MONDELING – GUILLAUME VISSAC & JUNKU NISHIMURA (2)

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IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - letcr1-exp

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(Pour les nouveaux venus, une lecture plus facile
avec le lien entre chaque mots
à cliquer)

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - letcr1-sr

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extrait de

« Mondeling »
de Guillaume Vissac  (textes)
et
Junku Nishimura (photographies)

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Parcours de lecture

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - sr

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En clair
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Un extrait plus long
IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - txt1r


Le site de Guillaume Vissac « Fuir est une pulsion »

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les TAGS donnent des mots de la grille.

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il s’est agenouillé près des pneus noirs du bus pour y gicler son déjeuner caquesangue on fera l’halte à Kwekwe il a dit il s’est essuyé les paumes de ses mains sur sa salopette bleue on fera l’halte à Kwekwe il a dit mangera des perches grillées sur des sticks noirs et à Kwekwe le chauffeur a dormi dans son bus personne a dormi dans son bus les perches elles étaient noires un voyageur comme nous tous qui voulait faire croire comme nous tous que son vrai nom Izaak Videm il le tenait de sa mère il a mangé cette nuit-là face à nous beaucoup plus de ses ongles que de la chair de perche »
 
« le jour suivant le même bus de Kwekwe à Zvishavane via Redcliff Shurugwi Selukwe et Gweru puis de Zvishavane à Neshuro où nous avons attendu trois jours un visa pour Musina sur ou contre ou de l’autre côté de l’une de ces frontières à Neshuro aux autochtones ils ont dit elle est où ta frontière ? là les autochtones ils lèvent les épaules et ils mâchent leurs propres maxillaires ceux du sud a dit Izaak Videm ils sont toujours comme ça ceux du sud ceux de n’importe quel sud »
 
« faute de visa sommes repartis avec le bus par la route de Zvishavane puis à Zvishavane et via Bulawayo le bus a franchi la seule frontière de l’ouest qui était accessible et alors le chauffeur il a ouvert sa chemise il a ouvert sa chemise pour montrer aux militaires de l’ouest qu’il ne portait pas contrairement à ce qu’ils ont cru d’abord et contrairement à ce que disaient leurs gorges les militaires de l’ouest scotchés au corps des chargeurs des grenades ou des pains de plastic »

DES TROTTOIRS ET DES FLEURS – ANDRÉ DHÔTEL – 1

[Représentant en vin
il est aussi musicien – d’harmonica –
et rêveur.]

« Alors, selon ses dires… TOUT DEVENAIT MUSIQUE - letcr1-exp

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Une lecture plus facile
pour s’initier aux mots liés
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TOUT DEVENAIT MUSIQUE - letcr1-exp-sr

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Extrait du roman « Des trottoirs et des fleurs »

de André Dhôtel

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Parcours de lecture

TOUT DEVENAIT MUSIQUE - sr

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 Les amis d’André Dhôtel

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Mais ça ne lui faisait rien d’être resté dans l’ombre. Au contraire, il n’en comprenait que mieux les symphonies ou les quatuors quand il trouvait le temps de s’y consacrer.
Représentant en vins, il arrêtait sa voiture souvent dans la campagne.
Alors, selon ses dires, tout devenait musique, un arbre, un tas de cailloux, les prairies de la plaine, surtout les couchers de soleil.