retourner en cliquant)

 —

Sur babelio

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En clair

LE CONFERENCIER DEVIDE SON DISCOURS - txt0r

Lucien Suel en son SILO

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les TAGS
donnent des mots de la grille.

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C’est ainsi qu’on passe dans l’histoire.
Toute la salle commence à murmurer.
Le conférencier dévide son discours dans une odeur de sueur de pieds et de cigarette blonde.