23 Septembre 1934 …

… Le journal Lisette, destiné aux jeunes filles de 7 à 16 ans, consacre une de ses pages à l’habillement scolaire de ses lectrices.

(Page utile pour ceux qui se penchent sur cette question épineuse et réfléchissent à la possibilité du port d’un uniforme à l’école)

(Extrait)

(Sobriété sans excès bien sur (sourire)²)

La rédactrice de l’article évoque, pour finir, un sujet qui nous est cher (?) : la lutte contre l’obsolescence programmée

(cliquer ici pour lire plus facilement)


Dans le même numéro, un conte à visée morale et informative dont sont dégagées ici les informations principales. (qualités de l’héroïne, destin, description/caractéristiques des mauvaises gens, …)

Mais tout d’abord, le contexte : Deux adolescentes, « parisiennes arrivées récemment dans le pays » , voient une croix, « au milieu de l’or des genets ». Elles demandent à une femme qui coupe de l’herbe son nom, (la croix Catherine), puis son histoire. On la leur donne.

(extraits)

 » Une petite fille comme vous, une belle et bonne petite fille, un brave cœur et une vaillante enfant ! « 
« Et c’était quasi à la nuit que Catherine devait remonter là-haut… — Oh ! Comment sa mère pouvait-elle la laisser aller ainsi toute seule? — Voilà : c’est que, précisément, elle n’avait plus sa mère… Quant à son père, un accident à une jambe lui rendait la marche difficile. »
« Je vous ai dit que Catherine possédait un excellent petit coeur… »
« Courageusement, elle se mit à l’œuvre »
 » Votre fille, Prosper, disaient les voisins, vaut son pesant d.’or ! « 
« Un soir, c’était à l’automne, les jours déjà accourcis: la petite, revenant de la fruitière, son seau vide au coude, fut rejointe par un de ces hommes aux cheveux crépus, aux yeux luisants, qui tressent des corbeilles que leurs femmes vont vendre, ou qui pratiquent des métiers moins avouables. Ces gens habitent des logis ambulants que tirent de maigres haridelles et qu’on appelle des roulottes. « 
« la façon qu’il avait de la regarder très attentivement, comme s’il prenait note, à mesure, …

… pris, de l’agilité des jeunes jambes. »
« Cette enfant-là ne fermait, chaque soir, ses paupières qu’après avoir énuméré dans sa tête toutes ses tâches du jour, cherchant bien si, par inadvertance, elle n’en avait point négligé quelqu’une. »
« Il y eut un court silence, puis un cri étouffé, puis un autre cri. « 
« L’homme avait attendu Catherine. Celui-là ne tressait point de corbeilles. Lui et sa bande jouaient la comédie, faisaient des tours. Une petite Catherine leur manquait pour danser la danse des œufs, la danse des écharpes, la danse des glaives… Et Catherine, si gracieuse et charmante, lui avait paru leur affaira. » Maintenant, il l’emportait dans un sac, sur son épaule.« 
« il y avait, au hameau, un chien qui, n’étant à personne, était à tout le monde et qu’on nommait Misère… Un grand chien noir et maigre, l’air méchant (mais rien que l’air). Il trouvait son pain quotidien chez Catherine et couchait à la grange. »
« De là, sans doute, sa grande amitié pour la petite.« 
« Au cri lointain poussé par Catherine, il s’élança. »
« L’homme courait, son sac sur l’épaule.,  Mais le grand chien Misère courait plus vite que lui ! Encore un bond, et il eut rejoint l’homme, et il lui sauta à la gorge. »
 » arrêté à l’aube, il avoua son criminel projet« 
« le père se tenait debout près de la couche. Il ne dit ni « oh ! » ni « ah ! ». Il pleura.« 
« C’est un miracle, dit-il, qu’elle m’ait été rendue, que l’instinct de Misère l’ait guidé vers elle ! Aussi je veux planter une croix en cet endroit ! »
« Et la croix ne fut jamais nommée autrement que la Croix à Catherine« 

