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Lundi 20 mai 2013,
de Jacques Serena, les éditions Publie.net
donnent « musaraignes«
(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)
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(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)
[Pour une preuve statistique de ce qu’il affirme à sa cliente,
l’auteur,
le chauffeur de taxi cherche à montrer dans la rue, des femmes
mais …]
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Un entretien avec Sabine Huynh sur Radio Kol Israel
L’auteure y évoque la réactivité de l’édition numérique en général et de Publie.net en particulier. Elle y donne également des touches de couleur d’ « en taxi dans Jérusalem » … toutes les surprises, plus ou moins agréables, qu’une femme peut avoir en empruntant ce mode de transport dans la cité Israélienne.
Presque dire : son site
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Anne & cdote : le livre est vendu en version papier sur ebay au double du prix de vente actuel chez l’éditeur.
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Et voilà que le dragon était couché à moitié en travers d’une haie brisée, avec son horrible tête au milieu de la route.
— Au secours ! cria Garm, décampant.
La jument grise tomba, plouf ! sur son arrière-train, et le Fermier Gilles fut projeté en arrière dans un fossé. Quand il sortit la tête, le dragon bien éveillé le regardait.
— Bonjour ! dit le dragon. Vous semblez surpris.
— Bonjour ! répondit Gilles. Je le suis.
— Excusez-moi, dit le dragon. (Il avait dressé une oreille très soupçonneuse au tintement des anneaux lors de la chute du fermier.) Excusez-moi de vous poser cette question, mais serait-ce que vous me cherchiez, par hasard ?
— Non, certes ! répondit le fermier. Qui aurait pensé vous voir ici ? Je faisais seulement un tour à cheval.
Il sortit en hâte à quatre pattes du fossé et se rapprocha à reculons de la jument grise. Elle s’était redressée et broutait l’herbe du bord de la route, d’un air tout à fait détaché.
— C’est donc une heureuse chance que nous nous rencontrons, reprit le dragon. Tout le plaisir est pour moi. Ce sont là vos habits de fête, je suppose. Une nouvelle mode, peut-être ?
Le chapeau de feutre du Fermier Gilles était tombé et sa cape grise s’était entrouverte ; mais il paya d’effronterie.
— Oui, dit-il, c’est flambant neuf. Mais il faut que je rattrape mon chien. Il doit courir après des lapins, j’imagine.
— Moi je ne pense pas, dit Chrysophylax, se léchant les babines (signe d’amusement). Il sera rentré à la maison longtemps avant vous, je pense. Mais poursuivez votre chemin, je vous en prie, Maître… Voyons, je ne connais pas votre nom, me semble-t-il.