ACTUELLES II – ALBERT CAMUS – 2

Un appel qu’Albert Camus pourrait lancer une fois de plus 
en ces temps d’urgence où il est à nouveau question 
de sauver des vies menacées en très grand nombre
alors que les cœurs et les imaginations se font paresseuses



C EST LE MOMENT DE FAIRE  - letc1



Lecture plus lente

C EST LE MOMENT DE FAIRE  - let1

 

Extrait des chroniques (1944- 1948)
«ACTUELLES II »

de Albert Camus

 —

Parcours de lecture

C EST LE MOMENT DE FAIRE  - s




En clair sur babelio
*

C EST LE MOMENT DE FAIRE  - txt0


_________

Les TAGS
donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir cliquer


Merci de signaler une erreur


Rendons à notre société cette justice qu’elle supporte très bien les persécuteurs.
Elle s’est habituée à l’idée qu’ils avaient leur utilité.

PIERRE BRUNEL – CE SANS-CŒUR DE RIMBAUD – 2



RIMBAUD NE SE CONTENTE - letc1

Lecture plus lente

RIMBAUD NE SE CONTENTE - let1


Extrait de « CE SANS CŒUR DE RIMBAUD.
Essai de biographie intérieure
»

de Pierre Brunel

parcours de lecture

RIMBAUD NE SE CONTENTE - s

L’extrait sur babelio

*

RIMBAUD NE SE CONTENTE - txt0


Les TAGS
donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image, cliquer dessus


Merci de signaler une erreur 


Rimbaud ne se contente pas d’éviter la poésie du cœur.
Il l’attaque de front. Il la liquide même.

LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 25

« Il avait cessé de siffler … 

TRES PALE -letc1

—-

(Pour une lecture plus lente encore)

TRES PALE -let0

Extrait du roman « Le grand Meaulnes » de Alain Fournier

Parcours de lecture

TRES PALE -s

En clair sur babelio

*

TRES PALE -txt0

Un extrait plus long qui contient cette citation

TRES PALE -txt1


Frantz, le héro de la fête, est anéanti et va confier son malheur à celui qui se trouve par hasard près de lui. 


____________________________

Les TAGS donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image la cliquer


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


Il avait cessé de siffler. Très pâle, les lèvres entre ouvertes, il paraissait à bout de souffle, comme s’il avait reçu au cœur un coup violent.
Meaulnes hésitait s’il allait, par discrétion, se retirer, ou s’avancer, lui mettre doucement, en camarade, la main sur l’épaule, et lui parler. Mais l’autre leva la tête et l’aperçut. Il le considéra une seconde, puis, sans s’étonner, s’approcha et dit, affermissant sa voix :
« Monsieur, je ne vous connais pas. Mais je suis content de vous voir. Puisque vous voici, c’est à vous que je vais expliquer… Voilà !… »

NO ET MOI – DELPHINE DE VIGAN – (Citations choisies par des élèves ) – 21 – (Jean-Baptiste B.)

   Lettres au collège de Buis les Baronnies
                                        




  
IL Y A CETTE VILLE INVISIBLE AU COEUR MEME DE LA VILLE-let

                             

Extrait du roman « No et moi« 

de Delphine de Vigan

collecté et proposée par Jean-Baptiste B.

Son commentaire :

IL Y A CETTE VILLE INVISIBLE AU COEUR MEME DE LA VILLE-com

Parcours de lecture

IL Y A CETTE VILLE INVISIBLE AU COEUR MEME DE LA VILLE-s

 ——

En clair

*

IL Y A CETTE VILLE INVISIBLE AU COEUR MEME DE LA VILLE-txt

IL Y A CETTE VILLE INVISIBLE AU COEUR MEME DE LA VILLE-txt2


Les TAGS donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Il y a cette ville invisible au cœur même de la ville

L’ULTIME ALLIANCE – PIERRE BILLON – 12

AU DEDANS DE SOI ON NE VIEILLIT PAS ON S ENDORT POUR MIEUX REVER IL N Y A PAS D USURE DANS LE COEUR SEULEMENT DE L ACCUMULATION-let                                                               

