Tu amarres les vagues -Sabine Huynh (Mots) Louise Imagine (Photographies) – 2

« Tu amarres les vagues est un livre qui se lit doucement.
Si seulement on accepte son invitation et si on y pense un moment, la douceur est une des choses les plus précieuses au monde.
Il y a une façon de parler de l’enfance, et du lien à son enfant qui est

Ce regard sur l’amour est en chacun de nous, dans l’enfant que nous avons été, dans

Sabine Huynh a inventé des mots pour répondre aux éclats colorés de bonheur des photos de Louise Imagine : il y a cette pure merveille d’écla-rire. « 

(Extrait de la présentation de Isabelle Pariente-Butterlin )

 



TU ES NÉE ET J AI COMMENCÉ - letcr1-exp

 Extrait d’un des poèmes de Sabine Huynh  recueil
« Tu amarres les vagues »
avec en fond la photographie correspondante
de Louise Imagine

 (Publié aux éditions Jacques Flament Editions  voir ici)


Parcours de lecture
UN OVNI D AUJOURD HUI ET DEMAIN - SR

En clair

TU ES NÉE ET J AI COMMENCÉ - txt0r

Le poème en son entier
TU ES NÉE ET J AI COMMENCÉ - txt1r

 

Proposition de lecture du poème


 Merci de signaler une erreur 


Pourquoi toujours ma voix se brise avec ces mots
n’oublie pas de lui dire combien je l’aime

une voix de coquillage
malmenée par les vives-eaux

Au cœur des turbulences
par-dessus les marées je t’ai appelée

tu es née et j’ai commencé
à sentir la finitude l’inquiéter
jour et nuit

LOCAL HEROS – Vincent Benoit – piste 1 – solide roche

[L’histoire d’un groupe qui a commencé au propre comme au figuré dans la Dèche, (origine de son nom) et plus particulièrement de son guitariste chanteur vedette Mark Knopfler,« L’homme tranquille du rock ’n’ roll » .
La « piste 1 » évoque les débuts, leur géographie particulière, et les rêves qui y ont éclos.]


UN RÊVE NE VIENT PAS TOUT SEUL - letcr1-exp

Extrait de « Local Heros« 

de Vincent Benoit


(Une colle pour les férus de …, l’illustration en fond
évoque un disque d’un grand groupe des années 70)

Parcours de lecture

UN RÊVE NE VIENT PAS TOUT SEUL - sr

(cliquer pour retourner)

 —

L’extrait en clair
UN RÊVE NE VIENT PAS TOUT SEUL - txt0r

Un extrait plus long

UN RÊVE NE VIENT PAS TOUT SEUL - txt1r

Proposition de lecture d’un extrait qui comprend ce passage :


Sultans Of Swing

https://www.youtube.com/watch?v=8Pa9x9fZBtY


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Mais nous prenons le temps de.
Il faut du temps, avec ce froid, pensez, pour s’arracher à la terre qui arrache. Les villes d’ici sont tellement bien adaptées. Et pour faire quoi ? Aller où ? Un rêve ne vient pas tout seul, il faut le porter, le choyer, le lustrer chaque jour, chaque nuit, un rêve c’est comme la faim, ça vient sûrement, mais doucement.
Les dés sont pipés depuis le début, nous dit la chanson, mais ce n’est peut-être qu’une question de temps. Quelle douleur lorsque tu réalises que ce n’est pas le moment juste ! Alors je préfère attendre.
Pas de, jamais de, précipitation. Et puis on pourrait se blesser, et ce ne serait pas le moment.


L’OBJEU – Ly-Thanh-Huê, textes, Bona Mangangu, photos – 2

[Sur ce monde,
l’empreinte de l’homme
en forme,  couleur etc.]


« Échapper au ronron de leur danse. Staccato fibrille dans leur coulure fluide.OBJEU - couverture
Ils étaient des objets au sein de la forêt qui ont devisé matière, féline fourrure, chrysalide lumière, naissance au monde et mots nouveaux.

