HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 4

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

Une présentation chez les cosaques des frontières

L’oeuvre est disponible à l’achat  (2€49 au format epub ou pdf )
aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

Où il est question de disparition

 

« Là, à l’instant. Je vous attendais et j’ai vu une femme sur le quai. Là–bas …

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     (plus d’indices sur le parcours
la liaison des mots est donnée
– à cliquer -)

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Extrait de « Huit histoires de fantômes – la petite voix des morts »
de Jean-Baptiste Ferrero

 « Métro Glacière »

Itinéraire de lecture

AU BOUT JE FAISAIS LES CENT PAS - sr

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 En clair

AU BOUT JE FAISAIS LES CENT PAS - txt1r


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Histoire de bavarder un peu avant de passer aux choses sérieuses je le taquinai à propos des fleurs.

– Vraiment, fallait pas ! Et puis on pourrait se méprendre…

Nouveau bafouillis infrasonique.

– laissez tomber. Je blague. Sinon il vient de m’arriver un truc bizarre.

– frggglmdbqw ?

– Là, à l’instant. Je vous attendais et j’ai vu une femme sur le quai. Là–bas. Au bout. Je faisais les cent pas, je suis parti de l’autre côté et quand je me suis retourné, elle avait disparu. Bizarre non ?

Philippot pâlit.

– Ça va Philippot, m’inquiétai–je.

Il déglutit et d’une voix claire que je ne lui connaissais pas :

– A quoi ressemblait cette femme ?

Je la lui décrivis et de pâle il devint livide. Il fouilla dans ses poches et en sortit un énorme portefeuille dont il tira une photographie qu’il me tendit.

– C’est elle ?

Avec quelques années de moins et un sourire en plus, c’était incontestablement la femme que j’avais aperçue sur le quai quelques instants auparavant. J’étais scié.

– Vous la connaissez ?

RENTREZ SANS MOI – CHRISTINE ZOTTELE – 5

Rentrez sans moi - couverture« À la mémoire de Lise Bonnafous* et de Nathalie Filippi* et à tou(te)s les immolé(e)s du silence… » Christine Zottele
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

(* Liens ajoutés ici)

Extrait de
Brouillons et notes éparses
3 – Discours

 

ELLE A TOUJOURS - letcr1


         

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Une lecture plus rapide
(cliquer)

ELLE A TOUJOURS - letc1

                          

Extrait de « Rentrez sans moi » de Christine Zottele 

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Itinéraire de lecture

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En clair

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 Extrait plus long

ELLE A TOUJOURS - txt1


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Disons que c’est une lettre (communication différée donc) qui voudrait nommer le vivant de la défunte. La défunte a vécu, est vivante au moment où elle vous écrit, et même si elle est loin d’être Chateaubriand et plutôt près de rien – pour paraphraser Hugo, mais vous aurez sans aucun doute reconnu la citation – elle a toujours vécu une plume dans la tête. Jusqu’au bout.

LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 25

« Il avait cessé de siffler … 

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(Pour une lecture plus lente encore)

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Extrait du roman « Le grand Meaulnes » de Alain Fournier

Parcours de lecture

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En clair sur babelio

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Un extrait plus long qui contient cette citation

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Frantz, le héro de la fête, est anéanti et va confier son malheur à celui qui se trouve par hasard près de lui. 


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Il avait cessé de siffler. Très pâle, les lèvres entre ouvertes, il paraissait à bout de souffle, comme s’il avait reçu au cœur un coup violent.
Meaulnes hésitait s’il allait, par discrétion, se retirer, ou s’avancer, lui mettre doucement, en camarade, la main sur l’épaule, et lui parler. Mais l’autre leva la tête et l’aperçut. Il le considéra une seconde, puis, sans s’étonner, s’approcha et dit, affermissant sa voix :
« Monsieur, je ne vous connais pas. Mais je suis content de vous voir. Puisque vous voici, c’est à vous que je vais expliquer… Voilà !… »

MARYSE HACHE – BALEINE PAYSAGE – 01

QUELQUEFOIS DU BOUT DE SA CANNE ELLE POUVAIT TOUCHER LE PRINTEMPS ET LE CIEL VENAIT ROSE DANS L AURORE -c2

Extrait du recueil « Baleine Paysage »
de Maryse Hache

parcours de lecture
QUELQUEFOIS DU BOUT DE SA CANNE ELLE POUVAIT TOUCHER LE PRINTEMPS ET LE CIEL VENAIT ROSE DANS L AURORE -s

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Maryse Hache sur Publie.net


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quelquefois du bout de sa canne elle pouvait toucher le printemps et le ciel venait rose dans l’aurore

COLLINE – JEAN GIONO – 04

 LA BELETTE DARDE SON MUSEAU DANS LE VENT UNE GOUTTE DE SANG BRILLE AU BOUT DE SA MOUSTACHE

Extrait du roman « Colline»
de Jean Giono

parcours de lecture
LA BELETTE DARDE SON MUSEAU DANS LE VENT UNE GOUTTE DE SANG BRILLE AU BOUT DE SA MOUSTACHE-s

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