29 Septembre 1863 …

… le siècle illustré qui publie chaque semaine plusieurs feuilletons, donne la seconde partie de l’oeuvre d’un des feuilletonistes les plus en vogue de l’époque, et totalement inconnu à la notre :
« Constant Guéroult« .
Drame dans lequel le lecteur rencontrera 68 fois le mots crime, 89 fois le mot assassin ou assassinat, et pour compenser, à 113 reprise le mot amour.


Un petit échantillon de cette prose – ici dans la veine larmoyante

Enfin un faible soupir sortit de sa poitrine, et bientôt elle rouvrit les yeux.
– Pauvre ami, dit-elle, frappée de l’expression d’angoisse empreinte sur les traits de Martial, tu as cru que l’éternelle séparation venait de se faire ; non, cela ne pouvait être, il faut que je vive quelques heures encore.
Et comme Martial pressait dans ses mains sa main glacée :
– Elle peut se réchauffer encore aujourd’hui, lui dit Amélie.
Elle reprit aussitôt :
– Ecoute-moi bien, mon ami.
– Parle, oh ! parle, mon Amélie, murmura Martial en sanglotant, je suis si heureux d’entendre ta voix !
– Parce que la voix prouve la vie ; oh ! quel vide je vais laisser autour de toi, mon pauvre Martial !
Elle ajouta :
– Je t’ai dit que ma majorité était un terme fatal, peut-être le but de la lutte sourde dont je meurs victime ; tout me dit qu’il est de ton intérêt et de celui de mon enfant que je dépasse ce terme, il faut donc que je vive vingt-quatre heures encore.
Et, contemplant Martial avec une tendresse pleine d’anxiété !
– Tu entends, lui dit-elle, en concentrant dans ces dernières paroles tout ce qui lui restait d’énergie, il faut me faire aller jusque-là.
A cette parole si déchirante, à cette prière si sublime, à cette dernière preuve de dévouement donnée au bord même de la tombe, Martial éclata en sanglots.
Puis se levant tout à coup et se frappant le front.
– Non, tu ne mourras pas, s’écria-t-il ; Paris possède les premiers médecins du monde, je vais courir chez les plus célèbres; je les supplierai, je me traînerai à leurs pieds, ils auront pitié de moi et leur science te sauvera.
– Les médecins, dit Amélie, ils m’ont abandonnée ; tu vois, ils ne viennent plus ; mais, qu’importe, pourvu que ma vie se prolonge jusqu’à demain, c’est tout ce qu’il me faut, et j’irai jusque-là, je le sens ; tu sais, les mourants ne se trompent pas sur leur dernière heure.
Elle achevait à peine de parler quand on frappa discrètement à la porte.
– Qui peut venir ici et à pareille heure? demanda la malade avec une vague inquiétude.
– C’est étrange, dit Martial, je n’ai pas entendu monter; quelque voisin, sans doute.
Il courut ouvrir.
Un homme entra ; d’une taille moyenne, maigre, le regard incisif et éblouissant comme l’éclair, il paraissait âgé de quarante ans environ : cependant ses cheveux et ses sourcils étaient …

… par un cache-nez.


Pour demeurer dans le ton du premier passage, en passant par-dessus les meurtres plus ou moins sanglants, voici la fin du roman, qui réconcilie le lecteur avec la providence … du pardon pour les uns et de la punition pour d’autres.


Vers la même époque, à Florence, un jeune homme venait de sonner à la porte d’un couvent de Franciscains. Il était pâle, défait, et paraissait miné par une longue et mortelle souffrance.
Par un étrange hasard, une jeune femme, dont les traits portaient également l’empreinte d’une incurable tristesse, frappait à la porte d’un couvent de femmes situé en face du monastère au pied duquel attendait le jeune homme. En portant machinalement les regards autour d’elle, la jeune femme vit celui-ci; alors, elle jeta un cri, chancela comme si elle succombait sous le coup d’une émotion foudroyante, puis s’élançant vers le jeune homme et tombant à ses genoux :
— Sylvio ! murmura-t-elle d’une voix pleine de …

… et le monde les murs de ce couvent?