Extrait du roman « L’Ultime Alliance »
de Pierre Billon

Parcours de lecture

AU DEDANS DE SOI ON NE VIEILLIT PAS ON S ENDORT POUR MIEUX REVER IL N Y A PAS D USURE DANS LE COEUR SEULEMENT DE L ACCUMULATION-s

En clair (sur babelio)

*

AU DEDANS DE SOI ON NE VIEILLIT PAS ON S ENDORT POUR MIEUX REVER IL N Y A PAS D USURE DANS LE COEUR SEULEMENT DE L ACCUMULATION-txt

____________________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Au-dedans de soi, on ne vieillit pas, on s’endort pour mieux rêver …
Il n’y a pas d’usure dans le cœur seulement de l’accumulation.

Je me poste à la fenêtre. Il me faut me jeter… – ANNA JOUY

Sur ses terres virtuelles des mots sous l’aube, Anna Jouy

a déposé en ce midi

un peu de révolte face à l’espace contraint

 « M’immuniser, prévention avec des sondes tactiles.  …
PROJETER DANS L ESPACE LE COEUR VOLAGE-let2

  … Laisser la poudrière sentimentale essaimer ses pollens. » 

Extrait ( dans   « midi »)

 de  « Je me poste à la fenêtre. Il me faut me jeter…« 

de

Anna Jouy

parcours de lecture

PROJETER DANS L ESPACE LE COEUR VOLAGE-s

Extrait en clair

PROJETER DANS L ESPACE LE COEUR VOLAGE-txt

 —

Essai de lecture


Pour dissoudre les mots dans la musique et le ballet des corps, lire aussi de Anna Jouy

TANGO


Je me poste à la fenêtre. Il me faut me jeter dehors, sortir de la tête. La chambre est haute et serrée, un écrou sur le ciel. Je me tiens debout, j’affronte. Surveillante d’une mer de pissenlits et de colza, le jaune arrogant des fausses pagailles de cette campagne nattée de tresses, plantée de lignes parfaites, sillons digitales, tirés au cordeau et qui ne se chevauchent jamais.

M’immuniser, prévention avec des sondes tactiles. Projeter dans l’espace le cœur volage. Laisser la poudrière sentimentale essaimer ses pollens. Voir l’air déglutir lentement ce petit mal de tête et son rhume de paupières. Les essences se libèrent. C’est l’invisible ambiance, l’anémone du dedans bat des cils. Courants d’air.

CAMPEMENT – ANDRÉ DHOTEL – 05

« Ainsi furent les yeux de certains trouvères très humbles, qui n’ont composé de chant que .…  

 POUR UNE FIANCEE IMPOSSIBLE A ATTEINDRE MAIS PROMISE AU COEUR PAR DELA LES PEINES DE LA VIE-let                                                     

Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

Parcours de lecture

POUR UNE FIANCEE IMPOSSIBLE A ATTEINDRE MAIS PROMISE AU COEUR PAR DELA LES PEINES DE LA VIE-s

En clair

*

POUR UNE FIANCEE IMPOSSIBLE A ATTEINDRE MAIS PROMISE AU COEUR PAR DELA LES PEINES DE LA VIE-txt


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Ainsi furent les yeux de certains trouvères très humbles, qui n’ont composé de chant que pour une fiancée impossible à atteindre, mais promise au cœur par delà les peines de la vie.

LES RÉQUISITOIRES DU TRIBUNAL DES FLAGRANTS DÉLIRES (T2) – PIERRE DESPROGES – 1

IL EN EST DU ROMANTISME FIEVREUX COMME DE LA MOULE PAS FRAICHE  QUAND ON EN ABUSE CA FAIT MAL AU COEUR-let                                                                                    

 Extrait découpé dans « Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires : Tome 2 »

de Pierre Desproges

Parcours de lecture
IL EN EST DU ROMANTISME FIEVREUX COMME DE LA MOULE PAS FRAICHE  QUAND ON EN ABUSE CA FAIT MAL AU COEUR-s2

En clair sur babelio

*

IL EN EST DU ROMANTISME FIEVREUX COMME DE LA MOULE PAS FRAICHE  QUAND ON EN ABUSE CA FAIT MAL AU COEUR-txt

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Il en est du romantisme fiévreux comme de la moule pas fraîche : quand on en abuse, ça fait mal au cœur.

