« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 17

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« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.»


disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Dix-septième page,

Malgré la surveillance rapprochée
de sa tante
Gaspard parvient à entrer en contact
avec

le fugitif.

 


« La tuyauterie descendait tout droit de la chambre 25 où était installé le réservoir d’eau. Par chance, dans la salle de bains, un écrou joignait deux tuyaux qu’on avait ainsi ajustés pour des raisons techniques difficiles à expliquer. Gaspard ne mit pas plus de cinq minutes à desserrer l’écrou et à libérer le tuyau supérieur, après quoi, il réussit par une pesée à l’éloigner du mur, juste assez pour pouvoir coller tour à tour son oreille et sa bouche à l’orifice. »…
  

P17 - TU M’ ENTENDS-let


 

P17 - TU M’ ENTENDS-image


…- Tu m’entends?… murmura-t-il dans le tuyau.»

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Parfois
c’est tout ce que l’on a fait
pour éviter qu’un événement se produise
qui le favorise.

COLLINE – JEAN GIONO – 14

 

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entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
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[Qui penserait qu’il est ici question
d’un crapaud ?]

SES YEUX SONT PAREILS A DES GRAINS - letc1-exp


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SES YEUX SONT PAREILS A DES GRAINS - letc1-sr

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

SES YEUX SONT PAREILS A DES GRAINS - sr

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SES YEUX SONT PAREILS A DES GRAINS - txt0r

Un extrait plus long

SES YEUX SONT PAREILS A DES GRAINS - txt1r

  (Janet est à l’agonie
autour de lui
pour conjurer le sort
des histoires étranges
naissent sur les lèvres.
Ici il est question d’un crapaud)

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« Le crapaud qui a fait sa maison dans le saule est sorti.
« Il a des mains d’homme et des yeux d’homme.
« C’est un homme qui a été puni.
« Il a fait sa maison dans le saule avec des feuilles et de la boue.
« Son ventre est plein de chenilles et c’est un homme.
« Il mange des chenilles, mais c’est un homme, n’y a qu’à regarder ses mains.
« Il les passe sur son ventre, ses petites mains, pour se tâter : C’est bien moi, c’est bien moi, qu’il se demande dans sa jugeote, et il pleure, quand il est bien sûr que c’est lui.
« Je l’ai vu pleurer. Ses yeux sont pareils à des grains de maïs et, à mesure que ses larmes coulent, il fait de la musique avec sa bouche.
« Un jour, je me suis dit : “Janet, qui sait ce qu’il a fait comme ça, pour avoir été puni, et qu’on lui ait laissé seulement ses mains et ses yeux ?”
« C’est des choses que le saule m’aurait dites si j’avais su parler comme lui. J’ai essayé. Rien à faire. Il est sourd comme un pot.
« Nous deux, avec le crapaud, ça est bien allé jusqu’à la Saint-Michel ; il venait au bord des herbes pour me regarder.
« Je lui disais : “Oh collègue. Et alors, quoi de neuf ?” Quand j’arrosais, il me suivait.
« Une fois, c’était la nuit, je l’ai entendu venir ; il se traînait dans la boue et il faisait clou, clou, avec sa bouche pour faire venir les vers.
« Ils sont venus en dansant du ventre et du dos. N’y avait un gros comme un boudin blanc tout pomponné de poils ; un autre qui semblait un mal de doigt.
« Le crapaud a mis ses pattes sur mes pieds.
« Ses petites mains froides sur mes pieds, j’aime pas ça. Il en avait pris l’habitude, le gaillard. Chaque fois que j’arrivais, j’avais beau me méfier, y posait toujours sa petite patte froide sur mes pieds nus.
« À la fin, j’en ai eu assez. Je l’ai eu juste au sortir de sa maison.
« Il cloucloutait doucement. Il tenait un ver noir et il le mangeait. Il avait du sang sur les dents ; du sang plein sa bouche et ses yeux de maïs pleuraient.
« Je me dis : “Janet, c’est pas de la nourriture de chrétien, ça, tu feras bonne œuvre…”
« Et je l’ai partagé d’un coup de bêche.
« Il fouillait la terre avec ses mains ; il mordait la terre avec ses dents rouges de sang. Il est resté là avec sa bouche pleine de terre et des larmes dans ses yeux de maïs… »

LE BOUT DE LA ROUTE (Théâtre) – JEAN GIONO – 01



TU ES MON PETIT - letc1

(Une lecture plus lente
à cliquer)

TU ES MON PETIT - let1

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Extrait du  « Theatre de jean giono. le bout de la route suivi de lanceurs de graines suivi de la femme du boulanger. »
de Jean Giono

parcours de lecture

TU ES MON PETIT - s

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le bout de la route page 98

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Pour saluer Giono-couverture

Tu es mon petit. Depuis que je t’ai dit que je t’aime, là, bien en face en regardant ta bouche et tes yeux.

heure et point de chute – Anna Jouy – extrait

 En les matins

 des mots sous l’aube, de Anna Jouy

un extrait saisi  ce jour :

UN nuage-letcr1

Extrait de  « heure et point de chute  » publié
en les « matins » de

Anna Jouy



 


un nuage à l’hameçon des bouches

RENTREZ SANS MOI – CHRISTINE ZOTTELE – 2

Rentrez sans moi - couverture« À la mémoire de Lise Bonnafous et de Nathalie Filippi et à tou(te)s les immolé(e)s du silence… » Christine Zottele

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (Jan Doets)  ici

Extrait de
Brouillons et notes éparses
1 – Les allumettes

CA NE VEUT -letc1cc
         

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Une lecture un peu moins lente
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CA NE VEUT -letc1c

 

                         

Extrait de « Rentrez sans moi » de Christine Zottele 

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Itinéraire de lecture

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ça ne veut rien dire,ça ne dit rien, ça se tait, bouche cousue de fil blanc, ça s’immole dans le silence peut–être

JE SUIS DEBOUT – LUCIEN SUEL – 03

LES BOUCHES SONT TIEDES DERRIERE LES LEVRES C'EST ETRANGE LA MAISON LA FEMME LE DESIR

 Extrait de  « JE SUIS DEBOUT »
POÉSIES de Lucien Suel 


Solution
LES BOUCHES SONT TIEDES DERRIERE LES LEVRES C'EST ETRANGE LA MAISON LA FEMME LE DESIR-s

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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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Q1: On peut qualifier la phrase de

1. froide

2. sensuelle

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