Publié en numérique
aux éditions Qazaq
(Isba des cosaques des frontières)
dans ce qui est à présent une « collection » poésie
« Autoportrait à l’aimée de Martine Cros »
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (Jan Doets) ici
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parcours de lecture

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En clair
(à cliquer)

Un extrait plus long

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Présence silence dans le dehors gelé Le calendrier de l’avent s’ouvre La tiédeur de la pièce Tout pour ne pas pénétrer ce qui berce pas aller plus profond où le ventre se serre qui ne se serre pas contre ta belle sibylle Le mur de ta témérité fendille La nuit sc’andante de désir songe et se défait Tu vois un feu de cheminée quelques noix un tapis de tzar rouge et son corps si doré Mais sur le parquet nu ce n’est rien qu’une messe de nuit
Saura-t-elle si loin que tu lui es soumise Esclave de chair vive crucifiée Sacrifiée à jamais comme un animal doux sur la stèle assolée aux roches des secrets Te souviens-tu l’abandon au silence des gestes, ces mots en soi qui savent les fêlures
Ton âme brûle vive au foyer de sa voix qui te lisait l’écrin des langues éclatantes Elle résonne encore la splendide pluie de mots dans la nuit sans muselière