19 Octobre 1891…

… Le charivari publie une caricature prémonitoire.

Ce dessin est censé évoquer la réaction du premier ministre italien, suite à un incident qui, au Panthéon de Rome, a vu des pèlerins français violentés par des habitants de la cité qui croyaient à une malveillance de la part de l’un d’eux.
On voit le ministre se précipiter avec deux seaux pour éteindre l’incendie, deux seaux remplis de pétroles.

Mais c’est précisément ce qu’on lui reprochera 5 ans plus tard, à l’occasion d’affrontements dans l’île de Crête, faisant partie alors de l’empire Ottoman, entre des chrétiens et des musulmans.

(Télégramme du consul d’Italie en Crête qui évoque les évènements)

Pour des raisons encore inconnues, une bagarre éclate dans la ville entre chrétiens musulmans.
(…) j’ai pu me rendre en ville avec beaucoup de difficulté.
Ville en armes, terrifiée : combats dans les rues : situation critique…manque de moyens de répression; troupes insuffisantes.
Grand danger : dix victimes connues à ce jour, dont des cavas russes (?) grecs.
Présence d’impuissance de l’autorité, je ne peux pas répondre à la sécurité nationale
Je crois qu’il est nécessaire d’envoyer le navire de guerre Canea.
Rettimo se trouve également dans une situation critique, où des musulmans armés font irruption dans les foyers chrétiens : des collègues ont télégraphié de manière identique.

(Ce qu’on reproche au premier ministre italien)

(Pour lire plus facilement la grille cliquer ici)

LE CHEMIN DES CRÊTES – M.J. SALÉ

[Un jeune homme marche dans la montagne
il n’est pas particulièrement équipé pour cela
Sa démarche, son attitude, sont étranges.]

AU BOUT DU CHEMIN - letcr1-expo

 

Extrait du roman Le chemin des crêtes
de M.J. Salé

 

—-

Parcours de lecture

AU BOUT DU CHEMIN - sr

—-
En clair
sur babelio
*

AU BOUT DU CHEMIN - txt1r


Merci de signaler une erreur


Pourquoi marchait-il ainsi droit devant lui, alors que bientôt il ferait nuit, et qu’au bout du chemin il ne trouverait que le vide de la crête déserte.