J’ai écouté.

Me suis-je faite scribe de leurs mots ?

Aimerais. »

Ly-Thanh-Huê (extrait de la présentation)

Couverture Bona Mangangu

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 


[De jour
ils reconnaîtraient les couleurs
des « choses » de l’homme
mais la nuit …]

(laissez-vous ralentir les mots)

ILS CHASSENT MAIS C EST - letcr1-exp

  —
(Sans l’image
ILS CHASSENT MAIS C EST - letcr1

 à cliquer pour l’agrandir )

 « L’objeu »
de LY-THANH-HUÊ
(Lan Lan Huê)

Extrait de   « Et tu as espéré« 

Itinéraire de lecture

ILS CHASSENT MAIS C EST - sr

En clair

ILS CHASSENT MAIS C EST - txt0r

 un extrait plus long

ILS CHASSENT MAIS C EST - txt1r

 

Proposition de lecture



Ce blé brindille joufflu de semailles. J’ai tourné mes pas. Ils espéraient le bleu. Et leurs flaques de lumière en leur indigo si doux. Et sur les branches mortes. Sur les feuilles cassantes. A la porte de la forêt. Sont venus les animaux. C’est le soir. Ils rôdent. Ils déambulent. Ils reniflent. Et se débrouillent. Broussaille résilience. Ils ont faim. Alors ils chassent. Mais c’est de nuit. Et dans leurs estomacs, s’entassent plastic, débris, fil de fer et puis miettes de verre. Leur panse est pleine.
Alors sont arrivés des animaux extraordinaires. Des mythes de ferraille. Sculptures ambulantes de chair et de métal. Qui lèvent les yeux au ciel. Mais où donc est le ciel ? Sans nuages ni plastic ni continent. C’est une Atlantide en pleine Atlantique. Qui tourbillonne. Ivre de poissons déboussolés. Elle a tournoyé dans le courant. Sa vie de déluge. Chaude, palpable, fluctuante. Elle dérive.
Ce n’est pas un rêve, non.
Un cauchemar sûrement.
Et il va t’engloutir.
Tout cru.

CE QUI BERCE CE QUI BRUISSE – JEAN-CLAUDE GOIRI – 2

Ce qui berce ce qui bruisse - couverture

Aujourd’hui, et toujours aujourd’hui, l’utile se trouve dans cette oreille qui écoute le bruit du marteau qui tape, le crissement de l’acier qui entre dans le mur, la poussière de plâtre qui bruine sur la peau, le mur tout entier qui frisonne de pouvoir supporter tout ça, cette oreille dans laquelle bruissent mille autres oreilles.

Et je ne sais que chanter les éloges du bruité aux charnières de l’inutile pour que résonne dans les oreilles autre chose que du bruit.

Et une oreille s’est tournée vers mon bruité pour le transmettre à d’autres.
Celle de Jan Doets.
Merci à lui, celui qui m’accompagne.

(présentation de )Jean-Claude Goiri

Peinture de couverture : Nathalie Oso

disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

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IL Y A DES JOURS ET DES NUITS - letcr1-exp

(sans image
à cliquer)

IL Y A DES JOURS ET DES NUITS - letcr1

Extrait du recueil
« Ce qui berce ce qui bruisse » de Jean-Claude Goiri

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Itinéraire de lecture

IL Y A DES JOURS ET DES NUITS - s

En clair

IL Y A DES JOURS ET DES NUITS - txt0


 

Jean-Claude Goiri est aussi sur les sites internet :
http://www.jeanclaudegoiri.com/
http://www.fepemos.com/


N’hésitez pas à signaler une erreur 


Il y a des jours où je sens la nuit me froisser le regard et déployer les orgues de toutes ces choses à terre que personne ne ramasse, il y a des nuits où je sens le jour frissonner dans son antre et ramasser tout son ciel vers ce point de friction qu’est mon nombril asséché, il y a des jours et des nuits où je ne sens rien d’autre que toi aux paupières si ouvertes que l’on ne voit rien d’autre que nos âmes érigées dans une maison sans toit aux fenêtres ouvertes, il y a des jours et des nuits où il n’y a que ta peau pour contenir mon corps.