Si un homme à faim … Si un enfant …

CE PROVERBE À PROPOS DE L HOMME-letexx*
Bien évidemment
tout cela n’a aucun sens
s’il ne s’agissait
que de l’engraisser
pour
le manger

*


CE PROVERBE À PROPOS DE L HOMME-letex

C’est un peu ce qui se dit ici

« Il n’y a pas de compétitivité économique sans une école efficace. Dans les systèmes productifs du XXe siècle, la productivité se jouait dans les bureaux des études et des méthodes. Dans les économies de la connaissance qui se mettent en place il ne suffit plus de disposer d’une élite brillante. La compétitivité repose sur une large diffusion des compétences au sein de l’ensemble de la population. « 

extrait de ce colloque

Si l’enfant est destiné à devenir le soldat, chair à canon de la guerre économique que se livrent les pays dans le cadre de la mondialisation … de l’économie*, il est inutile de lui apprendre à pécher … mais urgent de le nourrir pour lui donner … la matière première utile à cette guerre.

La suite du paragraphe éclaire les objectifs assignés à l’enseignement :

« … Aujourd’hui, la compétitivité des sociétés se forge à l’école. »

 

CE PROVERBE À PROPOS DE L HOMME-s à cliquer

 


Ce proverbe à propos de l’homme qui a faim auquel il vaut mieux apprendre l’art de pécher l’école devrait se l’appliquer.

 

*

Enfants soldats … – aunryz

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS L ÉCOLE - image2

(… Soldat en formation … de la guerre économique que se livrent les nations émergées, émergentes et, comme elles le peuvent, celles qui ont la tête dans l’eau.*)

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS L ÉCOLE - letcr1-exp2

 

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS L ÉCOLE - letcr1

Parcours de lecture

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(à cliquer pour retourner)

En clair

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS L ÉCOLE - txt0r

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* Ce réservoir de pauvreté dans lequel nos « climatiseurs » (notre économie) puise l’air frais et rejette l’air chaud  


En perspective avec cet article

« De nos jours, un homme peut appartenir aux milieux dits cultivés, d’une part sans avoir aucune conception concernant la destinée humaine, d’autre part sans savoir, par exemple, que toutes les constellations ne sont pas visibles en toutes saisons. On croit couramment qu’un petit paysan d’aujourd’hui, élève de l’école primaire, en sait plus que Pythagore, parce qu’il répète docilement que la terre tourne autour du soleil. Mais en fait il ne regarde plus les étoiles. Ce soleil dont on lui parle en classe n’a pour lui aucun rapport avec celui qu’il voit. On l’arrache à l’univers qui l’entoure, comme on arrache les petits Polynésiens à leur passé en les forçant à répéter : « Nos ancêtres les Gaulois avaient les cheveux blonds. » »

Simone Weil, L’enracinement

Retrouvé dans « La phrase du jour » de L’AUTRE QUOTIDIEN


Depuis combien de temps l’école est-elle devenue le service civil des enfants ?

RENTREZ SANS MOI – CHRISTINE ZOTTELE – 6

Rentrez sans moi - couverture« À la mémoire de Lise Bonnafous* et de Nathalie Filippi* et à tou(te)s les immolé(e)s du silence… » Christine Zottele
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

(* Liens ajoutés ici)

 

VOUS AVEZ REUSSI A CRISTALLISER - letc1… en moi. »

        

      —
Une lecture plus lente
(cliquer)

VOUS AVEZ REUSSI A CRISTALLISER - let1

                          

Extrait de « Rentrez sans moi » de Christine Zottele 

Brouillons et notes éparses
4 – Prof en miettes

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Itinéraire de lecture

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En clair

VOUS AVEZ REUSSI A CRISTALLISER - txt0

 Extrait plus long

VOUS AVEZ REUSSI A CRISTALLISER - txt1


N’hésitez pas à signaler une erreur 


Je vous adresse cette lettre personnellement car vous avez réussi à cristalliser en votre petite personne toute l’aigreur et toute la haine que je ne savais pas avoir en moi. Le gentil petit soldat obéissant est devenue une tueuse redoutable.