Un moment étourdi lui-même d’une rencontre aussi imprévue, Sylvio répondit après une lutte intérieure :
— Moi aussi, Mencia, je viens dire à cette heure un éternel adieu au monde; moi aussi je viens me donner tout entier à Dieu, et je ne veux apporter dans cette retraite aucun sentiment de haine.
Oui, je vous pardonne, Mencia, et je prie Dieu de vous envoyer la paix et l’oubli. Adieu, Mencia, adieu! Quelques minutes après, l’un et l’autre avaient franchi le seuil qui les retranchait du monde.
Il ne nous reste plus à parler de Jacobus.
Depuis le moment où il s’est vu à jamais séparé de Mencia, un noir chagrin s’est emparé de lui; il a tout oublié, jusqu’à son opéra; il s’est laissé exploiter jusqu’à son dernier sou, et aujourd’hui on peut encore le voir comme autrefois jouant du cor, non aux Funambules qui n’existent plus, mais aux Folies Dramatiques, où il gagne soixante-quinze francs par mois, sa seule ressource.

Définition en 100 caractères – D………

D........r

D........r

Dans une grille de 10 X 10, la définition d’un mot (commençant par un D et comportant 10 lettres.)

 

L’ ACTION QU’ IL-le

(Ou … pour une grille plus facile)

(solution)


D……..R en image

La définition qu’en ont donné les Immortels

 

 

 

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 33

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - image

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième troisième page,
Tringlot dans un monologue
silencieux et joyeux

fait l’inventaire des raisons de l’être.


 

« Mais voilà un truc épatant ! se dit Tringlot. J’étais nu et cru et maintenant j’ai des atouts : j’ai une nouvelle pelure, j’ai un bon couteau ; je me fous des gages, j’ai de l’argent en pagaille. …

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - let


 

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - image

Ce qui compte c’est que je suis embrigadé.
Qui va me regarder sous le nez désormais ? Ni vu ni connu, je t’embrouille.»

 

POUR RIRE -17- (Lélio Lacaille)

Une nouvelle grille
pour rire
chaque heure aujourd’hui


Grille de 23h00


Pour distraire la veillée de Noël
à jouer entre deux plats
notamment ceux qui ont internet sur la télé.
La première lettre de chaque mot est
mise en couleur et en italique.
Chaque mot est entouré d’une limite.
La phrase à déchiffrer est composée de mots qui se suivent.

Lélio Lacaille après avoir été de déception en déception
est-il enfin tombé sur la perle rare ?
.
CONTRAIREMENT A TOUTES LES AUTRES - letc1


Pour le parcours de lecture
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CONTRAIREMENT A TOUTES LES AUTRES - sr


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Contrairement à toutes les autres, elle ne m’aimait pas pour mon argent, elle n’aimait que mon argent.

TERRITOIRES – OLIVIER NOREK – 01 (double)

Une citation (donnée ici en deux parties) proposée paSMadJ pour babelio 
son site de critiques et d’articles « c’est contagieux » )


VOUS SAVEZ J AI TOUJOURS CLASSE LES INFRACTIONS EN DEUX MOBILES L ARGENT ET LE SEXE-let

VOUS M AVEZ OUVERT L ESPRIT IL N Y A JAMAIS QU UN SEUL MOBILE CELUI DU POUVOIR-let

                                                                            

Extrait du recueil de contes « Territoires »
de Olivier Norek

Parcours de lecture
VOUS SAVEZ J AI TOUJOURS CLASSE LES INFRACTIONS EN DEUX MOBILES L ARGENT ET LE SEXE-s

VOUS M AVEZ OUVERT L ESPRIT IL N Y A JAMAIS QU UN SEUL MOBILE CELUI DU POUVOIR-s

En clair sur babelio

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territoires 1

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Vous savez, j’ai toujours classé les infractions en deux mobiles. L’argent et le sexe.

Vous m’avez ouvert l’esprit. Il n’y a jamais qu’un seul mobile, celui du pouvoir.

SATIRES – HORACE – (Traduction Danielle Carlès)

« quae, simul inuersum contristat Aquarius annum,
non usquam prorepit et illis utitur ante
quaesitis sapiens, cum te neque feruidus aestus
demoueat lucro neque hiems, ignis mare ferrum,
nil obstet tibi, dum ne sit te ditior alter.

Mais la fourmi, sitôt que le Verseau inverse le cours de l’année en apportant de l’ombre, ne va plus ramper nulle part et profite avec sagesse de ses provisions, alors que toi rien ne te détourne du profit, ni la chaleur brûlante, ni l’hiver, ni le feu, ni la mer, ni le fer, rien ne t’arrête tant qu’il en reste un autre plus riche que toi ! (Traduction Danielle Carlès)

QUEL PLAISIR PRENDSTU A ENTERRER DANS UN TROU CREUSE EN CACHETTE TREMBLANT DE PEUR UNE ENORME QUANTITE D OR ET D ARGENT -let(Traduction de Daniel Carlès de la phrase ci-dessous)