MARTINE CROS – Autoportrait à l’aimée – 2

Autoportrait à l'aimée - couverturePublié en numérique
aux éditions Qazaq 
(Isba des cosaques des frontières)
dans ce qui est à présent une « collection » poésie
« Autoportrait à l’aimée de Martine Cros »

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (Jan Doets)  ici

Mais sur le parquet nu - letcr1-exp1

Extrait du recueil de poésie
« Autoportrait de l’aimée»
de Martine Cros

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parcours de lecture

Mais sur le parquet nu - s

En clair
(à cliquer)

Mais sur le parquet nu - txt0

 Un extrait plus long

 Mais sur le parquet nu - txt1

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les TAGS
donnent certains mots de la grille.

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Présence silence dans le dehors gelé    Le calendrier de l’avent s’ouvre     La tiédeur de la pièce    Tout pour ne pas pénétrer ce qui berce      pas aller plus profond où le ventre se serre      qui ne se serre pas contre ta belle sibylle      Le mur de ta témérité fendille     La nuit sc’andante de désir         songe et se défait       Tu vois un feu de cheminée       quelques noix     un tapis de tzar rouge     et son corps si doré      Mais sur le parquet nu       ce n’est rien qu’une messe de nuit
 
  
Saura-t-elle si loin que tu lui es soumise      Esclave de chair vive crucifiée      Sacrifiée à jamais comme un animal doux sur la stèle assolée aux roches des secrets      Te souviens-tu l’abandon au silence des gestes, ces mots en soi qui savent les fêlures
 
  
Ton âme brûle vive au foyer de sa voix qui te lisait l’écrin des langues éclatantes    Elle résonne encore    la splendide pluie de mots     dans la nuit sans muselière

PIQUETURES – CHRISTINE JEANNEY – 2

Christine Jeanney publie, en version numérique : PIQUETURES.
« Assemblage en forme de coq à l’âne, qui passe du très proche au très lointain dans ses thèmes, et du paragraphe au fragment en vers libres dans sa forme.« 

L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ (de Jan Doets)  ici

 

Slow²Reading

LA VERTICALE DECIDE DE TOUT - letc1-exp

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(pour les novices
à cliquer
les liens entre les mots sont donnés)

LA VERTICALE DECIDE DE TOUT - letc1-sr

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Extrait de
« PIQUETURES »
de Christine Jeanney

Parcours de lecture

LA VERTICALE DECIDE DE TOUT - sr

En clair

LA VERTICALE DECIDE DE TOUT - txt0r



* SlowReading : (lecture lente) lecture aux lèvres, qui ralentit une pensée toujours pressée et galopante
** Slow²Reading : (lecture très lente) lecture lettre à lettre conformément à la « prière des mots »


Christine Jeanney  aux édition  Qazaq
chez publie.net

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


la verticale décide de tout, c’est tyrannique – descendre debout l’escalier, s’incliner, lancer les bras bravement vers l’avant, prendre et tordre, assembler, debout, se déplacer en gardant le dos droit, s’asseoir genoux pliés, lignes des tibias rigide et prêt à repartir tendu, segmenté, traverser l’air en l’ignorant, conserver le tranchant, bien droite ou décidée à le rester, bien droite ou en attente de le redevenir, jusqu’au soir, (est-ce que la lumière est la cause ?) jusqu’au soir où les droites vont mourir doucement – c’est une séparation constante et difficile – les courbes, les arrondis ne viennent que la nuit

LOTUS SEVEN – CHRISTINE JEANNEY -2-

[Une peur que certains,
enfant,
ont pu connaître.]

