[Almanach] Guillaume Vissac …

[Tout ici (y compris l’incertitude du parcours de lecture
est là
pour faire remonter des lieux où nous les tenons cachés, parfois enfermés,
ces germes de cauchemar qui nous habitent depuis que nous savons ne pas être
le monde. ]

Mercredi 18 mai 2011,
de Guillaume Vissac, les éditions Publie.net
donnent « Le livre des peurs primaires« 

(extrait « peur 117 »)

SA MAIN GLISSE LE MÉTRO-letcr1-exp

                                                                       

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le passage en son entier 

 


Proposition de lecture de la peur primaire 117 :


Sa main glisse, le métro freine : il vacille : il tombe. Disparaît au cœur de la foule, son corps aspiré par le bas, caché sous ceux des autres, mais personne ne le voit. Les visages fixent encore — silence — leur reflet respectif, là, dans le flou de la vitre. Je me rapproche pour le chercher mais je le manque : aspiré par le sol et les câbles, il a sans doute basculé dans un envers quelconque, une dimension du sol, et le métro s’éloigne.

BALIVERNES HIVERNALES – JY – 3 –

« Ainsi donc,  …
 JE RESTAI COMME D AUTRES - letcr1-exp

(sans l’image
à cliquer)

JE RESTAI COMME D AUTRES - letcr1

Extrait des « Balivernes hivernales »

de JY

Parcours de lecture
JE RESTAI COMME D AUTRES - s

En clair

JE RESTAI COMME D AUTRES - txt0


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Il dépose son sac à dos. L’ouvre. Sort le sac plastique. L’ouvre. Fouille un peu l’intérieur avec la main. Sort une page au format A5 dactylographiée. La met dans sa poche. Range le contenu du sac plastique. Le remet dans le sac à d’os. Puis ré-installe le sac à d’os. Il prend le papier dans sa poche, le déplie, le regarde, le murmure une première fois à voix basse. Puis, relève la tête. Il récite à voix haute :
 
“Ainsi donc, je restai comme d’autres situés en lisière des foules, à cette distance de tout que l’on appelle communément Décadence. La Décadence, c’est la perte totale de l’inconscience ; car l’inconscience est le fondement de la vie. S’il pouvait penser, le cœur s’arrêterait. À nous (mes rares semblables et moi) qui vivons sans savoir vivre, que reste-t-il, sinon le renoncement comme mode de vie”.

LE MONASTÈRE OUBLIÉ – STEVE BERRY – 03

                                  « Il était à l’heure…

DES CANARDS VENUS DU LAC SE PROMENAIENT TRANQUILLEMENT PARMI LA FOULE  IL NE POUVAIT PAS EN DIRE AUTANT-let2                                                                  

—-

extrait du roman « Le monastère oublié »

de Steve Berry

solution

DES CANARDS VENUS DU LAC SE PROMENAIENT TRANQUILLEMENT PARMI LA FOULE  IL NE POUVAIT PAS EN DIRE AUTANT-s

En clair (sur babelio)

*

DES CANARDS VENUS DU LAC SE PROMENAIENT TRANQUILLEMENT PARMI LA FOULE  IL NE POUVAIT PAS EN DIRE AUTANT-txt


Malone aperçut la pagode, formée de trois blocs superposés sur une base, chacun de proportions inférieures par rapport au précédent, avec des toits en saillie et des corniches tournées vers le ciel. La foule entrait et sortait constamment du restaurant de la pagode au rez-de-chaussée. D’autres fêtards occupaient les bancs sous les arbres.
Il n’était pas tout à fait 14 heures.
Il était à l’heure.
Des canards venus du lac se promenaient tranquillement parmi la foule. Il ne pouvait pas en dire autant. Il avait les nerfs à vif, le cerveau en ébullition comme celui de l’agent du ministère de la Justice qu’il avait été pendant douze années périlleuses. Son objectif avait été de prendre une retraite anticipée et de tourner le dos au danger en se transformant en paisible libraire danois, mais les deux dernières années avaient été tout sauf paisibles.
Réfléchis. Fais attention.
La voix électronique lui avait dit qu’une fois ici il serait contacté. Apparemment, les ravisseurs de Cassiopée savaient exactement à quoi il ressemblait.
« Monsieur Malone. »
Il se retourna.