RUBATO – Jean-Yves Fick et Bona Mangangu – poème 11

Un nouveau recueil de poésie de Jean-Yves Fick  est paru le 22 avril au catalogue des éditions publie.net.

[Comme souvent, les abonnés ont  eu la primeur de l’événement et pouvaient depuis quelques jours avoir accès au téléchargement de l’oeuvre.]

Jean-Yves Fick a choisi, pour ces poèmes, la silhouette du sonnet (sans les autres contraintes) ceux-ci sont associés aux peintures de Bona Mangangu pour évoquer ce « rubato »
qui fait écho au sens que lui donne la musique … sans oublier son origine (rubare : voler, dérober)
On pourrait même y trouver un sens qui conviendrait parfaitement à l’ambiance dans laquelle nous plonge ces deux artistes et qui a rapport avec ce vol, à savoir : le ravissement, une capture … (osons) de l’âme.

 

DE PASSAGE À JAMAIS - letcr1-exp

Extrait de

Rubato
Peintures de Bona Mangangu
et poèmes de Jean-Yves Fick


Parcours de lecture
(à cliquer)
DE PASSAGE À JAMAIS - sr


DE PASSAGE À JAMAIS - letcr1-exp

L’extrait
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Présentation de l’oeuvre chez Publie.net


Chez Publie.net : Jean-Yves Fick

D’autres mots de Jean-Yves Fick gammalphabet


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de passage à jamais
au faîte du bleu comble
la forme des nuages
et peut-être la pluie
 
étoilée de comètes
— elles qu’on ne saurait
nommer les éphémères
— quel être marche ici
 
son geste ne se tourne
pas vers qui le regarde
on dirait qu’il s’efface
 
du monde qu’il rejoint
— l’un de ceux par qui tout
s’anime — l’invisible.

IL Y A LE CHEMIN – JEAN-YVES FICK – 1

« … Les images n’illustrent pas le texte – elles sont plutôt un voyage, qui s’amorce depuis des points précis du texte, passeront par une mosaïque qui les rassemble toutes, vous permettant de resurgir depuis l’image vers un autre point du texte. »
François Bon

Extrait de la présentation du livre


CE QUI N A PAS FORME - letcr1-exp

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 Extrait de  « Il y a le chemin »
de Jean-Yves Fick

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Parcours de lecture
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Présentation de l’oeuvre chez Publie.net

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Chez Publie.net : Jean-Yves Fick

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ce qui n’a pas forme

ce qu’on oublie vite

qui fait la pulpe du temps

sa matière vive

bat palpite un instant cesse

et c’est cela qu’on vit – loin.

l’antimonde – LY-THANH-HUÊ – 2

C’est par d’honnêtes mensonges que sont partis ces récits. Minuscules. l'antimonde couvertureTous aussi invraisemblables les uns que les autres. Ils s’épanouissent dans cette concoction longue de langue, infusion de plans loufoques, marinades de désirs, tous en leurs lieux familiers revisités. Pile c’est faux, face j’invente. Des histoires en leurs chemins de traverse. Qui racontent. Leurs voyages solitaires. Leurs solutions singulières. En eaux troubles langage.

Joyeuse itinérance !

Ly-Thanh-Huê

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 L’illustration est de la main de Ly-Thanh-Huê


  
SON REGARD PARAISSAIT SAISIR - letcr1-expo

  

 « L’antimonde »
de LY-THANH-HUÊ
(Lan Lan Huê)

Extrait de   « Transparition »

Itinéraire de lecture

SON REGARD PARAISSAIT SAISIR - sr

En clair

SON REGARD PARAISSAIT SAISIR - txt0r

 un extrait plus long

SON REGARD PARAISSAIT SAISIR - txtr1



J’allai quitter le port quand je remarquai une femme dont je ne vis que le dos. Elle peignait, elle aussi. Ses gestes avaient attiré mon attention. Ses mouvements étaient entrecoupés de suspens, ils n’étaient pas d’un théâtralisme exagéré, ils étaient plutôt discrets, voire furtifs. Mais ils semblaient le fruit d’une concentration intense. Son regard paraissait saisir des formes, les évidant de leur réalité pour venir les apposer ensuite sur la toile. Si bien que le bateau n’était plus bateau mais seulement lignes troubles sur l’eau, les mouettes devenaient traînées blanches et le phare était cette irruption de matière soudaine. La main droite de la femme palpait la matière des couleurs de la palette. Ses doigts les effleuraient, les pétrissaient et ils venaient sculpter ensuite le relief par aplats gourmands.