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - letcr1-s

 

(à cliquer)

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - letcr1-exp

Extrait de Lotus Seven

de Christine Jeanney

Parcours de lecture

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - sr

En clair

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - txt0r


Présentation de l’oeuvre par Thierry Beinstingel

Christine Jeanney
aux éditions publie.net
aux éditions qazaq

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


La tension invisible tire. C’est lorsque tu attends qu’il rentre, s’il rentre, dans la pendule et le bruit de sa toux. L’idée idiote pendant qu’on te parle, tu as pourtant besoin de paix, et la nuit, la tension de ne pas savoir dormir, la peur de l’avoir désappris (on pourrait désapprendre à vivre aussi).

MONDELING – GUILLAUME VISSAC & JUNKU NISHIMURA (2)

Slow²Reading

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - letcr1-exp

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(Pour les nouveaux venus, une lecture plus facile
avec le lien entre chaque mots
à cliquer)

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - letcr1-sr

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extrait de

« Mondeling »
de Guillaume Vissac  (textes)
et
Junku Nishimura (photographies)

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Parcours de lecture

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - sr

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En clair
(cliquer)

IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - txt0r

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Un extrait plus long
IL A MANGE CETTE NUIT LA FACE - txt1r


Le site de Guillaume Vissac « Fuir est une pulsion »

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les TAGS donnent des mots de la grille.

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Pour agrandir  cliquer dessus


Merci de signaler une erreur 

il s’est agenouillé près des pneus noirs du bus pour y gicler son déjeuner caquesangue on fera l’halte à Kwekwe il a dit il s’est essuyé les paumes de ses mains sur sa salopette bleue on fera l’halte à Kwekwe il a dit mangera des perches grillées sur des sticks noirs et à Kwekwe le chauffeur a dormi dans son bus personne a dormi dans son bus les perches elles étaient noires un voyageur comme nous tous qui voulait faire croire comme nous tous que son vrai nom Izaak Videm il le tenait de sa mère il a mangé cette nuit-là face à nous beaucoup plus de ses ongles que de la chair de perche »
 
« le jour suivant le même bus de Kwekwe à Zvishavane via Redcliff Shurugwi Selukwe et Gweru puis de Zvishavane à Neshuro où nous avons attendu trois jours un visa pour Musina sur ou contre ou de l’autre côté de l’une de ces frontières à Neshuro aux autochtones ils ont dit elle est où ta frontière ? là les autochtones ils lèvent les épaules et ils mâchent leurs propres maxillaires ceux du sud a dit Izaak Videm ils sont toujours comme ça ceux du sud ceux de n’importe quel sud »
 
« faute de visa sommes repartis avec le bus par la route de Zvishavane puis à Zvishavane et via Bulawayo le bus a franchi la seule frontière de l’ouest qui était accessible et alors le chauffeur il a ouvert sa chemise il a ouvert sa chemise pour montrer aux militaires de l’ouest qu’il ne portait pas contrairement à ce qu’ils ont cru d’abord et contrairement à ce que disaient leurs gorges les militaires de l’ouest scotchés au corps des chargeurs des grenades ou des pains de plastic »

POUR RIRE -6- (Pierre Desproges)

Une nouvelle grille
pour rire
chaque heure aujourd’hui


Grille de 13h00


Pour distraire la veillée de Noël
à jouer entre deux plats
notamment ceux qui ont internet sur la télé.
La première lettre de chaque mot est
mise en couleur et en italique.
Chaque mot est entouré d’une limite.
La phrase à déchiffrer est composée de mots qui se suivent.

Pierre Desproges évoque
avec sa « cruauté ordinaire et sincère »
le destin présent et futur
d’un des aspirants légionnaires responsables d’une défenestration
dans un train de la liaison Paris – Vintimille.
IL ESSAIE TIMIDEMENT DE SE SUICIDER - letc1


Pour le parcours de lecture
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IL ESSAIE TIMIDEMENT DE SE SUICIDER - sr


Pour lire en clair
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IL ESSAIE TIMIDEMENT DE SE SUICIDER - txt0r


Il essaie timidement de se suicider dans sa cellule.
Ses jours ne sont pas en danger. Je n’en dirais pas autant de ses nuits.