CAMPEMENT – ANDRÉ DHOTEL – 02

« La plaine, faiblement remuée par le mouvement des collines, s’éteignit dans les fenêtres.…  

GABRIEL PENSAIT QUE L INFINITE DES HORIZONS GARDAIT LES COEURS PRISONNIERS-let                                                  … – Pense aux pays nouveaux d’ailleurs !
Plus loin que la plaine, il y a des villes extraordinaires. »

Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

Parcours de lecture

GABRIEL PENSAIT QUE L INFINITE DES HORIZONS GARDAIT LES COEURS PRISONNIERS-s

En clair

*

GABRIEL PENSAIT QUE L INFINITE DES HORIZONS GARDAIT LES COEURS PRISONNIERS-txt


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Les plaines, faiblement remuée par le mouvement des collines, s’éteignit dans les fenêtres.
Gabriel pensait que l’infinité des horizons gardait les cœurs prisonniers.
Pense aux pays nouveaux d’ailleurs. Plus loin que la plaine, il y a des villes extraordinaires.

LA PITIÉ DANGEREUSE – STEFAN SWEIG – 01

« Dans ma galopade effrénée s’était soudain dressé devant moi, proche et impressionnant comme une vision, le visage pâle et contracté de la jeune fille se traînant péniblement à travers le salon, j’avais entendu le bruit de ses béquilles frappant le plancher et le crissement des instruments de prothèse attachés à ses articulations.
Et dans une sorte d’effroi, sans penser, sans réfléchir, j’avais tiré sur les rênes. Je sais que cela ne sert de rien de me dire en ce moment : à qui cela peut-il être utile que tu prennes ce trot stupide et lourd au lieu d’un galop excitant et grisant ? …

POURTANT LE COUP M A TOUCHE A UN ENDROIT DU COEUR PROCHE DE LA CONSCIENCE-let

—-

Extrait choisi pour babelio par lilice_brocolis

dans le roman « La Pitié dangereuse »
de Stefan Zweig

Parcours de lecture

POURTANT LE COUP M A TOUCHE A UN ENDROIT DU COEUR PROCHE DE LA CONSCIENCE-s

En clair (sur Babelio)

*

POURTANT LE COUP M A TOUCHE A UN ENDROIT DU COEUR PROCHE DE LA CONSCIENCE-txt

POURTANT LE COUP M A TOUCHE A UN ENDROIT DU COEUR PROCHE DE LA CONSCIENCE-txtg

l’extrait … et ce qu’il y a autour


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Dans ma galopade effrénée s’était soudain dressé devant moi, proche et impressionnant comme une vision, le visage pâle et contracté de la jeune fille se traînant péniblement à travers le salon, j’avais entendu le bruit de ses béquilles frappant le plancher et le crissement des instruments de prothèse attachés à ses articulations.
Et dans une sorte d’effroi, sans penser, sans réfléchir, j’avais tiré sur les rênes. Je sais que cela ne sert de rien de me dire en ce moment : à qui cela peut-il être utile que tu prennes ce trot stupide et lourd au lieu d’un galop excitant et grisant ? Pourtant le coup m’a touché à un endroit du cœur proche de la conscience. Je n’ai plus le courage de jouir librement, avec force, de mon corps vigoureux. Lentement, comme endormis, nous trottons jusqu’à l’entrée du champ de manœuvre. C’est seulement lorsque nous sommes hors de la vue du château que je me secoue et me dis : « C’est stupide ! Laisse donc toute cette sotte sentimentalité ! » Et je commande : En avant ! Gaa-lop ! »