LA CLEF DE LA MAGIE OCCULTE – STANISLAS DE GUAITA – 1

Se souvenir que les mots « magie » et « occulte » n’avaient pas initialement le sens qu’on leur donne actuellement
et notamment cette rupture totale avec la « vraie science« 

Chez Stanislas de Guaita
il s’agit ici (au moins dans un premier temps) d’un travail sur le symbole.
Il fouille les mots, les images, les récits et les met en correspondance avec ce monde.
En surgit ce qu’on peut appeler compréhension
et qui a des affinités avec
ce que nous font approcher
les poètes.

LE TEMPS CREATEUR ET DEVORATEUR - letcr1-expo

Extrait du recueil « LA CLEF DE LA MAGIE NOIRE »

de STANISLAS DE GUAITA

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parcours de lecture

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lui-même androgyne ; c’est à savoir d’Hereb et d’Iônah , principes des deux forces centripète et centrifuge, qui se manifestent : la première par le Temps, créateur et dévorateur des formes transitoires ; l’autre, par l’Étendue éthérée. L’Étendue est Rhéa, (épouse de cet implacable Kronos, dont le rôle est d’évertuer sans trêve la substance plastique qui est en elle, de l’élaborer et de la condenser en d’éphémères modes de matière diversement spécifiée, vivante et protéenne à l’infini).

MONKEY’S REQUIEM – MATTHIEU HERVE – 2

Slow²Reading

NOTRE SINGE REPETE QUE MONTICELLI LUI A APPRIS LE CHROMATISME - letcr1-expo
(inclusion : le portrait du lieutenant Milliet par Van Gogh)

Extrait du recueil de nouvelles
« Monkey’s Requiem »

de Matthieu Hervé

Parcours de lecture

NOTRE SINGE REPETE QUE MONTICELLI LUI A APPRIS LE CHROMATISME - s

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NOTRE SINGE REPETE QUE MONTICELLI LUI A APPRIS LE CHROMATISME - txt1

Matthieu Hervé chez Publie.net

En librairie de Publie.net

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Un jour il l’a mis sur la piste d’un Monticelli, je crois, un peintre de Provence mort il y a peu de temps. Avec son frère Théo ils cherchent à acquérir davantage de tableaux de ce peintre. Ils en possèdent déjà cinq. Monticelli traitait la peinture en la triturant en épaisseur ou en appliquant directement deux couleurs prises ensemble. Il disait qu’il était incompris, était en avance sur son temps, qu’il peignait pour dans cinquante ans. Et il a posé quelques pierres pour les impressionnistes. Notre singe répète que Monticelli lui a appris le chromatisme des couleurs et le flou des formes, et qu’en un sens il en prolonge le travail comme un fils ou un frère.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 2

« Julien revoyait surtout cette cuisine parfaitement blanche où ils épluchaient ensemble leurs légumes.
En vérité tout cela avait toujours paru provisoire et à mille lieues d’une vie normale…

C ETAIT UN DECOR - letc1                                                                            


(Pour une lecture plus ralentie )

C ETAIT UN DECOR - let1

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Julien revoyait surtout cette cuisine parfaitement blanche où ils épluchaient ensemble leurs légumes.
En vérité tout cela avait toujours paru provisoire et à mille lieues d’une vie normale. C’était un décor qu’un changement d’éclairage avait pu disperser sans qu’il restât la forme d’un bibelot.