LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 35

[ Les trésors du bohémien déstabilisent la classe]

LES UNS FEUILLETAIENT D UNE MAIN - letc1-s

… et écrivaient la dictée de l’autre main. »

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(sans les liens d’un mot à l’autre)

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Extrait du roman « Le grand Meaulnes » de Alain Fournier

Parcours de lecture

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Un extrait plus long qui contient cette citation

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Passèrent aussi des livres tout neufs, dont j’avais, avec convoitise, lu les titres derrière la couverture des rares bouquins de notre bibliothèque : La Teppe aux Merks, La Roche aux Mouettes, Mon ami Benoist… Les uns feuilletaient d’une main sur leurs genoux ces volumes, venus on ne savait d’où, volés peut-être, et écrivaient la dictée de l’autre main.

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 12

[Le facteur et la belle*.]

 


* Attention, moment romantique !
Déconseillé aux âmes allergiques (clin d’oeil à )

 

« A l’intérieur, il y avait une superbe feuille blanche. …

CE N ETAIT RIEN D AUTRE QUE LA LETTRE - letcr1-s

                      

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Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

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Une fois n’est pas coutume, je ne résiste pas à donner cette page en son entier.


Le facteur survint, alors que le ciel ne s’était pas encore voilé. Rosalie l’avait attendu sur le seuil. Quelques prospectus, un journal.
– Rien d’autre ? demanda Rosalie. Comme d’habitude Augustin fouilla dans son sac et feuilleta un paquet de lettres. Il y avait encore au fond de l’air un parfum de rosée. Augustin en triturant son courrier ne manqua pas de regarder à la dérobée le visage et les yeux dorés de Rosalie. Une lettre tomba sur le carreau. Augustin la Rosalie lui saisit le poignet :
– Laissez-moi voir. Je crois que j’ai aperçu mon nom sur l’enveloppe.
– Votre nom ? Pas possible.
Augustin chercha vainement à escamoter la lettre.
– Je lis bien, dit la jeune fille : Rosalie Aumousse, École communale. Mauterre.
– Pas possible, répéta Augustin. Mais il n’y a pas de timbre sur l’enveloppe. Quelqu’un m’aura fourré cette lettre dans mon sac.
– Donnez-moi cette lettre, dit Rosalie.
– Je n’ai pas le droit. Je devrais vous faire payer la taxe. D’abord il me faut savoir qui c’est et lui demander de mettre un timbre.
– Mettez-y un timbre vous-même, et donnez-la-moi.
Augustin semblait désespéré.
– Puisque vous insistez, dit-il enfin. Attendez, attendez… Il tira une feuille de timbres de son sac, en détacha un de façon minutieuse, le colla sur l’enveloppe, puis avec un crayon il fit une croix dessus.
– Voilà, c’est vous qui me direz d’où elle vient cette lettre.
Rosalie la prit et l’ouvrit brusquement.
A l’intérieur, il y avait une superbe feuille blanche. Ce n’était rien d’autre que la lettre imaginaire qu’Augustin adressait à Rosalie depuis un an. Tout récemment la lettre était devenue réelle mais rien qu’en ce qui concerne le papier. Rosalie fit semblant de lire puis elle regarda Augustin droit dans les yeux.
– Une lettre d’amour, dit-elle. Je n’en ai jamais reçu d’aussi belle.
– Alors ça serait indiscret de vous demander qui c’est, dit Augustin d’une voix tremblante.
Il tourna le dos, et fila par la porte de la grille qui était restée entrebâillée et qu’il claqua.
– Augustin ! Augustin ! cria Rosalie. Il n’écoutait rien. Il avait fait pétarader son vélomoteur, rien que pour se rendre en face, au garage de Crépart.
Rosalie s’était avancée derrière les grilles, et regarda entre les rosiers. Ce fut à ce moment qu’un premier nuage dépassa le haut d’une colline et s’immobilisa, tandis que la lumière changeait.

 

 


 

 

 

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MONDELING – GUILLAUME VISSAC & JUNKU NISHIMURA (3)

Slow²Reading

LA VERITE C EST QUE CHACUN - letcr1-exp

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extrait de

« Mondeling »
de Guillaume Vissac  (textes)
et
Junku Nishimura (photographies)

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Parcours de lecture

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Un extrait plus long
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Le site de Guillaume Vissac « Fuir est une pulsion »

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Umberto Agebant a tenu à savoir où chacun d’entre nous nous nous dirigions tous et la vérité c’est que chacun d’entre nous se dirigeait juste au gré du bus là où allait le bus et comme cette vérité nous était inconfortable à chacun et que nous étions tous incapables de dire à l’oral cette simple et seule vérité vraie nous nous sommes contentés de prononcer à tour de rôle des noms de villes ou de villages que nous connaissions ou que nous croyions connaître ou que nous inventions pour l’occasion ou qu’une bouche étrangère nous avait dit un jour pour une raison connue d’elle seule cette bouche tous nous avons joué le jeu du mensonge tous mis à part le chauffeur qui lui a dit je m’en souviens parfaitement et aujourd’hui encore qu’une fois cette course terminée il appelait ce voyage lent vers le sud une course il remonterait jusqu’au lac de Mazvikadei hier encore liquide sec aujourd’hui c’est là-bas qu’il irait »