(Original de Horace)
quid iuuat inmensum te argenti pondus et auri
furtim defossa timidum deponere terra ? »

—-

Extrait  des « Satires »
de Horace

Traduction de Danielle Carles

Parcours de lecture

QUEL PLAISIR PRENDSTU A ENTERRER DANS UN TROU CREUSE EN CACHETTE TREMBLANT DE PEUR UNE ENORME QUANTITE D OR ET D ARGENT -s

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QUEL PLAISIR PRENDSTU A ENTERRER DANS UN TROU CREUSE EN CACHETTE TREMBLANT DE PEUR UNE ENORME QUANTITE D OR ET D ARGENT -txt

fonsbandusiae le site des traductions de Danielle Carlès

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– Mais la fourmi, sitôt que le Verseau inverse le cours de l’année en apportant de l’ombre, ne va plus ramper nulle part et profite avec sagesse de ses provisions, alors que toi rien ne te détourne du profit, ni la chaleur brûlante, ni l’hiver, ni le feu, ni la mer, ni le fer, rien ne t’arrête tant qu’il en reste un autre plus riche que toi !

– Quel plaisir prends-tu à enterrer dans un trou creusé en cachette, tremblant de peur, une énorme quantité d’or et d’argent ?
– Mais si on l’entamait, on le consommerait jusqu’au dernier petit sou !

– Ah oui ! Mais si tu n’en fais rien, qu’a-t-il de beau ce tas que tu as construit ?

ATAHUALPA YUPANQUI – FRANÇOISE THANAS – 02

CE FLEUVE N EST PAS UN FLEUVE C'EST UN RUBAN D'ARGENT QUI ENSERRE DEUX COEURS MEURTRIS PAR LA DISTANCE

Extrait de l’essai « ATAHULPA YUPANQUI »

de Françoise Thanas

(précédés de poème d’Atahualpa Yupanqui traduits par Françoise Thanas, dont est tiré cet extrait.)

parcours de lecture

CE FLEUVE N EST PAS UN FLEUVE C'EST UN RUBAN D'ARGENT QUI ENSERRE DEUX COEURS MEURTRIS PAR LA DISTANCE-s

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En clair

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Ce fleuve n’est pas un fleuve
c’est un ruban d’argent
qui enserre deux cœurs
meurtris par la distance

LE MYTHE DE LA MACHINE – LEWIS MUMFORD – 02

« Ce système* annonçait plus cyniquement que par des mots que,

 DESORMAIS IL N'EXISTAIT RIEN SUR LA TERRE OU DANS LES CIEUX QUI NE PUT S ACHETER CONTRE LE L ARGENT

Extrait du roman « Le mythe de la machine
(t. 2 Le pentagone de la puissance) »
de Lewis Mumford

Solution

DESORMAIS IL N'EXISTAIT RIEN SUR LA TERRE OU DANS LES CIEUX QUI NE PUT S ACHETER CONTRE LE L ARGENT-s

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Testez votre culture littéraire avec les quiz de Babelio.com

Q1: Que dénonce Lewis Mumford dans cette phrase ?

1. La professionnalisation des athlètes sportifs

2. La confiscation des biens du clergé

3. Le système des indulgences qui permet d’acheter une ‘remise’ de ses péchés

4. Le prêt d’argent à des taux d’usure

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Bibliotheque

COLORADO KID – STEPHEN KING -01

 Extrait du roman « Colorado King » de Stephen King

CE QUI ME PLAIT C'EST CETTE FACON QU'A L'ARGENT D'ALLER ET VENIR DE TOURNER COMME DU LINGE DANS UNE MACHINE A LAVER

(solution ici CE QUI ME PLAIT C'EST CETTE FACON QU'A L'ARGENT D'ALLER ET VENIR DE TOURNER COMME DU LINGE DANS UNE MACHINE A LAVER-s)


Solution de la grille précédente

Extrait du roman « Les indiens » de Markus Malte

J'AI COMMENCE A FAIRE GAFFE AVEC LES GROS MOTS J'ESSAYAIS DE PAS TROP EN DIRE DE LES GARDER DANS MA TETE-s

J’AI COMMENCE A FAIRE GAFFE AVEC LES GROS MOTS,
J’ESSAYAIS DE PAS TROP EN DIRE, DE LES GARDES DANS MA TETE

Quand il rencontra José, et après que celui-ci l’eut redéposé à terre délicatement, le héro de ce petit polar (du monde) compris qu’il fallait, surtout en la présence de ce colosse, faire attention à ce qui sortait de sa bouche. Et, malgré une longue pratique de la vulgarité ne parole, il y parvint tout-à-fait … ou presque.