[Almanach] De grand classiques…

[La première parution ne datait que de 1972.
Le titre de cet article évoque le grand nombre de textes classiques
qui ont été republiés à cette date :
Racine, Maupassant, La Fontaine, Lewis Carrol … et… ]

Le Vendredi 5 Juin 2016 aux éditions Gallimard étaient rééditées Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.

Le poème dont provient cet extrait est une sorte de redite tissée sur le célébrissime Albatros, l’auteur y poursuit la métaphore de l’oiseau/poète
mais il n’en va pas comme pour une étoffe, en poésie, plus on tisse la trame, plus elle s’use parfois.

HEUREUX CELUI QUI PEUT D UNE AILE -letcr1-exp

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le poème 


Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
 
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
 
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
 
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

beloumbeloum* – contes de l’équateur – JAN DOETS -3

beloum beloum - contes de l'équateur - couvertureJan Doets de son territoire où il abrite les cosaques des frontières, évoque les terres qu’il connait bien pour y avoir vécu, et leurs habitants dont il a reçu une part de la mémoire en partage.
L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ  ici

*beloumbeloum délicieux pluriel (peut-on être moins numérique ?) de beloum




JE SUIS L OISEAU QUI N A - letcr2

 

Lecture moins lente

JE SUIS L OISEAU QUI N A - letc1

                         —                            

Extrait du recueil
«beloumbeloum – contes de l’équateur »
de Jan Doets

Une des strophes du poème  “Bird with one wing” de Goh Poh Seng, 1982,
La traduction est de Anna Jouy,
citée par Jan Doets dans le chapitre « Une soirée vietnamienne »

Itinéraire de lecture

JE SUIS L OISEAU QUI N A - s

En clair  sur babelio

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JE SUIS L OISEAU QUI N A - txt0

Un extrait plus long

JE SUIS L OISEAU QUI N A - txt1


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je suis l’oiseau qui n’a qu’une seule aile
ignorant comment rentrer de la nuit
façonnée de malveillance
portant les paranoïas des temps
où les tribus et les nations
se disputent leurs caveaux
pleins de squelettes
 
Une des strophes de “Bird with one wing” de Goh Poh Seng, 1982,
Traduction  Anna Jouy

Fonction du cinema – Défense et illustration de la machine – Elie FAURE – 2

« L’enfant, l’homme de peine, le plus inculte des manœuvres, le primitif peuvent explorer aujourd’hui les gouffres creusés par le télescope et le microscope et qui ne sont que l’antichambre des espaces infinis où la gravitation entraîne l’âme dans le vertige silencieux d’une mystique nouvelle, capable de trouver l’accord de l’humain le plus sensible avec le déroulement mécanique de l’univers le plus indifférent…
LA MACHINE UNIVERSALISE - letc1                                                         

Extrait du texte « Défense et illustration de la machine  »
extrait de l’essai Fonction du cinéma
de Elie Faure


Une lecture plus lente

LA MACHINE UNIVERSALISE - letc0

Parcours de lecture

LA MACHINE UNIVERSALISE - s

En clair sur babelio

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LA MACHINE UNIVERSALISE - txt0

L’extrait complet
qui contient cette citation

LA MACHINE UNIVERSALISE - txt1

 [note personnelle : L’auteur écrivait cela en 1936, trois ans avant le second carnage mondial.
Qu’a fait depuis l’imagination, des grandes ailes que lui a données la machine ? ]

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L’enfant, l’homme de peine, le plus inculte des manœuvres, le primitif peuvent explorer aujourd’hui les gouffres creusés par le télescope et le microscope et qui ne sont que l’antichambre des espaces infinis où la gravitation entraîne l’âme dans le vertige silencieux d’une mystique nouvelle, capable de trouver l’accord de l’humain le plus sensible avec le déroulement mécanique de l’univers le plus indifférent. La machine universalise la poésie de la science. Jamais l’imagination n’avait eu de si grandes ailes.