ET … BASTA ! – LEO FERRE – 2

Il y deux ans, un HORS-SÉRIE du « Monde » était consacré à Léo Ferré
(Le système décimal influence notre souvenir des disparus)

ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - letcr1-exp

Cette citation pourrait être dans la chanson  « ET … BASTA »
mais ne s’y trouve pas.

—-

Parcours de lecture si tu veux lire cela un peu plus vite
(pourtant … découvrir les mots de Léo peu à peu, en les sirotant …)

ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - sr

 

 

En clair
ON NE FAIT PAS DE LA POESIE - txt1r

Je ne peux m’empêcher de penser à un poète
lui aussi « debout » et la gueule bien ouverte.
Lucien Suel


On ne fait pas de la poésie avec des tracts
On la fait avec la gueule bien ouverte
Sur des verbes habituels
Et de préférence actifs.

BLANCS – LOUISE IMAGINE ET JEAN-YVES FICK – III- Parole les fonds noirs II.

SOIS LE SILENCE DANS L ATELIER - letcr1-exp


 Extrait de  « BLANCS » (III- Parole les fonds noirs II..)
Photographies de Louise Imagine et Textes de Jean-Yves Fick


Parcours de lecture

SOIS LE SILENCE DANS L ATELIER - sr

L’extrait

SOIS LE SILENCE DANS L ATELIER - txt0r


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les TAGS
donnent des mots de l’extrait.

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Pour agrandir une grille de jeu, cliquer dessus


Chez Publie.net : Jean-Yves Fick

Louise Imagine

D’autres mots de Jean-Yves Fick gammalphabet
D’autres passages de Louise Imagine PASSAGES ALEATOIRES – LA VILLE


 Merci de signaler une erreur 


clapot de voix
sois le silence 
dans l’atelier 
tu fais pénombre 
où tu écoutes
l’heure s’enroule

LES LOIS DE L’IMITATION – GABRIEL TARDE – 1

Illustration de la manière dont on peut faire dire à un auteur
le contraire de ce qu’il a écrit.

L’art de la citation peut être approché de celui de la photographie.
Le matériaux existe, il est « cadré » par celui qui en saisit une partie
Tout est dans ce cadrage (pour la citation) et en grande partie dans
l’art du photographe.

On verra ici à quel point ce cadrage est important.


 

« On pourrait se demander …

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - letc1

 

 

Parcours de lecture de cette citation

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - sr

(cliquer pour retourner)

 


En clair

(à retourner en cliquant
ou lire dans un miroir )

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - txt00r

 


Pour ceux qui connaissent l’extraordinaire penseur qu’est Gabriel Tarde (dont on redécouvre  peu à peu la valeur des travaux) on pourrait effectivement se demander comment il a pu douter à ce point de l’utilité de la société humaine.

On sera rassuré à la lecture de la citation complète qui restaure l’homme dans toute sa dimension d’humaniste … (qu’on pourrait juger un tantinet utopiste, vu de là où nous trouvons actuellement.)

Ici, un exemple de cette citation « mal cadrée » (et même un peu maquillée du fait du point final ajouté)

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - citation falsifiée-r
(à retourner en cliquant)
Il est à remarquer que le point à la fin de la phrase n’existe pas, il a été ajouté par l’auteur de ce cadrage particulier de la phrase de Tarde.

On peut l’assimiler au maquillage d’une photo : suppression d’une partie et ajout d’une autre.

Lorsqu’on lit la citation complète on voit que Gabriel Tarde considère la société humaine comme l’outil propre à forger à la fois l’homme dans sa dimension individuelle et dans sa dimension sociétale.
Tout le contraire de ce que laisse penser la citation tronquée.

JUSQU A QUEL POINT LA SOCIETE - txt1r
(à retourner en cliquant)

Ajout du 28-12-2015 : J’ai voulu prévenir le site dicocitation de cette « erreur »
mon premier commentaire à disparu
et lorsque je tente de poster à nouveau, j’ai le message mis ci-dessous

réaction dico citation

J’espère que ma demande via leur compte twitter aura davantage d’effet…

 


 

On pourrait se demander jusqu’à quel point la société, ce long rêve collectif, ce cauchemar collectif, vaut ce qu’elle coûte de sang et de larmes si, cette discipline douloureuse, ce prestige illusoire et despotique, ne servait précisément à affranchir l’individu en suscitant peu à peu, du plus profond de son coeur, son élan le plus libre, son regard le plus hardi jeté sur la nature extérieure et sur lui-même, et en faisant éclore partout, non plus les couleurs d’âmes voyantes et brutales d’autrefois, les individualités sauvages, mais des nuances d’âmes profondes et fondues, aussi caractérisées que civilisées, floraison à la fois de l’individualisme le plus pur, le plus puissant, et de la sociabilité consommée.